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Curieux destin que celui de Suzanne Valadon. Acrobate de cirque blessée lors d'une chute, elle devient modèle, et souvent maitresse, de peintres célèbres (Auguste Renoir et Henri de Toulouse-Lautrec notamment). Elle s'approprie leurs techniques pour devenir elle même artiste peintre.

Edgar Degas la découvre, sur les conseils De Toulouse-Lautrec ; elle devient son élève. Il sera l'un de ses premiers acheteurs.

Miguel Utrillo reconnaît Maurice, le fils de Suzanne, dont il n'est sans doute pas le père. Elle est donc la mère de Maurice Utrillo, autre artiste célèbre.

Sa peinture est libre, comme ses moeurs. Elle provoque le scandale en peignant des nus, masculins, s'inspirant largement de son jeune amant, puis mari, André Utter, un ami de son fils.

Sa caractéristique : elle souligne les formes féminines, et masculines, d'un trait noir..

Pour en apprendre plus, il vous faudra acheter ce numéro 272 de la revue Dada...
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Une approche de cette grande artiste inclassable, de sa vie, de son oeuvre, avec cette qualité qui fait la marque de la revue dada. Comme je connaissais tres mal cette peintre, j'y ai appris beaucoup de choses. Les textes sont clairs et à la portée de tous, mais avec un certain niveau d'exigence. Les reproductions sont de qualité et très bien choisies. Cette revue DADA est à l'art ce que la Hulotte est à la nature !
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Une découverte par le biais de la masse critique Babelio et les éditions Arola que je remercie.
Une revue à la présentation impeccable, très « attractive » qui met tout en oeuvre pour intéresser les plus jeunes (ados) à l'art et pourquoi les moins jeunes 😊 ! Il s'agit du numéro 272 relatif à l'artiste peintre Suzanne Valadon, moins connue que son fils Marcel Utrillo. Sous une apparence de présentation schématique, parfois ludique, elle est très complète et bien illustrée, agrémentée d'une rubrique « actualités » sur diverses expositions.
La revue se présente comme la première revue d'art pour toute la famille, avec
- Un dossier thématique
- Un ABCD'ART (une sorte de glossaire complet)
- Deux ateliers (univers des artistes à travers différentes techniques)
- Des art'ualités (l'actualité culturelle)
- Trois illustrations d'un illustrateur invité (pour ce numéro Jérémie Moreau illustrateur des éditions jeunesse de chez Albin Michel)
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Une des expositions actuelles du Centre Pompidou-Metz est consacrée à Suzanne Valadon. Sont exposées en regard les oeuvres de Valadon mais aussi celles pour lesquelles elle a servi de modèle.

Ce numéro de Dada est très intéressant : il reprend ses oeuvres les plus marquantes (à l'exception de son Adam et Eve, tant pis!) et permet de dégager les principaux traits d'une femme extraordinaire et d'une artiste accomplie, qui a su peindre les femmes mieux que personne comme le montre La chambre bleue, sa vision personnelle de l'odalisque.
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Je remercie Babelio pour l'envoi de cette reçue sur Suzanne Valadon.
On a tendance à connaître Utrillo, son fils, mais on en oublie que si Utrillo est devenu ce peintre important de la bute de Montmartre, c'est parce que sa mère l'y a initié.
Grande amie de Degas, Toulouse-Lautrec ou encore Picasso, Suzanne Valadon est une peintre moderne qui a su révéler des peintures d'un grand réalisme quite à parfois heurté la sensibilité des gens de son temps. En effet, elle est connu pour ses portraits et autoportraits très réalistes, car elle ne cherche pas le beau : elle cherche à dire ce qu'elle voit. Souvent, elle peint des nus, hommes, femmes et enfants, ce qui est assez rare et mal vu à l'époque. Elle reprend aussi des tableaux de certains grands peintres auxquels elle donne un ton réaliste, empreint de mélancolie. Elle peint aussi son fils, Utrillo, dont elle témoigne de sa souffrance, qu'elle fige sur la toile. Également, sa pensée féministe est très présente. Elle entend mettre à l'honneur la femme, celle du peuple, celle qui travaille pour survivre, celle qui est indépendante comme elle.
Une revue très facile d'accès, avec des analyses courtes de plusieurs tableaux. J'ai beaucoup apprécié.
Cependant, je reste encore persuadée que cette revue aurait gagné à être plus longue, plus fournie encore....
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Un grand merci à la Revue DADA pour ce numéro 272 consacré à Suzanne Valadon, artiste peintre connue mais qui pour moi restait à découvrir.
Vous dire que c'est une femme n'est évidemment pas le scoop du siècle.
Ce XIXème siècle finissant qui l'a vu grandir ni ce XXème naissant qui la consacre. Cette autodidacte inclassable a posé pour les plus grands (Renoir, Toulouse-Lautrec) devenant plus que leur modèle mais sans jamais être inféodée à un style, une école de peinture. Degas « la découvre, l'encourage, l'initie à la gravure, achète ses dessins ». Bref, lui donne rang d'artiste. « Elle est des leurs ».
Femme libre, elle peint les femmes non pas comme les objets idéalisés du désir des hommes mais expose au regard la réalité non fardée des corps jeunes ou vieillissants et donne à ressentir leur humanité profonde.
Elle provoque et détourne les académismes. Telle « la Vénus noire » qui sur le modèle de la statue grecque antique blanche donne à l'amateur d'art l'étrange sensation d'être observé voire défié.
Décidément cette femme ose tout. Elle renverse les rôles, peint les hommes – voir « le lancement du filet » - en l'occurrence son très jeune mari, de manière académique et scandalise jusqu'aux avant-gardistes.
Alors que dire de cette feuille de vigne apposée sur le corps d'Adam – voir le « Adam et Eve » - cachant une réalité, que l'on suppose trop crue, pour satisfaire les tenants des bonnes moeurs. Cette oeuvre est un hymne à l'amour.
Femme de caractère, Suzanne initie son très instable fils Maurice Utrillo à la peinture et tente ainsi de lutter contre son addiction à l'alcool.
Les représentations qu'elle fait de sa famille ne cachent rien de la morosité ambiante et des failles qui la traversent.
Mais de Suzanne Valadon que reste-t-il ?
Utrillo son fils ! Une oeuvre inclassable. La mise à nue non fantasmée de ses modèles féminins.
L'ABC D'art de la revue DADA en vingt-trois lettres - F comme féminisme, S comme scandale, X comme… - réussit la gageure de résumer une vie foisonnante, vécue intensément.
La revue sous le bras, courez découvrir les expositions (Metz, Nantes) qui rendent hommage à Marie-Clémentine Valadon.
Question subsidiaire avant de nous quitter. A qui doit-elle son célèbre prénom et pourquoi ?
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