Mon nom est Hippolyte Beurré d'Amamis. Je suis représentant de la compagnie pour la traite des peaux. J'ai travaillé dur et puis de ce fait me flatter d'avoir gagné une fortune considérable.
Je suis veuf à présent et libre comme le vent. Néanmoins, je m'ennuie.
Vous pourriez vous engouffrer dans mon existence comme une jolie bouffée de printemps, comme un défi à tout ce qui dort en moi d'aventureux, madame !
En vérité, ma fille, cet hospice n'est qu'un pauvre moyen de soustraire ces misères-là aux yeux du peuple...
Une plume au vent est comme un mensonge, elle ne peut plus être corrigée.
Où qu't'as vu qu'la vie c'était un conte de fées ?...
Votre altesse, mes protégées ne sont pas à vendre... à louer, simplement...
[Sur un bateau]
- Taillefer : L'Épervier vit toujours. La baronne finira tôt ou tard par me conduire à lui... Je ne pourrais souffrir qu'un inconnu la détourne de son destin et me prive du mien...
- Beurré d'Amamis : Monsieur, je crois que vous êtes un tantinet fou !...
- Taillefer : Savez-vous nager ?...
- Beurré d'Amamis : Non pourquoi ?
- Taillefer [rentrant dans la cabine d'Ariane] : Je pense que ce gros dadais ne vous importunera plus...
Le corps s'est remis d'une gravissime blessure mais l'âme a refusé de cicatriser...
J'ai là une autre pensionnaire qu'il n'est point encore possible de vous confier.