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Acte six de notre pièce diabolique.
Le Maître des oiseaux n'a pas terminé de tirer les fils du destin de ses sept personnages, humbles ou puissants, en pleine lumière ou croupissant dans les geôles du Roi… Lui seul sait pour quelles raisons ils ont été choisis, lui seul sait quel chemin ils doivent emprunter, lui seul sait quand ils se croiseront tous. Et ce temps n'est plus très loin.
Le premier est mort. Il était un grand Roi, et sa mémoire subsiste dans le coeur des hommes. le deuxième, chevalier sans peur et sans reproche, toujours affublé de son masque rouge, pense s'être libéré des fils qui le retiennent. En cela, il se trompe.
Le troisième, à l'image de son père, rêve d'être un grand Roi. Mais les « rêves sont les rêves ». A peine sorti de l'enfance, l'inénarrable et généreux Guillemot, toujours sous l'emprise de sa soeur tant admirée, voulut jouer au chevalier masqué une fois de trop. C'est lui le quatrième…
Quant aux autres vies, il faut attendre un peu car l'histoire n'est pas encore arrivée à son terme. Attendons au moins de savoir ce que vont faire l'impétueux Capitaine Granpin, et la sauvageonne Ariane qui quittent au grand galop le château en flamme du vieil Yvon qui en a fini avec ses tourments.
Au détour d'une algarade sanglante dans un bouge mal famé, nous avons le temps d'apercevoir le truculent Porthos, le rusé Athos, et l'élégant Aramis. Il leur faut un quatrième compère pour jouer une partie de cartes. D'Artagnan se fait attendre…
Un tome empli de tristesse et de nostalgie. La grandeur tapageuse et gaillarde du Roi Henri IV et la tendre maladresse de Guillemot nous manquent déjà…

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Ce 6ème tome est tout simplement excellent ! le scénario de « La part du diable » est découpé en 2 parties mais l'enchaînement de ces deux parties est remarquablement fluide et naturel. On est d'abord plongé dans l'Histoire avec un grand H, en assistant à la fin de Concini. Puis, on retrouve la petite histoire avec Ariane et les siens. Ce tome constitue un basculement, certains événements et le dénouement annoncent un changement de direction. Ce volet captivant ne donne qu'une envie, lire très vite la suite.

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Après un cinquième album beaucoup plus calme - et il fallait bien cela pour faire redescendre la pression - nous nous retrouvons en 1617, sept ans après les évènements tragiques qui furent fatals au roi Henri IV.

Ariane de Troïl a bien grandi et sa fougue n'a rien à envier à son intrépidité d'antan. L'homme au masque rouge n'est plus ? Vive le masque rouge !
C'est son frère désormais qu'elle pousse à la vengeance...

La régente Marie n'est plus rien sans Concini ? Vive le roi Louis XIII !
Et pour fêter cela, le jeune Louis fait libérer tous les prisonniers de ses prisons.
Il sera temps alors pour Germain de retrouver son capitaine, en Auvergne, là où la bouillante Ariane ne recule devant rien...

Ce ne sera pas pour autant le temps des retrouvailles mais plutôt celui des déconvenues...et là je pèse vraiment mes mots.

Avec ce sixième opus, cette fresque du temps des guerres de religion, gagne en intensité. La fin est tragiquement sublime et présage d'un final de toute beauté.
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Excellent ! Peut-être le tome de la série que je préfère (il me reste le dernier).

Nous faisons un bond en 1617, soit sept and plus tard (à associer aux sept vies de l'épervier pour les mordus de numérologie). Les acteurs, ceux qui ne sont pas morts, ont grandi ou vieilli. Les auteurs établissent un équilibre parfait entre la grande Histoire et les aventures des personnages romancés.

La première partie fait la part belle à l'Histoire (n'est-ce pas l'un des objectifs de cette série que de nous enseigner en nous amusant ?). le roi Louis est un ado qui commence à se lasser de la mainmise de sa mère Marie de Médicis et de ses serviteurs italiens sur le gouvernement de la France. Poussé par son conseiller Luynes, il fait assassiner Concini. Les Parisiens, qui haïssaient l'homme, approuvent et se vengent. Et l'on nous montre cette scène hallucinante du corps exhumé de l'église Saint-Germain-L'auxerrois, trainé jusqu'au Pont-Neuf, pendu par les pieds et émasculé. C'est également la première apparition tant attendue d'Armand du Plessis, futur cardinal de Richelieu, pour l'instant encore dans le camp de la reine-Mère, et la surprise d'un clin d'oeil à Dumas.

