Hormis le chapitre 1 quelque peu clinique dans la démonstration du propos et qui nous a moyennement “parlé”,
Boris Cyrulnik nous dévoile les méandres complexes qui nous constituent, nous « Frères Humains », “si pitié de nous pauvres avez”, pour reprendre
François Villon.
Empreint d'un langage tout en compassion mais sans concession, de notre structure gravitationnelle nécessaire et cependant chimérique, qui si l'on se laisse prendre à ses “jeux de rôles” nous entraînera à la catastrophe, la nôtre et celle des autres !
La “cartographie” de la résilience par touches successives, discrètes mais d'autant plus significatives, nous livre à notre propre responsabilité et habileté, pour que nous puissions nous “débrouiller” à donner à notre existence sa complétude dans une “oeuvre d'art” miséricordieuse qui sera la nôtre en notre intime Humain.
Ce livre est un rayon de lumière dans nos nuits tourmentées, qui encourage à prendre à bras le corps sa propre existence, dans un partage avec la Vie qui nous est octroyée, devenant “créateur de sens” à partager.
D'aucun pourrait y trouver à redire, mais je ne crains pas de l'exprimer de mon vécu, j'y ai trouvé là de l'esprit du “Dzo-tchen” , du “Tchà-djà tchen-po” , du “vipassana” du Zen ! Que les “puristes” ne m'en tiennent pas rigueur !
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http://www.versautrechose.fr/ Commenter  J’apprécie         80