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Critique de Mareteint


De la difficulté d'être écrivain à temps plein.

Balayer d'un revers de main une carrière de photographe à succès pour se consacrer à l'écriture n'a rien d'une sinécure.
Dans ce récit qui m'a rappelé "Dans la dèche à Paris et à Londres" de George Orwell, Franck Courtès témoigne de sa difficile dégringolade sociale, prix fort à payer d'une liberté à reconquérir.
A 50 ans, proche de l'épuisement professionnel, lassé d'un métier où le mercantilisme s'affiche effrontément, il décide de se consacrer totalement à l'écriture.
Ce changement radical va le plonger ostensiblement dans la précarité et l'amener à découvrir la rudesse des petits boulots impitoyables avec son corps habitué au confort bourgeois mais non moins indispensables à une vie d'écrivain peu lucrative..

Apprentis écrivains, si votre détermination ne vous a pas abandonné sur le bord de la route après la lecture de ce récit, c'est que vous êtes sur le bon chemin.
Vivre de son écriture s'avère très difficile même lorsque l'on est édité et que l'on connaît quelques succès d'estime.
Avec réalisme et autodérision, Franck Courtes nourrit son récit de nombreuses anecdotes en assumant des choix financiers et familiaux peu évidents.
En exploitant son nouveau statut social, l'auteur semble néanmoins avoir trouvé un gisement de matière idéal pour faire de sa précarité un bon retour sur investissement.




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