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"Nuit noire sur Brest", BD qui relate un épisode apparemment peu connu de la guerre d'Espagne. En 1937 un sous-marin espagnol républicain se retrouve dans la rade de Brest, franquistes, communiste, anarchiste, et hommes de gauche vont s'affronter dans cette ville portuaire qui est Brest. Je n'ai malheureusement pas tout saisi et n'ai pas toujours réussi à distinguer les uns des autres, les personnages se ressemblent, ce qui n'a pas facilité ma tâche.
Cela ressemble à un roman d'espionnage, mais cela manque de reliefs et d'émotions. C'est très narratif.
En revanche, j'ai eu plaisir à découvrir Brest d'il y a plus de 80 ans, j'ai bien sûr reconnu certains endroits et pu en imaginer d'autres, c'est très bien fait. Par ailleurs les couleurs sont très belles.
Je reste mitigée malgré tout après cette lecture qui n'a pas su m'emporter et pourtant, le thème aurait dû.
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Fin août 1937, un sous-marin espagnol arrive à Brest. A bord, la majorité des marins sont Républicains. le gouvernement français a décidé d'être neutre, mais ce n'est pas pour autant que partisans et opposants se gênent pour s'affronter chez les civils...

Une ambiance de récit d'espionnage appuyé par des plans et une colorisation subtile qui rappellent les films noirs.
Si le travail graphique est d'une grande précision, en revanche la narration est souvent bien trop bancale, multipliant les personnages et intrigues secondaires qui ont vite fait de noyer le lecteur.
Certes, le dossier documentaire apporte des compléments d'informations et en viendrait presque à expliciter la BD, mais j'attendais mieux.
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Cette bande dessinée est réalisée d'après une histoire vraie, une histoire sur ma ville dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'à ce jour : comment les évènements de la guerre civile espagnole sont arrivés jusqu'au port de Brest en 1937. La bande dessinée est très documentée, j'ai aimé les représentations de Brest, très fidèles, jusqu'au ciel et à l'atmosphère, en passant par l'architecture et les vues générales, mais j'aurais aimé autant d'audace dans les scènes d'intérieur, plus banales. Et c'est avec un sourire que j'ai accueilli le clin d'oeil à une figure locale actuelle, je parle du personnage du journaliste, fictif celui-là, de Stanislas le Roy représenté sous les traits bien réels du journaliste du Télégramme et youtubeur, Steven le Roy (j'en profite pour faire la pub de sa page youtube, si vous voulez avoir un aperçu du parler brestois). Tout ne m'a pas plus dans cette BD : j'ai eu un peu de mal à suivre l'histoire, difficile de repérer qui est dans quel camp et pourquoi, certains personnages se ressemblent trop, le rôle de certains reste assez obscur et je m'y suis perdu plusieurs fois. Heureusement, il y a un dossier instructif et concis à la fin du livre pour remettre les idées au clair. Je me demande même s'il ne vaudrait pas mieux le lire avant.
Je suis content d'avoir découvert cette page d'histoire de ma ville très méconnue, c'est une BD très intéressante, mais malheureusement un peu confuse.
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En 1937,  la guerre d'Espagne va s'inviter en France un peu par hasard à travers  un sous-marin de l'armée officielle esIpagnole qui  échoue dans le port de Brest. Ce sous-marin républicain en pleine guerre d'Espagne.
Le parti franquiste d'aidé de l'extrême droite va tenter de s'emparer du sous marin tandis que les républicains aidés des communistes va tout faire pour le maintenir dans la rade.

