Michèle Comtois publie son premier roman,
le Tableau de Chasse, en août 2013 aux éditions Héliotrope.
En 1943, dans un camp de concentration nazi, Claire Gerson, juive française, est arrêtée pour avoir tué un chien, et accusée d'avoir tué un homme. Grâce à la mention "artiste-peintre" figurant sur son dossier, elle échappe à la mort et doit peindre le nazi Robert Gustloff en majesté, avec à ses pieds les prisonniers du Bloc 10. Ces derniers, de tous âges, dont la petite Lilian Maisel rêvant d'évasion, sont unis par une singulière complicité.
En plus de dépeindre une réalité historique bouleversante,
Michèle Comtois signe un roman où l'espoir parvient à éclairer les horizons les plus sombres. Un réel combat, intérieur ou clamé haut et fort, est mené contre la soumission et la déshumanisation tout au long du livre. L'évolution des personnages et l'espoir grandissant au fil des pages m'ont tenu en haleine jusqu'à une très belle fin, poignante et émouvante.
J'ai cependant parfois trouvé la narration difficile à suivre car les idées s'enchainent trop rapidement, avec un lien de moins en moins perceptible. Il m'a fallu plusieurs fois revenir quelques pages en arrière pour retrouver le sujet principal.
De plus, on a très peu accès aux sentiments des personnages, je n'étais donc pas complètement transportée dans l'histoire.
Je garde donc un souvenir mitigé de la lecture de ce roman, à la fois touchant mais stylistiquement difficile à lire.