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England's lane, c'est une petite rue commerçante du nord de Londres. Les familles y vivent et y tiennent une boutique. Ce sont des gens ordinaires qui ont une vie ordinaire... Mais, vous vous en doutez, les choses ne sont pas exactement ce qu'elles semblent être.
Dans cette comédie de moeurs l'auteur utilise plusieurs voix sans dire qui parle et c'est au cours de la lecture que l'on sera capable d'identifier chaque personnage.

Mariée sans amour pendant la guerre à Jim, qui tient la quincaillerie, Milly s'occupe de Paul, son neveu, qu'elle a adopté.
Stanley, marchand de tabac et de friandises vit avec sa femme Janey, dépressive, et leur fils Anthony, que la polio a laissé handicapé.
Jonathan, boucher au passé trouble, a aménagé avec sa charmante épouse et leur fille Amanda.
Au premier abord, les personnages de ce roman ont l'air de vivre chacun de leur côté. Les relations vont se construire au fil des pages avec son lot de coups de théâtre, mensonges, trahisons, infidélités.. et meurtres.

Ce roman est très visuel: on imagine facilement les scènes et les dialogues font mouche. La galerie de portraits est très réussie et les touches d'humour et de provocation apporte de la saveur au récit.
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Après avoir lu Vacances Anglaises il y a quelques années, comme j'en avais gardé un bon souvenir, je décidais de lire le petit dernier de Joseph Connolly, England's lane.
Connolly nous plonge en 1959 dans le cercle fermé des commerçants d'England's lane, dans le quartier populaire d'Hampstead où il vit aujourd'hui.
Dans ce roman polyphonique, l'action se concentre autour de cinq personnages qui prennent tour à tour la parole. Autour de Milly, la femme de Jim le quincailler rustre, épousé à la hâte pour cause de guerre, leur neveu Paul qu'ils ont adopté, évoluent Jonathan Barton le gentleman boucher, chéri de ces dames, et Stan, le confiseur, père du meilleur ami du petit Paul, Anthony, atteint de la polio.
Le passé trouble de l'un remonte à la surface, adultères, meurtres, entre autres réjouissances s'invitent dans la vie de ces personnages en apparence si ordinaires.
Parfois l'action se trouve ralentie par ces monologues intérieurs, mais l'on suit avec plaisir les péripéties des personnages. Connolly agit ici en véritable marionnettiste, satirique tout en évitant de tomber dans la caricature et sans méchanceté à l'égard de ses personnages.
Le roman s'achève sur une note optimiste. Les années 60 sont là. Londres va bientôt swinguer !

http://bene31.canalblog.com/archives/2013/06/29/27534815.html
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Joseph Connolly est un écrivain anglais, qui m'était encore inconnu à ce jour. Né au Royaume-Unis et vivant donc en Angleterre, c'est tout naturellement dans les rues d'une ville de son pays : Londres, qu'il décide de raconter son histoire.

England's Lane est un quartier qui se situe dans le Nord de Londres. Il a l'air assez miteux et vieux, mais les commerçants y sont nombreux. D'ailleurs, ils se connaissent tous, et ont tous une histoire spéciale à raconter. La vie d'un quartier avec ses bons... mais aussi ses mauvais côtés.

L'auteur raconte donc l'histoire d'un certain nombre d'habitants de ce quartier, des histoires qui vont se croiser et se décroiser.

On y découvre des personnages haut en couleurs, tous très différents, avec toujours caché dans le fond de leur esprit, un souvenir, un secret enfoui et tût aux yeux de tous. Ils cachent donc tous un mensonge plus ou moins gros, avec plus ou moins d'importance... L'auteur dresse un portrait complet et bien détaille de chaque habitant, en insistant bien sur son caractère et sa personnalité. Certains personnages sont atypiques et peuvent faire mourir de rire le lecteur, tandis que d'autres vont plutôt l'émouvoir et le peiner.

En parlant d'émotions, ce livre en regorge ! Tristesse, joie, amour, famille, tromperie, jalousie... Joseph Connolly aborde tous les états des sentiments, pour notre plus grande joie.

Le lecteur ne peut qu'émettre des hypothèses sur la vie des personnages, et choisit d'en aimer un plus qu'un autre. Pour ma part, si je devais choisir parmi tous ce gratin varié quelqu'un qui m'aurait plus plût, je pense que les enfants en ressortiraient. J'ai beaucoup aimé leur naïveté (qui cache leur vrai côté mature), leur générosité, et leur malheurs. Ils ont tous vécus plus ou moins de choses graves, mais n'en ressortent pas affaiblis, bien au contraire, ils continuent à vivre leur vie légèrement, tranquillement, sans problème. Ils m'ont émut, vraiment.

Des personnages un peu surjoués, peu crédibles, qui peinent à rester plausibles et une écriture qui, certes, s'allonge et semble ne jamais finir, mais est quand même très agréable. le style de l'auteur est très doux, et réel. Il permet au lecteur de vraiment ressentir tout ce que font les différents personnages. Je tiens également à souligner le fait qu'à chaque fois, la narration se faisait par un personnage différent, changement qui se déroulait par une transition presque invisible, et vraiment bien réalisé !