 Les évènements de la guerre civile espagnole ont eu un effet en Bretagne, c'est ce que tend à nous montrer ce récit noir d'espionnage  qui plonge dans cette période aussi confuse que la fin des années 30 entre montée du fascisme et guerre d'Espagne.
Férus d'histoire et de littérature  les auteurs bretons Kris et Bertrand Galic ont eu envie de faire connaitre aux lecteurs une histoire mal connue même des bretons. En s'appuyant sur l'essai Nuit Franquiste sur Brest de l'historien Patrick Gourlay, ils ont ranimé les souvenirs des vieux souvenirs d'une intrigue mélangeant franquistes, extrême gauche, et espionnages. 
Résultat  : ils font preuve d'une solidité historique à tout va et d'une belle capacité à rendre palpable l'atmosphère naval d'avant-guerre,parfaitement mis en valeur  par la précision du  dessin de Damien Cuvillier et son beau travail sur la couleur .
De la belle ouvrage du début à la fin, et pour ceux qui n'auront pas compris les tenants et aboutissants de cette intrigue un peu complexe, un cahier pédagogique joint  à l'album est très bien fait.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Septembre 1937. La guerre d'Espagne s'invite en France sous forme d'un sous-marin républicain. Ayant subi des avaries suite à un combat contre les franquistes, se dernier a fuit les combats pour venir chercher de l'aide dans la rade de Brest. La France ne sait trop sur quel pied danser, elle souhaiterait bien ne pas prendre partie dans cette guerre. Dans ce grand port breton va donc se jouer la bataille pour la main mise sur le C2.

Nuit noire sur Brest retrace donc ce fait historique autour d'un sous-marin républicain en pleine guerre d'Espagne. le parti franquiste d'aidé de l'extrême droite va tenter e s'emparer du sous marin tandis que les républicains aidés des communistes va tout faire pour le maintenir dans la rade.
Particulièrement bien documenté (comme le prouve le dossier à la fin de l'album) le récit retrace le combat de X-10 l'espion, de Mingua prostituée franquiste, Ferrando le commandant du sous-marin qui se sait pas trop vers quel bord pencher, le groupe de Troncoso qui intrigue pour mettre un sous-marin dans les mains de Franco...
C'est intéressant. je n'avais jamais entendu parler de ce fait historique. Voilà donc cette lacune comblée! de plus c'est racontée de façon intelligente. Fidèle à la vérité, semble-t-il, mais également suffisamment romancée pour que l'on croient aux personnages et que l'on prennent gout à l'aventure.
Le tout est bien aidé par de très beaux dessins soignant les ambiances, les paysages et les intérieurs.
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Inspiré du roman « Nuit Franquiste sur Brest », cet épisode historique de la guerre d'Espagne délocalisée en Bretagne nous offre une remarquable plongée dans la France d'avant-guerre (la deuxième).
Graphiquement, c'est superbe, du port de commerce de Brest au grand hôtel en passant par le bar du Port, l'atmosphère est remarquablement bien rendue. Quelques planches sont même franchement grandioses, avec des vues inimaginables en BD, vue centrale de dessus de l'intérieur du bar par exemple, un drone ne ferait pas mieux.
Scénaristiquement, c'est franchement bon, avec un vrai récit basé sur des faits historiques oubliés, gommés par la suite des évènements, ensevelis sous les décombres des bombardements ultérieurs.
Au centre du récit, assez peu présent visuellement, le C-2, un sous-marin espagnol qui a quitté son port d'attache, Santander, pour échapper à l'avance de l'armée Franquiste aidée par la légion Condor. Il refait surface à Brest.
Là se noue l'intrigue de l'histoire : l'équipage et son capitaine, à l'instar des espagnols, déjà éprouvé par cette guerre civile terrible, est soumis à une pression très forte : que faire en cette période trouble ? rester fidèle au gouvernement républicain espagnol ou entériner la future victoire du Caudillo en espérant que les valeurs chères aux militaires soient restaurées : ordre, honneur etc . . .
Les protagonistes des évènements qui vont déchirer la France (et l'Europe) sont tous là : le front populaire arrivé au pouvoir en 1936 mais déjà affaibli et dont le ministre de l'intérieur Marx Dormoy ne souhaite pas intervenir aux côté des républicains espagnols. Alors que d'autres, Jean Moulin en tête, tentent de le faire discrètement en envoyant pilotes et avions.
En face, l'extrême droite, cagoulards venant des croix de feu et de l'action française, vont tenter d'aider les franquistes à mettre la main sur le sous-marin qui mouille à Brest.
Je passe sur les militants syndicalistes, la CNT et son mystérieux espion, les beaux clins d'oeil cinématographiques à « Pepe le Moko » qui renvoie à l'histoire personnelle d'une entraîneuse de bar qui va jouer un double jeu dans ce Brest devenu un terrain d'affrontement entre toutes les factions précédemment évoquées.
" No pasaran !" vs "Viva Franco !"
Je m'arrête en espérant vous avoir donné envie de lire cette BD, elle en vaut la peine.
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Ça faisait longtemps que je devais le lire, ce bouquin. Enfin, c'est fait. Et finalement je suis assez déçue.
Je trouve le récit beaucoup trop "évasif" par rapport à tout ce qu'il a pu se passer dans le port de Brest pendant quelques semaines. Il n'est pas non plus replacer dans son contexte politique, en France comme en Espagne.
Heureusement, j'ai eu la chance d'assister à la projection d'un documentaire sur ce même sujet il y a quelques mois, et mes souvenirs m'ont permis de palier à ces manques.
Mais très clairement cette lecture n'est pas suffisante pour comprendre.... C'est juste une mise en bouche.
Heureusement, j'ai beaucoup aimé les dessins de la ville, la reconstitution de Brest avant guerre est intéressante, quand on la connait aujourd'hui. Mais les représentations des personnages étaient moins évidentes pour moi : j'en confondais certains qui me semblaient avoir la même tête.
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Quel dommage ! C'est typiquement le genre de bande dessinée que j'adorerais adorer. Tout semble être réuni : une partie de l'Histoire assez mal connue, et qui permet d'espérer des découvertes ; une situation d'un romantisme discret mais prometteur ; le décor d'une ville où se côtoient le pire et le meilleur, le beau et le laid, le sordide et l'admirable ; un scénario qui peut ouvrir autant sur une enquête quasi-policière que sur de la politique fiction…

