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3.77/5 (sur 244 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1987
Biographie :

Damien Cuvillier est un tout jeune auteur picard. Passionné de dessin depuis toujours, il a il y a quelques années maintenant rencontré l'association "On a Marché sur la Bulle" dans le cadre d'un atelier d'écriture auquel il participait. Il a continué son bonhomme de chemin et gagne en 2006 le Prix Régional de Bande Dessinée au festival d'Amiens. Depuis il avance, vite, très vite, et collabore à plusieurs projets BD (Cicatrices de guerre(s), Les artistes s'engagent contre le Sida, Contes inuits en bande dessinée etc.) par le biais d'histoires courtes, s'implique dans l'association Les Dessin'acteurs et livre enfin en 2010 non pas un mais deux albums, d'abord Les Sauveteurs en mer, chez Vents d'Ouest, puis tout de suite après le tome 1 de La Guerre secrète de l'espace, scénarisé par Régis Hautière, aux éditions Delcourt. Espionnage, guerre froide, Baïkonour, le tout dans les années 1950...

Texte © Les éditions de la Gouttière
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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
OXFAM, Rapport 2020 sur les inégalités mondiales.
Les milliardaires du monde entier, c'est-à-dire seulement 2153 personnes, possèdent plus de richesses que 4,6 milliards de personne, soit 60% de la population mondiale.
En France, 7 milliardaires possèdent plus que les 30% les plus pauvres et les 10% les plus riches possèdent 50% des richesses.
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Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les cœurs, où tous les vins coulaient.
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Franco donnerait cher pour s'emparer de l'un de ses submersibles républicains.Quitte à aller le chercher jusquen France où lui et ses sbires ont de nombrés soutiens...pour ne pas dire de nombreux complices.
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D'un côté, des travailleurs qui se tuent à la tâche pour des salaires de misère et de l'autre, des spéculateurs qui thésaurisent de manière illimitée. Comment voulez-vous que ça n'explose pas un jour ?
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cit. 3 : [Barbara Stiegler, philosophe, mai 2019] : « Le propre du néolibéralisme, c'est d'assumer le libéralisme économique en prônant une politique d'éducation, un discours sur le sens de la vie, la valorisation de la mobilité... une "fabrication du consentement", pour reprendre l'expression de Lippmann.
Il faut introduire le brochet de la concurrence internationale... pour que nos carpes nationales perdent le goût de la vase. […] Raymond Barre personnalise la France par la carpe, c'est-à-dire un vieil animal qui peut avoir jusqu'à 800 ans... Ça évoque l'imagerie du château, des douves... ça renvoie à l'archaïsme français... d'où le goût de la vase... […] Le brochet, lui, symbolise la prédation. Les carpes sont du côté de la mort, tandis que le brochet est plutôt du côté de la vitalité, de la mobilité. La France a le goût invétéré du protectionnisme. La fibre protectionniste est, avec la fibre paysanne, l'une des deux fibres notables du tempérament français. […] Ça signifie qu'il faut effectuer tout un travail de pédagogie pour que ce discours soit audible par ce pays qui souffre en fait d'un retard culturel. Et ça, c'est un marqueur du néolibéralisme. […] Comment adapter notre espèce à son environnement et à la mondialisation en accélération constante ? Il y a vraiment une filiation avec ces nouveaux libéraux français, qui vont plus loin que le libéralisme classique de manière assez transgressive en disant qu'il faut transformer les peuples. » (pp. 60-62)
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Cit. 11 : [Romaric Godin, journaliste à Mediapart et auteur de _La Guerre sociale en France_ répondant à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie] : « BLM – Dans une famille, on ne dépense pas plus d'argent qu'on en gagne. Je souhaite qu'en France ce soit exactement la même chose.
RG – Cette métaphore ménagère de la dette est utilisée pour que le public adhère à une politique qui en réalité n'a aucun sens sur le plan économique. Mais elle a un sens sur le plan social. C'est un choix de classe qui permet de détourner des ressources publiques vers les détenteurs de la dette publique et de déshabiller l’État pour justifier ensuite des politiques de destruction de l’État social.
