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Citations sur La famille York, tome 1 : Coeur rebelle (24)

Elle s’était toujours sentie différente, même si personne autour d’elle ne semblait le remarquer. Ni ses frères ni ses parents. Personne... jusqu’à Jude. Il la voyait vraiment, lui. Cependant, elle n’était pas certaine d’avoir envie d’être vue.
Ne pas pouvoir maîtriser ce qu’il savait sur elle lui donnait parfois la sensation d’une violation de son intimité. Il ne connaissait pas ses secrets parce qu'elle les lui avait dits. Il arrivait à lire en elle comme dans un livre ouvert.
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Il était sur le point de se lever quand il sentit une main de femme se poser sur sa nuque. S'attendant à trouver Mrs Wellingsly derrière lui, Jude eut un mouvement de recul tout en se retournant. Mais quand il constata que c'était Marissa qui lui caressait le cou, il fut brusquement parcouru par une vague de chaleur.
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Elle leva les yeux vers sa grande bouche, son nez abîmé et ses sourcils menaçants. Ce qu'elle trouvait autrefois vulgaire lui paraissait désormais sensuel. Ce qu'elle avait jugé brutal lui semblait tout simplement masculin. Elle avait touché ces cheveux sauvages et épais, qui s’étaient révélés si doux sous ses doigts. Elle avait embrassé ces lèvres et les avait trouvées plus tendres que celles de tous les autres hommes qu'elle avait connus.
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Elle leva les yeux vers sa grande bouche, son nez abîmé et ses sourcils menaçants. Ce qu'elle trouvait autrefois vulgaire lui paraissait désormais sensuel. Ce qu'elle avait jugé brutal lui semblait tout simplement masculin. Elle avait touché ces cheveux sauvages et épais, qui s’étaient révélés si doux sous ses doigts. Elle avait embrassé ces lèvres et les avait trouvées plus tendres que celles de tous les autres hommes qu'elle avait connus.
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- N'ayez donc pas l'air si triste pour moi, Miss York.
- Je ne vous trouve pas laid
- Si, vous me trouvez laid.
Elle secoua la tête, et il s'autorisa enfin à approcher sa main. Il passa un doigt sur le menton de la jeune fille, attentif au moindre détail de sa peu. Douce, délicate et chaude comme la sienne. Le souffle de Marissa se fit court, et Jude sentit son coeur faire des bonds dans sa poitrine.
- Vous êtes trop belle pour moi, dit-il à voix basse.
Elle s'apprêtait à protester, mais se figea soudain quand il effleura sa bouche avec son pouce.
Jude posa le bout de son doigt sur la lève inférieure de Marissa, essayant de graver dans sa mémoire la sensation de son souffle sur sa peau. (...)
- Jude...
Il avait dû avancer son pouce sans réfléchir. La lèvre supérieure de Marissa le caressait quand elle parlait. Sa respiration s'accéléra. Jude avait les yeux rivés sur sa bouche, aussi captivé qu'un prédateur affamé.
- Je ne suis pas un garçon. Cela fait longtemps que je ne le suis plus. Et je n'ai jamais été beau, il n'y a donc aucun sens à le souhaiter. Mais il existe de grands avantages à aimer un homme. Vous pourrez décider par vous-même ce que vous préférez. Garçon (il remonta imperceptiblement son pouce) ou homme ?
Quand les lèvres de Marissa s'écartèrent, il se sentit envahi par une douloureuse pointe de chaleur, de moiteur et de promesse. Il fit glisser délicatement son pouce le long de la bouche de la jeune femme, jusqu'à sa joue.
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Tante Ophelia :
- Il n'y a rien de mal à se peloter un peu, ma fille. Mais vous devriez être plus discrète. Les filles étaient plus malignes, à mon époque. Je commencais à croire que votre intelligence était aussi faiblarde que votre vertu.
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- Bon dieu, Marissa, vous êtes un aimant à scandale.
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-Est-ce qu'elle vous aime? lâcha Marissa, alors qu'il s'apprêtait a déboutonner sa culotte d'équitation, sans la regarder.
Il lui jeta un coup d'oeil et laissa retomber ses mains. Elle pensa qu'il était pudique, mais il s'assit alors sur une chaise et commença a retirer ses bottes. Il n'était pas pudique. Il avait juste oublie ses chaussures.
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Je vous aime bien, Miss York, parce que vous êtes inconvenante, et il ne peut y avoir de bénédiction plus grande pour un homme que d'avoir une épouse parfaitement inconvenante. N'êtes-vous pas d'accord avec moi ?
(p. 46)
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- Je vous ai pris votre vertu. Les servantes jasent déjà. Vous êtes désormais mienne, ma chère.
- Moi? Vôtre? (Elle recula brusquement pour se dégager, et le fusilla du regard.) Certainement pas!
Edward s’éclaircit la voix et déclara:
- Laissez-nous le soin de nous inquiéter de nos domestiques, Mr White.
- Naturellement. Ces rumeurs n’auront plus d’importance dès l’instant où nous aurons échangé nos voeux. Miss York est submergée par l’émotion, ce qui est tout à fait compréhensible. Allons discuter entre hommes, baron. Votre soeur ne pense plus avec toute sa raison.
Marissa se redressa, outrée.
- Bien au contraire, mes pensées sont tout à fait rationnelles. Il m’apparaît avec une clarté limpide que je préfèrerais entrer au couvent plutôt que de passer le reste de mes nuits à subir vos grognements pendant que vous vous affairez entre mes jambes, Mr White. Maintenant, si vous le permettez, j’aimerais avoir une conversation privée avec mon frère.
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