Pourtant, je n'ai pas trouvé l'entrée. Les dessins sont graphiquement très réussis, mais je ne les comprend pas. On perçoit des transitions – page 37, on est à Brest en pleine nuit, page 38, on est à Irun, en plein jour -, mais je n'arrive à comprendre l'articulation du scénario…

Bref, je ne vais pas épiloguer : de cette Nuit noire sur Brest, malheureusement, je ne retiens que la « nuit noire »…
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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On nous présente ce récit comme un acte de guerre sur le territoire français dans le combat opposant les Républicains et les Franquistes en août 1937. Pour autant, c'est juste une tentative de prise de contrôle d'un sous-marin dans la rade de Brest. Un fait plutôt méconnu qui est mise en lumière. Cela me fait penser au sous-marin nazi dans le fleuve Saint-Laurent durant la Seconde Guerre Mondiale ou à celui des confédérés au large de la Normandie. Là encore, des faits assez méconnus mais qui ne sont pas significatifs.

Je n'ai pas été emballé par le scénario qui reste très terre à terre comme pour mieux respecter une certaine chronologie des faits. Il y aura même la belle espionne de service. Au niveau du graphisme, par contre, c'est de toute beauté avec une mention spéciale pour le jeu de couleurs. La ville de Brest d'avant-guerre est magnifiquement représentée avec ses prostituées ou encore ses ouvriers syndiqués. On sait que la ville sera entièrement bombardée durant la Seconde Guerre mondiale et qu'il ne restera plus grand-chose de ce qui avait été. C'est toujours un témoignage intéressant de l'atmosphère de cette époque.

Cette bd présente des avantages pour les passionnés d'Histoire à travers une petite anecdote. On se rend compte par exemple que la soi-disante neutralité de l'Etat n'était pas très respecté sur le terrain. Un one-shot historique très soigné à découvrir.
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Une BD qui m'a permis, comme beaucoup de lecteurs, de découvrir un épisode de la guerre d'Espagne qui s'est joué à Brest. le souci de véracité historique des auteurs est un vrai plus pour donner à voir la diversité des acteurs qui ont été impliqués dans cette histoire. Quand on connaît les autres oeuvres sur lesquelles ont pu travailler les trois auteurs ("Un maillot pour l'Algérie" pour Bertrand Galic, "La guerre secrète de l'espace" pour Damien Cuvillier ou "Un homme est mort" pour Kris), cette dimension documentaire historique ne surprend pas. Espionnage, passion, politique, tout est présent mais parfois, c'est un peu trop dense et l'on se surprend à relire certains passages pour bien positionner l'ensemble des pièces sur l'échiquier. le fait de passer du point de vue d'un personnage à celui d'un autre n'aide pas toujours à s'y retrouver. C'est intéressant mais j'ai trouvé que ça manquait de fluidité, et parfois d'un peu de humanité, le regard d'ensemble étant assez distancié, à l'image du narrateur principal.
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