"Le dernier vol" fait le choix de nous raconter des histoires de vies, quelques unes prises au hasard sur les gens devant embarquer sur ce vol qui a mal tourné. La tension très dramatique du crash de l'avion (volontaire), des raisons du copilote, est totalement atténuée, et la partie avec l'avion fait moins de la moitié de l'album. Il a plutôt été fait le choix de montrer différentes vies avec leurs espoirs, leurs doutes, leurs incertitudes, leurs moments difficiles. Ainsi non seulement, nous avons crée un lien avec ces passagers qui ne sont plus de pures personnes inconnues, et en même temps vu que le voyage n'est pas si simple pour certains, nous avons également le doute de leur présence ou non, ou de qui le sera au final.
La couverture se présente lumineuse avec de la vie, des personnes. Cet one-shot est édité par Seinkis. Il est né de l'association entre
Lorenzo Coltellacci (scénario) et Davide Aurilia (dessin et couleur) qui nous laissent un petit mot à la fin. Tout part d'un fait réel : le vol A320 de la Germanwings le 24 mars 2015. Il y a également un petit récit sur ce qu'ils ont appris de cette tragédie par après.
La graphisme n'est pas de mes préférés, mais finit par passer.
Prêt à suivre Juana, Leya, Mark et Roberto et Ana dans les instants précédents ce vol qu'ils doivent prendre ? Il est alors temps de boucler les valises. Ils sont tous dans des situations qui appellent de nouvelles décisions, pas simples. Nous apprenons à les connaître, les voyant interagir avec d'autres personnes, commençant à cerner leurs préoccupations. Nous suivons aussi le copilote mais de loin.
Puis quand ceux présent ne pouvant rien faire, mais ayant apparemment été avertis voient leurs derniers instants arrivés et pensent aux leurs, à ces choses à dire qu'ils ont sur le coeur. C'est fait tout
en tact et en subtilité.