C'est fort la France !

Ce livre fait à nouveau référence à la colonisation française en Afrique Noire ! il est très agréable à lire, avec des flash back, des références à l'auteure, à son premier livre. Bref, ne pas passe à côté ! en plus ce livre m'a permis de me sortir d'un genre policier qui me devient un peu trop récurrent...

La narratrice qui a passé son enfance au Cameroun, à Batoura, petit poste français en pleine brousse confronte ses souvenirs avec madame Dubois, femme de l'Administrateur en place à l'époque et que le hasard place à nouveau sur sa route. A travers la vie de Mme Dubois, l'auteur retrace la vie dans un poste colonial dans les années cinquante avec ses personnages haut en couleur, ses drames et ses incompréhensions. On ne peut éprouver que de la tendresse pour cette femme arrachée à sa Normandie natale et projetée en pleine Afrique noire à l'âge de 18 ans. Pour survivre dans ce milieu hostile, elle construira sa vie autour d'un protocole rigide, symbole d'une France lointaine qu'elle vénère. Rejetée par l'Afrique et la France, elle finira sa vie au 6ème étage d'un immeuble sans ascenseur, seule avec ses souvenirs d'un pays qu'elle n'a jamais compris.

Ce livre fait à nouveau référence à la colonisation française en Afrique Noire ! il est très agréable à lire, avec des flash back, des références à l'auteure, à son premier livre. Bref, ne pas passe à côté ! en plus ce livre m'a permis de me sortir d'un genre policier qui me devient un peu trop récurrent...

Un bon roman qui nous fait voyager dans l'Afrique coloniale. La difficulté des français envoyés sur place à comprendre les peuples africains. La solitude de ce monde d'expatriés qui ne sont plus intégrés en France, et jamais vraiment intégrés sur place. Ils arrivent sans les codes pour comprendre les gens qui les entourent, commettent des erreurs, ne viennent pas pour les bonnes raisons... Tout cela dans une Afrique où la vie est difficile, le climat, les animaux, le manque d'infrastructures. Tout ce petit monde essaie de s'acclimater sans succès. Ils oublient à leur dépend qu'ils sont des colons et qu'en tant que tels, ils ne seront jamais adaptés et intégrés. Quand ils devront rentrer en France, ils ne seront plus jamais les même