AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Syl


Syl
03 février 2019
John Watson reprend ses écrits dans « le retour de Sherlock Holmes » après l'histoire « le dernier problème » qui clôt « Les mémoires de Sherlock Holmes », car son ami le grand détective n'est pas mort dans les chutes du Reichenbach…

Dans cette nouvelle, il commence par nous raconter l'assassinat d'un jeune aristocrate dans le bureau de sa demeure de Park Lane (Tué par balle dans une pièce fermée de l'intérieur…). Ronald Adair était le deuxième fils du comte de Maynooth, un homme influent et riche. de Ronald, tous les témoignages s'accordent à dire qu'il était très honorable et qu'il n'avait aucun vice. Il avait les loisirs respectables d'un jeune homme de son âge et appartenait à quelques cercles de jeux très sélects qui n'avaient à lui reprocher aucune immoralité. le mystère autour de ce crime reste une grande énigme que Scotland Yard n'arrive pas à résoudre et c'est dans ce genre de chroniques criminelles que Watson regrette le plus son ami. Il aurait aimé le voir se torturer les méninges et l'entendre énoncer des évidences qu'aucun autre enquêteur n'aurait soulevées.
En sa mémoire, il décide de se rendre sur place afin de relever quelques indices mais ne découvrant rien il s'en retourne chez lui bredouille, quand il heurte par mégarde un vieux monsieur qui tient une boutique de livres dans le quartier. Ce fait anodin est toutefois très important à souligner car ce personnage ne tarde pas à venir le voir à son cabinet et à dévoiler sa réelle identité… le vieux bibliophile est Sherlock Holmes !

Après avoir été sévèrement étourdi par cet incroyable évènement, Watson retrouve ses esprits pour entendre son très cher ami lui raconter l'histoire de son duel avec Moriarty, le plus grand criminel de son temps. Nous apprenons alors que pour fuir les complices mafieux qui ont juré de l'assassiner, Holmes a dû se faire passer pour mort et partir dans les quatre coins du globe, du Tibet jusqu'en France, durant ses trois dernières années.
Sans perdre de temps, il emmène Watson dans une vieille maison abandonnée de Baker Street dont les fenêtres donnent sur celles de leur habitation qu'il a réintégrée depuis peu.
Alors… dans les pas de son ami, Watson a matière à se questionner. Quelle est le lien qui relie Holmes au meurtre de Park Lane ?

C'est dans un souffle de soulagement que nous lisons cette résurrection, éditée en 1903 dans The Strand Magazine. Avec cette intrigue du « retour », nous retrouvons Mme Hudson et l'inspecteur Lestrade qui participent également à l'enquête en assistant Sherlock Holmes pour arrêter le bras droit de Moriarty, le colonel Sebastian Moran. Plus qu'une histoire policière qui n'a pas un impact retentissant, cette nouvelle d'une grande théâtralité est très bien construite car elle pioche certains de ses indices dans les écrits précédents.
Humour, frissons et émotions… je ne peux que vous recommander !
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}