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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Premier d'une série intitulée "Rue des Beaumonts", ce court roman est jubilatoire.
Drôle, caustique, tendre et déchirant à la fois...
Les caractères présentés sont finement observés, il y a des passages d'une grande drôlerie suivis d'autres où la douleur affleure et la folie guette.

Une chronique douce-amère qui se tient sur une demi journée où Martine met sur le trottoir tout ce qui a appartenu à sa mère et à sa soeur, mortes ensemble dans un accident de bus. Elle ne veut rien garder qui soit susceptible de lui rappeler leur souvenir et en conséquence sa douleur à elle ...

Il y a les voisins qui découvrent le déballage médusés, un jeune qui passait par là qui imagine aussitôt l'argent qu'il pourrait tirer de certains objets. Car Martine ne vend rien, elle donne, elle jette... Un grand miroir sera l'objet de la convoitise des personnes présentes, pour des raisons différentes propres à chacune, et cela donne lieu à un dialogue intergénérationnel surréaliste...

Le roman alterne les pensées intérieures de Martine, les dialogues du vieux couple voisin, inénarrables Michèle et André, le dialogue au téléphone de Julie-Lys avec sa mère (elle est triste de voir toute une vie sur le trottoir), puis les considérations cupides du jeune qui a appelé un pote avec une camionnette à la rescousse et des extraits d'un forum internet qui tourne autour de la question de savoir si on peut déshériter ses enfants !

C'est féroce, terriblement juste et on n'a qu'une envie en refermant celui-là, lire les autres romans de la Rue des Beaumonts !
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Ce roman est vivant et retrace la vie d'un quartier ! Et pas n'importe lequel, celui de la rue des Beaumonts

Attachant, ce roman se lit très rapidement. Et avec lui, vous allez assister à un vide maison, au numéro 26.
Michèle & André du numéro 28, Julie-Lys du numéro 25, Martine du numéro 26, des jeunes prêt à tout pour faire du bénéfice, s'y rencontrent. Malheur : ils veulent tous récupérer la même chose.

Un miroir en or.

S'en suit des altercations cocasses, des mensonges, des échanges toujours plus rocambolesques. Une lecture très amusante & vivante.
Mais surtout, une véritable critique de notre société d'aujourd'hui. Sur un fond humoristique l'auteure dépeint des sujets plus profonds comme le déshéritage, les conflits entre les voisins, les préjugés du à la différence d'âge ...

Ce roman est le premier épisode de la série « Rue des Beaumonts , que le lecteur peut lire dans l'ordre ou dans le désordre.


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Des petites chroniques sur la série "Rue des Beaumonts " concernant notre société et surtout sur un vrai sujet : êtes-vous sur de mériter l'héritage de vos parents ?
Je me suis laissé vite embarquer par ces personnages tendres, rien n'est dur et tragique, juste des petites chroniques du quotidien, ce qui se passe dans la rue des Beaumonts.
Ça fait vraiment du bien de lire quelque chose d'aussi frais, et surtout tellement authentique, mais ce que j'ai apprécier c'est qu'il a un vrai sujet : l'héritage de ses parents.
Les personnages sont attachants, on tourne très facilement les pages, je les lus très vite et j'ai beaucoup aimer, c'est juste le premier épisode d'une série. Donc j'ai envie de me procurer les autres volets de cette charmante saga.
Plusieurs émotions m'ont traversé pendant ces 102 pages, d'abord l'humour, beaucoup de situations cocasses et burlesques qui donne qu'un désir c'est d'en rire, et parfois le tragique sur les non-dits dans les relations parents-enfants sur quoi posséder nos ayants droits.
J'ai trouvé cela habilement bien écrit, très originale et surtout avec beaucoup d'ironie et d'analyse.
J'ai passé un excellement moment de lecture, et je n'hésiterais à poursuivre avec les tomes suivants.Ne
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Pour mon premier voyage dans les mots de Cécile, je me suis rendue au 26 rue des Beaumonts, et plus précisément sur le trottoir devant la maison. Je n'ai malheureusement pas pu faire directement la connaissance de ses habitantes... Elles viennent de nous quitter. En revanche dès les premières lignes, on rencontre Martine, leur fille et soeur, se débarrassant du moindre objet sur le trottoir, puisque tout ce qui l'intéresse... c'est l'argent qu'elle va pouvoir obtenir en vendant cette maison.

À travers cet étalage d'objets, on vogue sur les souvenirs, emplis de nostalgie, mais aussi de bons sentiments ou au contraire de rancoeur.
Ce format court d'une centaine de pages, lu en une heure à peine, a su me toucher en plein coeur...
Des mots doux, des mots durs, des mots profonds, habités d'un humour décapant, livrés avec justesse dans un style littéraire maîtrisé, tranchant, incisif, parfait pour nous transpercer sans tourner autour du pot.
J'ai aimé cette brève de vie, la symbolique et les réflexions profondes. Incroyablement bien pensé et porté par un réalisme époustouflant, ce texte nous livre récit satirique, dialogues vivants, ou même les deux entremêlés avec force et tension dramatique permanente.

