Le Problème avec Jane, c'est que sa vie n'a aucun intérêt: une petite bourgeoise américaine passe d'un amant à un autre tout en se disant amoureuse de l'un ou de l'autre. C'est comme Bridget Jones mais en pas drôle. Et puis mon problème, c'est qu'à l'époque où je lisais Bridget Jones, j'avais l'âge de Bridget Jones. Là, les jérémiades et atermoiements d'une trentenaire nombriliste ne m'intéressent absolument pas. Va-t-elle réussir à
jouir avec Eric ou avec Norman ou avec Steeve ? Franchement, je m'en tape. le seul intérêt de l'intrigue, c'est de savoir QUI a écrit ce fameux manuscrit déposé sur son perron, qui sait tout d'elle et qui raconte sa propre vie. Mais, même ça, je m'en fous au final. Je ne vais pas me fader 200 pages de plus de récits de vols transatlantiques, d'achats compulsifs, de bouderies, de bovarisme (Madame fait une thèse sur
Flaubert - c'est la caution intello) et de touche-pipi en Grèce. C'est dommage, j'avais adoré la scène inaugurale, au restaurant. N'est pas
David Lodge ce ou
Philip Roth qui veut.
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