Les rivières du passé, tome 1 : La voleuse

On l'appelle Enfer, Stacey, Elle, Jane mais personne ne connaît son nom et elle n'attire pas l'attention! Pourtant elle est une voleuse.
Telle est celle que nous découvrons en début d'album, à priori en 2016 alors que le dessin nous plonge dans une France d'il y a plusieurs centaines d'années.

Autant le dire tout de suite ce début d'histoire est un peu confus et il faudra attendre le milieu de l'album pour comprendre pourquoi nous allons naviguer entre 2 périodes très éloignées.

Album de femmes, la seconde héroïne s'appelle Lamia est détient un medallion dont la voleuse veut s'emparer sans néanmoins trop en connaître son origine et son histoire.

Enfin album fantastique où le monde de la peur et de la mort côtoie le monde des vivants : des hordes de bêtes sauvages, les Shayks, après avoir détruit Venise s'attaquent à Paris défiant ainsi le maître des peurs et l'ordre des seigneurs.

Ce T1 d'une histoire qui compte 2 albums est donc synonyme de mise en place de l'intrigue mais aussi de beaucoup d'actions, de scènes de combats et de lancement de 4 chemins de vie en parallèle.

Le dessin est superbe tout comme la mise en couleurs. Les scènes de rue sont d'une belle précision.
Le T2 s'annonce plein de surprises et de voyages.

Une jeune voleuse est chargée de récupérer un bijou égyptien sur une dénommé Lamia pour le compte d'un mystérieux russe. Une fois le méfait commis, elle est coursée par la dénommée Lamia et après une poursuite échevelée, elle est obligée de passer par une porte et atterit à Paris, toujours, mais au Moyen Age mais pas le notre car les parisiens sont assiégés par des monstres sanguinaires qui ressemblent à d'énormes molosses. Elle réussit à rejoindre Lamia qui semble être très à l'aise entre ces différents mondes.
Une héroine pétulante, une mystérieuse femme en noire, une religion oubliée (Aton le premier Dieu monothéiste), voilà un cocktail pour le moins intéressant allié à un graphisme très coloré, un peu semblable à celui de Follet, par moment confus dans le trait mais la couleur supplante alors le trait et rend lisible le dessin.
Bref une première partie intrigante avec beaucoup de questions. Esthétiquement, c'est une réussite. A suivre avec impatience.

Les rivières du passé
Vous prenez une Lady Cambrioleuse, un zeste d'Indiana Jones, des monstres dignes de la terre du milieu de Tolkien, vous saupoudrez des écorces de la Bête du Gévaudan et vous avez la même ville, Paris, dans deux époques différentes reliées par une porte.
Dès la première case on se retrouve happé par l'histoire. Je l'ai lu d'une traite.
Les couleurs sublimes. le Paris ancien magnifique. Son grand format donne une impression encore plus majestueuse pour la lecture des bulles et la contemplation des cases.
Une aventure où l'on accroche même dans lés orientations extrêmes du scénario.
A la fin de la première partie, l'envie de suivre les aventures de Stacey, ou bien Elle ou encore Jane, celle qui n'attire pas l'attention, celle qui n'a pas de nom, celle qui est une voleuse... est bien là !
A suivre...

Un duo féminin chic & choc pour un thriller historico-fantastique haletant et prenant.

Une voleuse émérite aux multiples facettes et à l'éclatante chevelure rousse se voit confier la mission de voler le médaillon du Dieu Aton, premier Dieu unique qui orne le cou de la sublissime Lamia, brune incendiaire.

Mais voilà, il ne s'agit pas d'un simple vol, bien d'autres mystères et dangers planent autour de celle que l'on ne sait comment appeler Elle, Stacey, Jane ou Enfer...aucun n'est son nom.

Notre héroïne se trouve finalement embarquée dans une course contre la montre dans les couloirs du temps aux côtés de celle qui fut sa cible grâce à une porte qui permet de voyager entre un Paris actuel & un Paris médiéval.

Des créatures démoniaques, les Shayks, aux ordres du Maître de la peur masqué, un chevalier Cerf radieux, des combats sanglants, des mystères à foison, aucun temps mort dans cette intrigue, bref un premier tome fort réussi.

Un dessin sensuel, un trait très fluide qui donne une impression de mouvement constant, une super colorisation, et un format généreux qui met le tout en valeur.

Un premier tome qui met l'eau à la bouche en espérant que le second confirme et ne me laisse pas sur ma fin.

Chronique du 11/03/2021

Voilà bien un titre intriguant… j'ai cru en perdre la tête au début à cause des dates et des décors : ça ne collait pas, mais alors pas du tout ! Comment pouvait-on parler de révolution de 2016 en étant des hommes en perruques et baladés dans un Paris vieillot par un fiacre ? Comme si on avait pris des contemporains de Louis XVI et leur avait fait dire qu'on était déjà en 2021… quoi ?! C'est ce que je me suis dit de prime abord, puis enfin les mystères se sont dévoilés, j'ai pu comprendre et me retrouver à apprécier cette BD rondement menée !

Avec le résumé des éditions Daniel Maghin, forcément on comprend déjà mieux, mais qu'à cela ne tienne. La surprise, l'intrigue de cette petite introduction sur les différents noms qu'on lui donne : ça créé le suspens, tandis que la frimousse de l'héroïne fait le reste. Elle est belle ! Les autres membres de la gent féminine ne sont d'ailleurs pas en reste : Lamia est l'archétype même de la grande brune ténébreuse. Or c'est elle qui porte le bijou que la pétillante rousse, Linn, doit dérober ; un pendentif égyptien qui devrait répondre à un des plus grands mystères du culte d'Aton !

Mais en parlant de mystère : ce qui se passe dans le Paris parallèle, où la monarchie existe toujours avec la mention du roi Louis XXVIII notamment, n'a rien d'historique ! Si les décors, le parlé et la mode ressemble à la Renaissance, les monstres appelés Shayks n'ont rien de commun à notre passé, mais plutôt à l'heroic-fantasy. Ce sont d'obscures créatures, faisant un peu penser à des loups-garous squelettiques et effrayants, massacrant tout homme sur leur passage. Leur but semble être d'envahir Paris et ainsi terrasser le défenseur de la capital et sa garde : le chevalier cerf, un vaillant cavalier dont le heaume porte deux bois de cerf.

À se demander quand même à quel moment tous ces protagonistes vont se retrouver pour enfin démêler toute cette histoire signée Desberg qui, il faut l'avouer, titille les neurones… Sans compter que le dessin de Corboz, tantôt sombre, glauque, tantôt d'un raffinement sans nom surtout pour dépeindre ces demoiselles Linn et Lamia, joue un rôle important dans l'engouement que cette aventure provoque.

En refermant ce tome de 72 pages, on finit par se demander qui sont le chevalier cerf, le maître des portes, … quel est l'obscur passé de Lamia, que peut apporter Linn dans cette recherche archéologique en Égypte ? Tant de questions qui, évidemment, nous font dire : vivement la suite !
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