>
Critique de MissSherlock
Quarante ans après la publication d'Une étude en rouge, Arthur Conan Doyle signe les avant-dernières aventures de Sherlock Holmes en 1917 avec Son Dernier Coup d'Archet.
Ce recueil de huit nouvelles vaut la peine d'être lu car on y découvre un Sherlock Holmes plus âgé, mais à l'esprit toujours aussi aiguisé, vivant dans une Angleterre en Guerre.
Toutes les histoires sont tordues et tiennent en haleine jusqu'au bout même si j'ai trouvé La Disparition de Lady Frances Carfax vraiment très alambiquée.
Ma nouvelle favorite est le Détective Agonisant : Holmes est décidément un génie et un mystificateur hors du commun ! La chute de cette histoire est formidable et l'attitude du Docteur Watson est, une fois encore, poignante.
Dans mon édition on peut trouver la nouvelle de la Boîte en Carton que d'autres trouveront dans Les Mémoires de Sherlock Holmes. Ce récit est très sombre, limite gore, mais très habilement mené. Il témoigne de toute la crasse de l'Humanité : ce n'est pas une histoire qui met du baume au coeur mais Sherlock y excelle encore une fois.
La dernière nouvelle qui donne son nom au recueil se situe pendant la Première Guerre Mondiale. Sherlock Holmes et John Watson sont des gentlemen qui ne chassent plus les criminels depuis longtemps et qui sont bien trop âgés pour servir dans l'Armée. Mais ils ne sont pas trop vieux pour aider leur pays en démantelant un réseau d'espions allemands. Toujours aussi efficace, le duo réussira une fois encore avant de se dire au revoir. Cette nouvelle n'est pas la plus passionnante puisqu'il ne s'agit pas d'une enquête à proprement parler mais c'est de loin la plus touchante puisqu'elle marque la fin des aventures de Holmes et de Watson (chronologiquement parlant puisque Conan Doyle publiera Les Archives de Sherlock Holmes dix ans plus tard). L'épilogue est émouvant et je n'ai pas pu m'empêcher de verser ma petite larme.
En définitive ce bref recueil se savoure pleinement car il reprend les bonnes vieilles recettes holmésiennes et s'achève sur une note nostalgique.
Lien : http://le-bric-a-brac-de-pot..
Ce recueil de huit nouvelles vaut la peine d'être lu car on y découvre un Sherlock Holmes plus âgé, mais à l'esprit toujours aussi aiguisé, vivant dans une Angleterre en Guerre.
Toutes les histoires sont tordues et tiennent en haleine jusqu'au bout même si j'ai trouvé La Disparition de Lady Frances Carfax vraiment très alambiquée.
Ma nouvelle favorite est le Détective Agonisant : Holmes est décidément un génie et un mystificateur hors du commun ! La chute de cette histoire est formidable et l'attitude du Docteur Watson est, une fois encore, poignante.
Dans mon édition on peut trouver la nouvelle de la Boîte en Carton que d'autres trouveront dans Les Mémoires de Sherlock Holmes. Ce récit est très sombre, limite gore, mais très habilement mené. Il témoigne de toute la crasse de l'Humanité : ce n'est pas une histoire qui met du baume au coeur mais Sherlock y excelle encore une fois.
La dernière nouvelle qui donne son nom au recueil se situe pendant la Première Guerre Mondiale. Sherlock Holmes et John Watson sont des gentlemen qui ne chassent plus les criminels depuis longtemps et qui sont bien trop âgés pour servir dans l'Armée. Mais ils ne sont pas trop vieux pour aider leur pays en démantelant un réseau d'espions allemands. Toujours aussi efficace, le duo réussira une fois encore avant de se dire au revoir. Cette nouvelle n'est pas la plus passionnante puisqu'il ne s'agit pas d'une enquête à proprement parler mais c'est de loin la plus touchante puisqu'elle marque la fin des aventures de Holmes et de Watson (chronologiquement parlant puisque Conan Doyle publiera Les Archives de Sherlock Holmes dix ans plus tard). L'épilogue est émouvant et je n'ai pas pu m'empêcher de verser ma petite larme.
En définitive ce bref recueil se savoure pleinement car il reprend les bonnes vieilles recettes holmésiennes et s'achève sur une note nostalgique.
Lien : http://le-bric-a-brac-de-pot..