La deuxième partie est sous le signe de la tragédie sanglante, tempérée par la présence goguenarde de Germain Grandpin libéré des geôles du roi et parti en Auvergne à la recherche de son mentor Gabriel de Troil (l'ancien Masquerouge, lui aussi libéré des mêmes geôles, ironie du Destin). Il fait la connaissance des Troil, le père Yvon (frère de Gabriel), et les enfants Ariane et Guillemot. Enfin… la connaissance d'Ariane est faite d'une façon charnelle et contre la volonté de la demoiselle (je n'insiste pas). C'est la conclusion de la guerre entre les Troil et leur puissant voisin le comte de Bruantfou. Ariane a imposé à son frère de reprendre le rôle de Masquerouge. le pauvre garçon est dépassé par son rôle mais il va au bout de ses capacités et fait preuve d'une dignité et d'un sens de l'honneur peu communs.

Pour Ariane, pour Grandpin, les choses ne seront plus les mêmes après cet album. Et l'on voit poindre déjà les prochaines séries comme Coeur-Brûlé.

De l'Histoire, de la tragédie, de l'horreur aussi, un album riche et épatant. Seul regret potentiel, toujours le même, l'aventure aurait pu sans problème se passer du Diable et de la sorcière voyante qui « manipule tout ce petit monde ». L'hypothèse de leur existence n'est nécessaire ni au déroulé des évènements, ni à la compréhension.
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Mars 1617 : le dauphin Louis ainsi qu'Ariane de Troïl sont enfin majeurs (cela va de soi puisqu'ils sont nés le même jour). Cela voudrait donc dire que Louis peut officiellement monter sur le trône de France mais sa mère, Marie de Médicis, qui a assuré la régence jusqu'ici, ne l'entend pas de cette oreille. Cependant, Louis, au cours de toutes ces années, a appris la clémence et sait dorénavant régner en roi juste et bon pour le peuple. C'est pourquoi le jour où il décide prendre le pouvoir, fait-il relâcher tous les prisonniers enfermés dans les geôles du château.
Bien des hommes vont ainsi revenir à la vie tandis que d'autres verront la leur complètement anéantie...

C'est ainsi que l'on retrouve le capitaine Germain Grandpin, un ami du baron Yvon de Troïl qui va dorénavant loger chez lui mais ce ne sera pas sans compromis avec la fille de ce dernier, Ariane mais j'arrête ici mes explications.

Ce sixième tome, bien qu'encore une fois, très bien travaillé graphiquement et avec un dénouement qui approche, des rebondissements auxquels le lecteur ne s'attend pas et qui lui donne envie de continuer, est encore un peu trop cru à mon goût !
Cependant, pour toutes les raisons que je viens de vous exposer, cela ne me donne pas moins envie de lire le septième et dernier tome de cette série et de vous la recommander. Peut-être est-ce tout simplement moi qui suis trop sensible après tout, particulièrement lorsque l'on rencontre des scènes de viol !
Cela ne m'empêche cependant pas de vous inviter à découvrir cette série !
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Mars 1617, Louis XIII, toujours tenu à l'écart du pouvoir par sa mére et son favori Concini, se lie d'amitié avec son fauconnier, Charles de Luynes. C'est sur ses conseils qu'il fait assassiner Concini le 24 avril de cette même année par Vitry, capitaine des gardes du roi.
C'est , dans cette période mouvementée, que la véritable trame de cette histoire prend vie; et que les chemins des différents personnages vont se croiser.
Henri IV, Gabriel de Troil, Louis XIII, Ariane et son frére Guillemot n'ont été et ne sont que des marionnettes dans les mains du diable.
Prisonnier de sa réputation, le Diable ne peut donner l'image d'une fin heureuse dans cette histoire qui n'est point encore arrivé à son terme.
Toujours aussi captivante, cette saga historique va certainement s'achever dans un bain de sang.
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Six années sont passées, Ariane et Guillemot de Troïl sont de jeunes adolescents qui se croient suffisamment fort pour faire revivre le masquerouge.
A Paris, le roi décide que s'en est fini de la régence. Louis XIII évince sa mère et monte véritablement sur le trône. Pour fêter cela il accorde la grâce à tous ses prisonniers.