L'environnement, l'univers de Londres n'est pas vraiment ressenti à travers ces pages. C'est beaucoup plus la vie du quartier et de ses habitants que l'on remarque. Car on dirait que chaque commerçant reste cloîtré dans leur petite boutique, et les seules fois où ils sortent, c'est soit pour rentrer chez eux, soit pour aller chez un voisin... en tout cas, ils ne sortent jamais de leur quartier adoré !

Un roman qui peut semblait très lent à certains moments, mais qui aboutit à une histoire sympathique.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Une lecture laborieuse, qui s'est traînée pendant un temps un peu trop long à mon goût... England's Lane n'a pas vraiment répondu à mes attentes, et qui a failli à plusieurs reprises me laisser sur la touche.
La plongée dans le Londres des années 60 est relativement intéressante, mais pas suffisante pour véritablement apprécier le contenu de ce roman.
Une action molle, des personnages pas très attachants. Je suis restée sur ma faim, peut-être que j'en attendais trop ?!
Lien : http://lesquotidiennesdeval...
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England's lane est une rue commerçante de Londres. le roman se déroule en 1959 ; la pauvreté et les privations de la guerre et l'après-guerre ne sont plus aussi fortes mais les traumatismes de cette période sont encore présents. C'est une histoire chorale où, dans le même chapitre, l'histoire est racontée par les deux personnes qui l'ont vécue. Bien évidemment, ce procédé laisse à voir les malentendus, les différences d'appréciation d'une même situation. Les habitants de cette rue vivent en vase clos. Tout le monde se connaît et tout se sait. Tout, réellement ??? Non, car bien entendu chacun a sa part de secret et de mystère.

Il y a Milly, son mari Jim qui tient la quincaillerie et leur neveu Paul. Il y a Stan qui tient la boutique de chocolats, son fils Anthony atteint de la polyo et Jane, la mère, qui souffre visiblement d'une grave dépression. Et puis le boucher, Jonathan Barton, qui fait chavirer les coeurs de ces dames. Mais qui est-il vraiment ce boucher ? Ne porte-t-il pas de trop beaux costumes pour n'être qu'un boucher ?

Attention, personnes dépressives s'abstenir ! J'ai trouvé le démarrage du livre pénible par la tristesse qui s'en dégageait. Vous savez, cette tristesse poisseuse des couples mal assortis quand toute la famille est malheureuse. Si j'ai continué, c'est uniquement parce que c'était le seul roman qu'il me restait à lire pour ma semaine !! Bien m'en a pris car les personnages sont finalement attachants et l'histoire prenante. La vie n'est pas divisée en seulement deux couleurs, le blanc et le noir. Ce roman est également très bien écrit. Bon, et puis il y a aussi des situations cocasses qui font sourire....
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L'intelligence de ce roman classique et original à la fois font de ce roman à plusieurs voix une très belle réussite.
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Londres, 1959, England's Lane. C'est ainsi que s'appelle la petite rue commerçante ou vivent Milly et son mari, Jim, qui a repris la quincaillerie de ses parents. On se demande un peu pourquoi elle l'a épousée, au cours d'une courte permission pendant la dernière guerre... en tous cas on ne peut pas dire qu'ils sont heureux en ménage. Après le décès tragique de ses parents dans un accident de voiture, ils ont recueilli Paul le neveu de Milly, âgé de dix ans. C'est ce petit garçon qui fait son bonheur, elle qui aurait tant aimé avoir des enfants. Dans England's Lane vivent aussi Stan le confiseur, dont la femme reste cloîtrée dans sa chambre et qui doit s'occuper seul de son fils Anthony, handicapé par la polio, et la famille Barton qui a récemment repris la boucherie. Jonathan Barton, grand séducteur au passé inquiétant et mystérieux, s'est installé avec sa jolie femme Fiona et leur fille Amanda qui va rapidement sympathiser avec Paul et Anthony. Et puis il y a Madame Goodrich, la vipère du quartier, qui aime tant colporter les petits ragots....



C'est une belle découverte que ce roman qui me permet enfin d'afficher de nouveau un petit coup de coeur. Je n'ai pas lu les précédents livres de cet auteur à l'humour très "british" mais j'en ai désormais très envie! J'ai d'abord beaucoup aimé la description des personnages qui sont présentés avec tous leurs travers et sans concessions mais aussi de manière très touchante. On éprouve en les découvrant à peu près toute la gamme je pense des émotions ou des sentiments. Et pour certains, en tous cas en ce qui me concerne, la façon de les considérer va beaucoup changer en cours de route... Et puis j'ai aussi apprécié l'ambiance de ce quartier des années 50 dans lequel toute l'histoire se déroule en huis-clos, juste avant que la vie de ces petits commerçants ne soient bouleversée par l'arrivée des années soixante et des grands magasins. L'histoire a certes des cotés sombres car la vie n'épargne pas certains d'entre eux (notamment le petit Anthony) mais il y aussi beaucoup d'humour et sans trop en révéler une fin plutôt optimiste!!! Enfin la narration est très originale puisque, si les personnages prennent la parole pour nous livrer leur point de vue les uns après les autres, on passe ici de l'un à l'autre sans transition le plus souvent a l'occasion d'une rencontre ou d'un dialogue entre eux par exemple...Je ne peux que conseiller la lecture de ce roman.....
Lien : http://caro56.blogspot.fr/20..
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