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Citations sur Les calendriers (9)

LE TYMPAN

Hier j'ai pris livraison de quatre cartons de calendriers .En plein mois de juillet! De quoi vous ramenez aux tristes journées d'automne, aux coups de vent qui retournent les portières, et au ballet quotidien des essuie -glaces sur le pare-brise.( Page 7).
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Julia dont un bruit de chaine joyeux annonce la venue ,jouit d'une grande notoriété auprès des habitants du quartier.Riton et sa maman Dédette sont bien les seuls à ne pas se réjouir des colères qu'engendre ses fugues .Ils prêtent à la biquette des pouvoirs surnaturels ,affirment qu'elle inspire Edmond si maître dans la réalisation de ses mauvaises actions.
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La petite mère Décultot ne retournerait pas le calendrier. Pour elle, l'année compterait deux fois les six premiers mois.
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Mado n'a rien perdu de l'échange. Après avoir chaussé les lunettes à monture dorée qu'elle est allée prendre sur le buffet, elle a commencé à feuilleté les calendriers, opérant une première sélection parmi ceux qui lui semblent presenter le meilleur rapport qualité-prix.
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Le côté cuisine est tapissé de cinq ou six calendriers d'origines diverses dont les jours sont comptés: celui des pompiers, celui des poubelles, celui du grainetier, celui des écoles, celui du marchand de fuel et, enfin, se détachant des autres par sa singulière délicatesse, celui de la Poste.
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6h32.Il est temps d'émerger,je me trotte un oeil,puis l'autre.Ce cauchemar ne veut décidément pas me lâcher.
6h.34.L'amant de courage ,je me redresse d'un coup, mais une curieuse sensation sous le pied droit m'oblige à me rasseoir. Intrigué je baisse les yeux.Baignant dans l'eau de la bouteille de contres qui continue de se répandre ,c'est un marron d'Inde de la taille d'une grosse noix qui m'a causé cette douleur.( Page 233).
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Dans le dernier virage, à proximité des deux garages de briques et en silex qui abritent la Mégane et le coupé Mercédès – avec en arrière-plan un immense rhododendron couvert de bourgeons, surplombé d’un gigantesque marronnier - se tiennent Paulette et Léo. La lumière du soleil, tamisée par la frondaison du grand arbre, les baigne d’un halo surnaturel et quasi mystique. On songe à un tableau de Jean-François Millet revisité par Pierre et Gilles associés aux Deschiens. À une image pieuse détournée par quelque iconoclaste. L’anticléricalisme radical de Léo apporte une dernière touche à cette reconstitution au second degré. Le ciel, rancunier, ne s’y prendrait pas autrement pour se venger. Paulette a revêtu son sarrau aux motifs compliqués. Agenouillée à même le sol, la tête baissée, ses cheveux blancs permanentés et nimbée d’une aura de laque, elle semble abîmée dans une prière sans fin.
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Devinant qu’on l’observait derrière les rideaux, il se posta devant la fenêtre et nous présenta le calendrier qui m’avait servi à le corrompre. Ensuite, pour exprimer sa satisfaction, il dressa le pouce de la main droite, tout en hochant la tête et en fermant l’œil gauche. La receveuse, qui était descendue de sa croix, appuya sur l’interrupteur, plongeant le bureau dans la pénombre. Lulu, que l’on sentait remonté, plaça alors le calendrier sur le rebord de la fenêtre, puis, d’un geste ample, porta la main à sa braguette. La receveuse poussa un petit cri et recula précipitamment. La guichetière, aux anges, bondit au carreau. Mais, tout en exécutant avec sa main gauche un garde-à-vous impeccable, Lulu se contenta de dessiner, avec le pouce et l’index de son autre main, un arc de cercle au niveau de la bouche de sa ceinture. La receveuse était proche de l’évanouissement. Lulu reprit son calendrier, fit demi-tour et s’installa tant bien que mal dans son véhicule de fonction. En franchissant le portail, il tourna vers nous son visage congestionné et nous tira la langue.
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Choléra est sur son talus, hiératique, les mains formant visière au-dessus de ses yeux, le col de sa canadienne relevé, le béret enfoncé jusqu’aux oreilles. Interrogeant le ciel du regard, il guette le retour du Spitfire qui, en mai 1943, prit en enfilade les voyageurs qui descendaient de l’autocar assurant la ligne Fécamp-Le Havre via Etretat.
L’objet de cette frappe chirurgicale, un sous off de la Wehrmacht, dont le sniper volant avait repéré les insignes en passant, fut touché légèrement au bras. (Le héros dut quand même s’y reprendre à trois fois.)
Parmi les victimes « collatérales » de cet acte de bravoure, on dénombre deux morts et plusieurs blessés. Grand-père, qui se rendait à Gonneville par le chemin des Gamelins, fut le premier sur les lieux du drame. D’un côté de l’arrêt des cars reposaient ceux qui étaient blessés, de l’autre, ceux pour qui on ne pouvait plus rien. Cette disposition avait frappé l’esprit de Louis.
S’agenouillant dans l’herbe, grand-père se pencha sur Eliane, la fille de Choléra, une adolescente à peine sortie de l’enfance, juste à temps pour recueillir ses dernières paroles.
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