Le premier ferment de la guerre sociale, c'est quand vous dites aux gens : "Si vous n'acceptez pas de baisser votre salaire, vous allez perdre votre emploi." La "paix néolibérale" consiste à demander aux gens de se satisfaire de la violence qu'ils subissent au quotidien : chantage à l'emploi et violence managériale. Confronté à ses propres contradictions, le "modèle" néolibéral n'a désormais plus d'autre solution que de faire taire la contestation par la répression et le contrôle de la parole publique, à l'université ou dans les médias. Avec un risque de fuite en avant et la recherche de boucs émissaires.
Pour moi, le danger réside dans une convergence entre ces néolibéraux et une extrême droite qui n'a pas de projet économique, mais qui a un projet de société autoritaire. Il est possible que ces mouvements, néolibéraux globalistes et néolibéraux nationalistes, se retrouvent dans un mélange de réformes néolibérales et de politiques xénophobes et autoritaires. » (pp. 282-283).
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Cit. 8 : [Coralie Delaume vs. Denis Kessler, PDG de la société de réassurance SCOR, vice-président du MEDEF de 1998 à 2002] : « CD – Les classes dirigeantes françaises ont ce désir d'imposer des politiques néolibérales, il est donc bien pratique pour eux que ces politiques aient été constitutionnalisées dans des traités européens. Une politique, ça devrait pouvoir varier en fonction des alternances. Or, là, toute la politique économique est prédéterminée dans des traités de rang quasi constitutionnel. Il n'y a plus rien d'autre à faire que de laisser les choses se produire... Les élites françaises utilisent l'Union européenne pour imposer l'austérité, et l'argument allemand pour imposer la déflation salariale.
DK – Le modèle français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s'y emploie. Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d'importance inégale et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale... La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance. » (pp. 232-233)
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Bon sang, quelle purée de pois ! On y verrait plus clair sous les jupes d'une bigouden en deuil !
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cit. 1 : [Pierre-Edouard Magnan, porte-parole du Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP), juin 2019] : « On a vraiment l'impression que les chômeurs sont comme des enfants qu'il faut éduquer et "responsabiliser" ! Cette infantilisation se conjugue à une forme de racisme anti-chômeurs, régulièrement présentés comme des feignants ou des fraudeurs, qui ne seraient pas très autonomes, qu'il faudrait un peu "gronder" et "guider". Tout cela fait un peu penser à l'esprit colonial, à la façon dont les Noirs étaient représentés dans les livres d'école à la fin du XIXe siècle.
Le choix du chômage a été fait parce qu'il sert notre système économique. Le but, c'est de transformer le plus possible les chômeurs en pauvres et en main d’œuvre taillable et corvéable à merci. C'est nécessaire au fonctionnement du système. S'il y avait le plein emploi, le rapport de force serait différent... Les conditions de travail seraient différentes, les salaires seraient plus élevés, le rapport de force avec l'actionnaire et l'employeur ne serait pas le même. Si on veut que les actionnaires continuent de gagner très bien leur vie, que les patrons continuent de "patronner" tranquillement et si on veut que les salariés ferment leur gueule... il faut beaucoup de chômeurs et de précaires. » (p. 23)
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Cit. 6 : [Rawi Abdelal, professeur à la Harvard Business School] : « Ce ne sont pas les États-Unis qui ont mené le combat pour institutionnaliser les règles et les obligations d'un marché financier libéral. […] C'est le consensus de Paris et non celui de Washington qui est avant tout responsable de l'organisation financière mondiale telle que nous la connaissons aujourd'hui. Cette évolution est le résultat d'une confluence d'événements, mais elle n'a pu se faire que grâce à l'intervention décisive de trois personnages : Henri Chavranski – Président du comité des mouvements de capitaux à l'OCDE de 1982 à 1994 -, Jacques Delors – que l'on ne présente plus – et Michel Camdessus – Directeur du FMI de 1987 à 2000. Sans eux, un consensus en faveur de la codification de la norme de la mobilité des capitaux aurait été inconcevable. L'histoire de l'instauration du libéralisme sur les marchés financiers du monde développé n'est pas, comme on l'assène volontiers, celle de la capitulation de la gauche européenne. Au contraire, la gauche française a fait beaucoup plus que se laisser briser par les réalités de la mondialisation. Beaucoup de socialistes français se sont ralliés sincèrement au marché. » (p. 199)
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