Voici un tome où la tension est bien maintenue. On sent venir le funeste destin pour la famille auvergnate. Ariane exerce un terrible ascendant sur son frère, l'obligeant à être le justicier masqué de ses rêves. Mais son aîné n'a pas l'étoffe de cet homme, ni son talent à la rapière...
Le rapport de force entre les deux adolescents provoque de la pitié pour le pauvre Guillemot. Tandis qu'Ariane apparaît comme une peste qui ne mesure pas la portée de ses gestes.
Cette fois là famille royale est plus en retrait mais on voit apparaître le cardinal de Richelieu et les mousquetaires.
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Les années ont passé, Ariane, Guillemot et Louis sont maintenant des adolescents. Suite à l'assassinat de Concini, les prisonniers sont libérés, ce qui permet à Léonard-langue-agile, Germain et Gabriel de reprendre, tant que faire se peut, leur vies et régler leurs comptes.
Ce que j'apprécie avec cette BD, c'est le fait que les personnages, même (surtout) les personnages historiques sont parfaitement humains. L'auteur à réussi le challenge de passer par dessus les images d'Epinal pour nous offrir un Louis XIII des plus attachants. Car il faut bien le dire, les livres d'histoire n'ont pas gardé une image très positive du roi discret et d'autant plus sombre qu'il a régné entre deux roi plus solaires.
J'apprécie également la richesse de la narration qui mêle histoire, littérature (j'ai beaucoup aimé l'apparition des trois mousquetaire) et univers propre.
L'histoire est très bonne et très complète. Cothias n'épargne pas ses personnages qui subissent tous les tourments d'une époque qui était tout de même très dure et très cruelle. Ce tome est particulièrement dramatique, avec un rythme qui s'est fort accéléré, c'était captivant à lire.
Ce tome était le dernier avant les tomes de Masquerouge que je n'ai pas sous la main. Je pense me souvenir approximativement de ce qu'il s'y passe mais j'espère que ce manque ne va pas gâcher la lecture du tome 7….
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Six ans se sont écoulés depuis le dénouement du maitre des oiseaux. Cette ellipse est pour le moins profitable à la série, car elle va permettre aux personnages d'évoluer loin des yeux du lecteur toujours exigeant à lire des aventures nouvelles et percutantes. Et pour cet avant dernier album de la série, il va être servi !

En six ans, les enfants sont devenus des adultes. Cela vaut pour le roi, devenu qui devenu majeur tente un coup de majesté. Cette trame que l'on va qualifier d'historique, pour simplifier le propos, n'est pas la plus longue mais la plus captivante. Elle va nous réserver un assassinat, une vindicte populaire et… l'entrée en scène du cardinal de Richelieu ! le tout en quelques pages seulement…

Les épisodes les plus longs et les plus intéressants (pour l'intrigue) reposent sur les épaules de Baragouine, d'Ariane, de son frère (qui connait une histoire prévisible et surprenante à la fois) mais aussi de Gabriel qui visiblement n'en pas encore terminé avec sa destinée. Germain va lui se transformer en ne sorte de monstre sympathique. Un mélange quelque peu étrange. Voilà par les héros, pour le reste il faut retenir des surprises, de l'action, des passages inattendus et tant d'autres épisodes qui méritent d'être lus.

L'intrigue avance à marche forcée et jouit d'une identité propre (pas de longueurs inutiles afin de faire durer le suspens). Les dessins sont toujours aussi savoureux et se teintent même d'une émotion particulière. Autant le dire, un bon album qui donne désespérément envie de lire la suite !
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1617. Sept ans ont passé depuis le tome précédent. Ariane de Troïl et Louis XIII ne sont plus des enfants, mais de grands adolescents. le tome débute par la narration d'un fait historique bien connu : le jeune roi reprend son pouvoir aux mains de la clique italienne de sa matrone de mère en faisant trucider son favori Concino Concini dans la cour du Louvre. Ce n'est pas cet évènement qui va avoir une importance capitale pour la suite de la saga, mais sa conséquence directe : Louis XIII fait amnistier tous les prisonniers de la Bastille, et avec eux Gabriel de Troïl et... Germain Grandpin, qui se cherchaient et ne savaient pas encore qu'ils croupissaient dans la même geôle depuis 7 ans.
Vont-ils enfin se rencontrer ? Même pas ! Coquin de sort, cette fois c'est Grandpin qui fait le voyage inverse jusqu'en Auvergne pour espérer retrouver son vieux maître, et qui n'y trouvera que son destin.
Dans la seconde partie, les têtes vont tomber en grand nombre des personnages que l'on suit depuis le début. Mais ce qui fait la force du scénario, c'est que ce ne sont pas forcément celles auxquelles on s'attendait, et surtout pas de la manière à laquelle on pouvait s'attendre.
Un tome qui laisse un goût de bile âcre en arrière gorge, avec au passage une bonne leçon sur ce qui se passe quand on pousse quelqu'un dans une direction pour laquelle il n'est pas fait, tout en mettant à l'épreuve son orgueil en l'humiliant.
J'ai été un peu surpris par la manière dont Grandpin "fêtait" son sauvetage d'Ariane, mais après tout pourquoi pas, au vrai il n'est finalement qu'un soudard, parvenu dans les bonnes grâces d'Henri IV par un coup du sort, et pas forcément bien malin. Et il faut reconnaître que ce "dérapage" ouvre de bonnes perspectives scénaristiques.
Reste Guillemot de Troïl, dont on se demande vraiment pourquoi sa soeur a été l'emmener dans cette galère, alors qu'elle avait toujours été la dominante.
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