Oregon, tome 4 : Rivage mortel

Le réchauffement climatique constitue la plus grande menace à laquelle notre planète se soit jamais trouvée confrontée et, chaque fois que des individus comme vous mettent au point une technologie un peu plus propre, le public s'imagine que la menace recule alors qu'elle devient chaque année un peu plus présente.
Il en va de même des voitures hybrides. Certes, elles consomment moins d'essence, mais la pollution qu'entraîne leur production dépasse de loin ce que le consommateur épargne en conduisant un tel véhicule. Il ne s'agit là que d'un stratagème destiné à donner à une poignée de gens dotés d'une conscience le sentiment qu'ils contribuent à sauvegarder l'environnement alors qu'en réalité ils font le contraire.

Capitaine Cabrillo, cria Moses dans le vacarme, et le silence se fit aussitôt. Je viens de dire à mes hommes que combattre à vos côtés équivaut à combattre à mes côtés. Que vous et moi sommes maintenant frères en raison de ce que vous avez fait. Je leur ai expliqué que vous avez la force d'un éléphant, la ruse d'un léopard et le courage d'un lion. J'ai dit enfin que, même si aujourd'hui nous nous battons sur terre étrangère, c'est le jour où nous commençons la reconquête de notre patrie.

– Comment ça va, toi ? Tu n'as pas ta voix des bons jours.
– Ça va. Je me dis juste que vieillir, ça fait chier.
– Attends un peu de tirer du lit ton cul fripé quand tu auras soixante ans.

Juan avait son numéro direct et, quand on décrocha, il déclara sans préambule : "Vous me devez une jambe mais je vous tiendrai quitte si vous me donner un coup de main.
- Ça fait un moment que je n'ai eu de vous nouvelles, président Cabrillo, répondit Dirk Pitt de son bureau tout en haut de l'immeuble de la NUMA dominant Washington. Que puis-je pour vous ? "

Eddie avait échappé à la police secrète chinoise, une des plus efficaces du monde, parce qu'il était un agent hors pair, et se retrouver aux mains de la garde prétorienne d'un dictateur de troisième ordre relevait d'une ironie qui ne lui échappait pas.

Les météorologues prévoyaient que l'année verrait le nombre de tempêtes atteindre, voire dépasser, celui qu'on avait observé aux États-Unis en 2005, année où La Nouvelle Orléans avait été pratiquement détruite et où la côte du golfe du Texas avait subi des dégâts considérables. Un cycle normal, selon les experts, avec des tornades remarquables par leur fréquence et leur violence ; les écologistes, eux imputaient le phénomène aux effets du réchauffement climatique. Juan partageait plutôt l'avis des météorologues ; quoi qu'il en soit, la tendance était inquiétante.