Ma première lecture de
Bérengère Cournut fut un coup de coeur, celui pour les Inuits qu'elle nous raconte dans
de pierre et d'os.
J'ai retrouvé avec engouement l'autrice, sa poésie, son mysticisme avec ce dernier roman,
Zizi Cabane.
Je n'ai pas lu la 4ème de couverture et j'ai bien fait ! Car dès l'incipit, l'autrice m'a emporté.
J'ai adoré cette famille, aux prénoms saugrenus, qui doivent en déranger certains. Moi ça me plaît, de sortir des codes.
J'ai aimé cette fable où une mère qui s'évapore, revient chérir sa famille sous une autre forme, sous la forme de l'eau. Eau qui pousse ses enfants, son mari à faire leur deuil, chacun à leur manière. Elle occupe l'esprit de certains, elle crée des passions, des vocations chez d'autres.
Lu en une journée, j'ai été happée par l'ambiance du roman. Je me suis laissée transporter par le flôt de l'histoire, le tourbillon de la vie.
Ce roman est un conte, une fable, presqu'un roman d'apprentissage onirique et doux... Enchanteur !
Il m'a fait pensé au roman
Mise à feu de
Clara Ysé qui pareil m'avait transporté dans un conte avec des enfants aux noms originaux et une histoire aux allures de conte.