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Critique de afriqueah


Je n'ai pas transpiré, pas frémi, pas été terrifiée, pas haleté, pas été épuisée, pas été effrayée.
Je me suis juste sentie délivrée quand, au lieu des 209 pages prévues, mon calvaire s'est terminé beaucoup plus tôt.
Calvaire de lecture, tellement le road trip dans l'outback australien, ( je sais, ça fait beaucoup d'anglicisme ) dont Kenneth Cook nous a offert des récits drôles (la vengeance du wombat, et autres.) est, en réalité, un récit qui se mord la queue.
Oui, j'assume l'image.
Un jeune homme rencontre une jeune fille, dans un bar, la chaleur est mortelle, elle lui plait avec son short jaune, comme un soleil qui tape là où vous savez : il la suit, mine de rien, et elle déboule dans sa pauvre voiture : vite, fuyons !
C'est elle qui le dit.

Il suit la directive, fuyons, et finalement tout le roman consistera en cette fuite, contre un ennemi pas nommé, pas vraiment vu, dont bien entendu, nous lecteurs, nous ne pouvons pas avoir peur, et pourtant, on aime ça, avoir peur en lisant.
Seulement en lisant, hein !
Raté, même pas peur.
Emportée par mon non-plaisir de lecture, je note au passage la bêtise de cette Katie, qui stresse à toute berzingue notre héros pour qu'il conduise plus vite, mais qui se trompe de route et donc retombe dans les pattes de l'ennemi, qui égare le couteau censé les défendre, qui, qui, bref, inutile de vous faire trépider avec un récit simplement répétitif.
Préface un peu égarée par son enthousiasme de Douglas Kennedy.
Alors, gagnez du temps : lisez la préface. C'est suffisant.
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