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Citations sur La famille York, tome 1 : Coeur rebelle (24)

- Il n'y a rien de mal à peloter un peu, ma fille. Mais vous devriez être plus discrète. Les filles étaient plus malignes , à mon époque. Je commençais à croire que votre intelligence était aussi faiblarde que votre vertu.
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- Comme vous l'avez déclaré un jour, la frontière entre la décence et l'indécence est floue.
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- C'est trop tard, quoi qu'il en soit. Je suis vôtre, désormais.
"Je suis vôtre." Quelle jolie déclaration. Tout le contraire de ce que Peter White lui avait dit. "Vous êtes mienne désormais", avait-il exulté, comme si elle était quelque chose qu'il avait acheté. C'était la différence, semblait-il, entre un garçon et un homme. Exactement comme Jude l'avait affirmé.
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Jude n'était pas parmi eux. Marissa tendit le cou, mais ne l'aperçut pas non plus dans le couloir. Elle n'avait pas la moindre idée de la raison pour laquelle elle le cherchait. Il était assis en face d'elle pendant le dîner et elle avait donc pu l'observer à loisir. Cependant, il leur avait été impossible de parler, et Marissa s'était surprise à se demander ce qu'il avait dit à la dame placée à sa droite pour la faire rire de si bon coeur. Et pourquoi la femme sur sa gauche l'avait-elle dévisagé avec des yeux si brillants, et lui avait-elle si souvent touché le bras pour attirer son attention?
Cela n'avait pas de sens. Il n'était ni beau ni élégant. De surcroits, il n'avait pas de titre. Mais elle reconnaissait qu'il était intéressant. Fascinant, même.
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A la vérité, Marissa avait attiré l'attention de Jude dès la première fois qu'il l'avait aperçue. Ses yeux vert brillaient d'une lueur indéfinissable. On n'y lisait pas de la joie, mais... une volonté de transgression. Il s'était toujours étonné d'être entouré de gens qui paraissaient la considérer comme le dernier bastion de calme et de bienséance de la famille York. Il est vrai qu'elle était grande, gracieuse et ravissante, mais n'y avait-il personne d'autre que lui qui perçoive le mouvement de ses sourcils quand elle entendait un jeu de mots grivois? personne qui ne remarque la façon dont elle examinait le corps des hommes quand elle les regardait danser?
Cette fille aimait le vin, la danse et les jolis garçons. Elle montait son cheval avec une fougue débordante et, dès qu'elle le pouvait, elle se débarrassait de ses souliers pour fouler la terre de ses pieds nus. Son côté indomptable était à peine dissimulé, et Jude le devinait chaque fois qu'il s'approchait d'un peu trop près.
Mais parce que Marissa York marchait d'un air hautain, le menton bien haut, elle était considérée comme une jeune fille convenable.
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Marissa jeta un coup d' oeil autour d'elle, à la recherche d'une chaise sur laquelle s'évanouir à son tour.
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L'imbécile obstiné parut enfin se rendre compte que sa performance n'avait pas rendu Marissa débordante de gratitude.
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Peut-être était-ce la raison pour laquelle on imposait aux jeunes filles de rester pures jusqu'au mariage. Quelque fâcheux que soit le rapport, il n'y avait alors plus de retour possible.
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— Voici ce que vous devez savoir : c’est un homme bon et intelligent. Je ne l’ai jamais vu maltraiter une femme. Et sans hésiter, il s’est dit prêt à vous épouser et à accepter l’enfant d’un autre comme son premier-né.
— II... (Remplie de frustration, elle renonça.) Et quel genre d’homme consentirait à cela ? Il ne peut s’agir que d’un imbécile cupide sans la moindre fierté, qui aspire avant tout à s’élever socialement par un mariage avantageux !
— Marissa Anne York, intervint Edward en croisant les bras. Vous vous oubliez. Dois-je vous expliquer les horreurs que les gens raconteront à votre sujet si la vérité venait à éclater au grand jour ! Votre dédain est terriblement malvenu.
La colère quitta Marissa aussi soudainement qu’elle était apparue pour lui donner la force de s’insurger, et elle prit alors la pleine mesure du mépris de son frère. Découragée, elle porta la main à son front.
— Je suis désolée. Je suis certaine qu’il s’agit d’un homme de bien, c’est simplement que...
— Puisque vous semblez accorder tant d’importance à ces choses, l’interrompit Aidan, sachez que Jude Bertrand est le fil reconnu du duc de Winthrop. Il n’a nul besoin de s’élever socialement, Marissa. Et certainement pas par le biais de la sœur déshonorée d’un baron.
Marissa ferma la bouche si rapidement que ses dents s’entrechoquèrent.
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— Vous ne m’avez jamais invitée à danser.
— Auriez-vous accepté ?
Non. Elle savait qu’elle aurait trouvé une excuse pour décliner son invitation, et éprouva soudain un sentiment de culpabilité, ce qui la rendit furieuse.
— Cela signifie-t-il que vous étiez trop lâche pour me le proposer, de crainte que je ne refuse ?
— Bien au contraire. Je fus assez courageux pour ne pas me mêler de votre affection évidente pour les jeunes garçons distingués.
— Mon..., commença Marissa en le dévisageant, bouche bée.
Non, c’était impossible qu’il ait percé son secret. Il voulait simplement dire qu’elle aimait danser avec d’élégants gentlemen.
Elle referma la bouche d’un coup sec au moment où Mr Bertrand lui adressait un clin d’œil, tout en désignant le buffet.
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