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Critique de Augustin334


Courteline mène la charge contre les absurdités de la vie militaire. Un peu plus tard ce sera les fonctionnaires qu'il stigmatisera dans Messieurs les ronds-de-cuir(1893). Il est certain que, dans les deux cas, il y a matière à dire et ceux qui l'ont vécu de près pourraient y aller de leurs anecdotes au sujet de la cantine, des factions, de l'encadrement, des ordres suivis de contre-ordres. Peut-être que ce comique (troupier) faisait rire à l'époque dans un contexte tendu d'entre-deux-guerres (celle de 1870 et 14/18), maintenant une profonde lassitude s'est installée et une convergence des peuples européens vers des valeurs pacifistes illustrées par le célèbre slogan Make peace not war relèguent ce brûlot antimilitariste à un passé belliqueux révolu. Après la lecture de l'oeuvre (en pièce), j'ai toutefois relevé ma note initiale en pensant que ces gaîtés courtelinesques étaient un préambule aux folies du Père Ubu et à l'univers kafkaïen.
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