C'est une formidable incursion dans la vie, la vraie, mais aussi dans l'après, quand se pose le souci du terrible "héritage". On repense les biens du ou des défunts, leur devenir et leurs mémoires aussi... On s'interroge sur la légitimité, de la filiation, de la transmission ou de cette volonté parfois de déshériter ses propres enfants. Les témoignages retranscrits à partir d'un forum de discussion, concernent la défunte elle-même et apporte les réponses à toutes nos questions. Une construction particulièrement efficace et singulière qui fait de ce court roman, un essentiel.
La bataille des voisins sur le trottoir, vautours toujours prêts à récupérer du gratuit, se veut aussi criante de vérité que drôle. Incroyablement crédible elle m'a tiré de francs éclats de rire.
Cette histoire pleine de véracité, "miroir" de la réalité m'a prise aux tripes et se veut franchement prometteuse. Les différents points de vue, servis sans jugement, offre un tour d'horizon complet et abouti de la problématique du 26.

J'ai déjà hâte de retourner découvrir d'autres habitants de cette rue, me régaler d'une autre histoire, aborder un autre thème, avec une mise en scène aux petits oignons par Cécile et sa plume addictive. Ce texte ferait une formidable petite pièce de théâtre ; aussi visuelles que touchantes, les descriptions du décor, des protagonistes et des événements prouvent qu'en peu de mots, on sait toucher au but et décrypter notre société avec un souci du détail sans pareil.
Bravo Cécile, et à très vite !
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Ce livre est le premier opus la série Rue des Beaumonts que je lis et ce fut une jolie découverte !
Un roman court est bien rythmé, la plume caustique y est très agréable.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance. Martine arrive dans la maison de sa mère et sa soeur récemment décédées, et l'on y sent rapidement beaucoup de rancoeurs. Les voisins font les curieux et s'y mêlent. Une histoire tournée autour du thème de l'héritage sous toutes ses formes, où chacun a sa façon de voir les choses.
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Merci à l'auteure pour l'envoi de son livre en numérique , je ne savais pas à quoi m'attendre, et c'est une belle surprise.

Au fil des pages on se laisse captivée par cette famille déchirée, des personnages qui évolue dans leur bulle, des non dits, des secrets.

Cécile décrit avec justesse l'héritage et la transmission et surtout de l'amour parents/enfants parfois difficile.

L'auteure à une belle plume et une belle écriture fluide et sans fausse note.

Un roman à dévorer, hâte de découvrir la suite de ses belles histoires
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Ce premier tome fut une très jolie découverte.
L'écriture est très fluide et addictive une fois le roman commencé impossible de le lâcher, je l'ai d'ailleurs lu en une soirée.
Je n'avais jamais lu de littérature blanche et c'est une réelle surprise : j'ai adoré.
L'auteure a choisi d'aborder ici le fait de déshériter son enfant, sujet qui n'est pas très fun au premier abord mais elle a su rendre le sujet très intéressant et parfois drôle.
Concernant les personnages ils sont tous très charismatiques, j'ai ressenti la peine d'Aimée qui s'est sentie abandonnée par sa fille Martine. Michèle m'a bien fait rire, elle est le parfait cliché de la vieille dame aux aguets.
J'ai beaucoup aimé l'idée d'avoir fait du miroir le sujet de la querelle à travers ces différentes générations entremêlées.
En bref, c'est un réel sans faute.
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Ce petit livre est un bonheur de lecture. Dès les premières lignes, j'ai été saisie par l'écriture de Cécile Crassous : très concise, très efficace, très imagée. le cadre est planté. Cette rue qu'elle nous invite à arpenter est un microcosme qui rassemble autour de quelques habitants toutes les mesquineries dont nous sommes capables, mais aussi toutes les espérances qui sommeillent en nous. L'auteure taquine le pire des petitesses quotidiennes avec une délicieuse malice. Elle gratte là où ce n'est pas bien beau tout en soufflant obstinément sur la vie comme pour mieux nous inviter à l'oser. J'ai fini ce livre joyeuse. Cette écriture tonique, proche d'un scénario est vraiment jubilatoire.
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Ce court roman m'a donné à réfléchir: devrait-on pouvoir déshériter un enfant ingrat? Et dans ce cas, à partir de quel moment un enfant pourrait-il être considéré comme tel?
C'est un roman original et dynamique. J'ai adhéré à l'humour de l'auteure.
C'est un miroir de notre société très bien réalisé. On retrouve les commérages, les jugements, la mesquinerie, l'hypocrisie...
J'ai également aimé retrouver des extraits d'un "forum de discussion"confrontant plusieurs avis et permettant de mieux comprendre l'histoire.
J'ai passé un moment agréable et décoiffant!
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Je sors d'une très agréable lecture que j'ai avalée en une soirée !
Je découvrais Cécile Crassous dont on ne m'avait dit que du bien.

Cécile Crassous construit son histoire avec une telle virtuosité. L'espace, le temps, rien n'est linéaire, et elle nous embarque. Quelle justesse d'écriture, de ton, d'émotions ! Et la chute, une apothéose. Je me suis crue dans un théâtre de boulevard... Peut être tout simplement, le théâtre de la vie ...?!
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