AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur The Snow Queen (36)

On dirait deux jeunes voyageurs désargentés,ni désespérés ni abattus( pas encore),mais las ,maintenant ,de leur errance; ils traversent cette période de la jeunesse où l'irresponsabilité commence,même imperceptiblement ,à s'altérer ;n'ont pas encore une destination mais commencent à en désirer une,ce qui les surprend-ils pensaient être les seuls à y échapper ...
Commenter  J’apprécie          10
sereine et majestueuse comme ces trains de marchandises qui lancent leur lointaine plainte de hautbois à travers les champs obscurs depuis aussi longtemps qu'on s'en souvienne.
Commenter  J’apprécie          10
Toutefois, passé le cap de la trentaine, les séparations ressemblèrent de plus en plus à de banales négociations.
Plutôt semblables à des arrangements ou des investissements qui auraient fâcheusement mal tourné, en dépit de la promesse initiale de solides revenus.
Commenter  J’apprécie          20
les mots "tomber amoureux" évoquent encore, pour Barrett, des éclats de verre de couleur verte éparpillés sous un révèrbère
Commenter  J’apprécie          20
Est-il courant chez ceux que l’amour obsède de croire qu’on peut lire leurs pensées? Sans doute. Comment, après tout, un tel tumulte d’espoir, de crainte et de désir pourrait-il être inaudible? Comment nos crânes pourraient-ils le retenir?
Commenter  J’apprécie          20
Les gens sont meilleurs qu'on ne le croit. Et ils sont moins bien, aussi. L'astuce consiste à trouver la voie entre les deux.
Commenter  J’apprécie          70
Il s’approche d’elle. Tout arrive plus vite que d’habitude ; aucun geste de séduction, même bref. Il reste un instant à la dévisager, impuissant et implorant, et l’instant d’après il presse ses lèvres sur les siennes, comme si sa bouche était un masque à oxygène. Elle accepte le baiser, le lui rend, sans avidité ni retenue. Ses lèvres sont souples mais vigoureuses, il y a une volonté derrière son baiser, elle n’est pas avide, mais pas soumise non plus. Sa bouche est fraîche avec un goût d’herbe en particulier, mais qui donne une impression de nature exubérante. Tyler se presse contre elle, la renverse sur le dos. Il peut respirer à présent, on dirait. Il peut respirer à nouveau. Il prend un de ses seins dans sa main, d’abord par-dessus de son chemisier, puis en dessous. Il déboutonne le chemisier, enveloppe un sein dans sa paume. L la remplit entièrement. Les ses seins de Liz sont si petits qu’ils ne se sont pas affaissés, il n’y a rien chez elle qui puisse s’affaisser. Quand Tyler le caresse, le mamelon (plutôt grand pour de si petits seins, couleur framboise) se raidit. Elle laisse échapper un son qui est davantage un soupir qu’un gémissement. Elle enfonce ses doigts dans les cheveux de Tyler.

Il se redresse sur les genoux, ôte son jean et son caleçon. Il bande. Liz envoie valser ses bottines, tire sur son jean et son string, les fait glisser sur ses chevilles et les repousse du pied, écarte les jambes. Il jette un regard rapide à son sexe – les poils sombres épilés en une ligne verticale, le rose vif des lèvres – avant de se plaquer sur elle.

Ils savent tous deux qu’ils doivent faire vite. Il glisse sa bite en elle. Elle soupire plus fort, mais c’est encore un soupir, pas un gémissement de plaisir, bien qu’accompagné d’un léger halètement à la fin. Il la pénètre, sent la chaleur, l’étreinte humide, et, putain, il va jouir. Il se retient, reste immobile en elle, allongé sur elle, son visage pressé contre sa joue (il n’arrive pas à la regarder en face jusqu’à ce qu’elle dise : « n’attends pas.

- Tu es sûre ?

- Je suis sûre. »

Il la pénètre une fois, prudemment. Il s’enfonce à nouveau et il part dans un néant convulsif. Pendant quelques secondes, il éprouve cette déchirante perfection. Il n’y a que ça, seulement ça, il se perd, il n’est personne, il est annihilé, il n’y a plus de Tyler, il y a seulement… Il pousse un cri étouffé. Il s’enfonce dans une béatitude brûlante, extasiée, il est en train de se perdre, il est perdu, inexistant.

Et c’est fini.
Commenter  J’apprécie          40
Barrett a toujours été fasciné par le corps de son frère. Tyler et lui ne sont pas particulièrement semblables, pour des frères. Barrett est plus fort, pas empâté (pas encore) mais massif, les yeux et les lèvres rougis, le poil gingembre, et doté (se plaît-il à croire) d'une irrésistible et sensuelle malice, un prince transformé en loup ou en lion, docile et somnolent avec ses grosses pattes, guettant, de ses yeux jaunes avides, le premier baisers de l'amour.
Commenter  J’apprécie          40
En fait, l’amour arrive non seulement à l’improviste, mais de façon si fortuite, si hasardeuse, que vous vous demandez comment vous, comment quiconque, peut croire même un court instant aux rapports de cause à effet.
(p. 239)
Commenter  J’apprécie          10
Le roi du monde. C’est une qualité ?
(p. 53)
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (170) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Dead or Alive ?

    Harlan Coben

    Alive (vivant)
    Dead (mort)

    20 questions
    1822 lecteurs ont répondu
    Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

    {* *}