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Oh, que cette enquête était longue !
J'ai trouvé ce roman très plat, ce qui l'a rendu à mes yeux assez inintéressant et vraiment très ennuyeux.
Un homme âgé est retrouvé mort et installé, nu, assis dans la vitrine d'un magasin d'antiquités.
Très vite, il s'avère que de nombreuses personnes auraient eu des raisons de vouloir sa mort.
Les enquêteurs vont devoir s'immiscer dans la vie personnelle et professionnelle de cet homme qui cachait bien des secrets, dont certains remontaient à la seconde guerre.
Les deux policiers ont des vies sentimentales très compliquées et j'ai décroché très vite, faute d'intérêt pour leurs vies.
L'enquête en elle-même traîne en longueur et comme le style est archi plat, je me suis beaucoup ennuyée.
De plus, la fin est assez abrupte et semble tirée par les cheveux.
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Tiens, tiens, un autre policier scandinave. Norvégien cette-fois. Il s'appelle Gunnarstranda.
Oslo en hiver, les soirées, les nuits sont longues et froides. La vie se poursuit mais plus lentement peut-être.
Lors d'un petit matin comme un autre, presque à l'aube, le livreur de journaux aperçoit dans la vitrine d'un magasin d'antiquités, un homme nu assis sur une chaise. Sans vie. Voilà.
Et là, l'auteur -Kjell Ola Dahl- que je découvre, nous fera suivre au rythme des longues heures hivernales norvégiennes cette affaire de meurtre, puisqu'il s'agit bien de l'assassinat de cet antiquaire.
Chacun leur chapitre et chapitre après chapitre, Gunnarstranda et son collègue Frolich rencontreront, discuteront, interregeront témoins, parents, relations d'affaires, amis, du défunt.
L'hiver on est prudent, il ne faut pas glisser sur les trottoirs glacés. C'est aussi ça avec l'enquête. Petit à petit on avance, on est appliqué, on est sérieux, on ne laisse rien au hasard. On cherche. On trouvera.
On ira même très loin dans le passé trouble de la Norvège lors de la deuxième guerre mondiale. Résistants/collaborateurs, rien n'est simple de ce passé tourmenté. 60 ans plus tard, certaines plaies sont toujours ouvertes.
Même si l'intrigue peut nous sembler tordue, compliquée, jamais l'auteur ne nous lâche et il nous mène au dénouement de celle-ci clairement, doucement.
J'ai aimé ce rythme, cette présentation et j'ai tellement aimé la discrétion, la pudeur, la réserve de l'auteur vis-à-vis de "ses" deux policiers.
Une lecture sans éclats , sans éclaboussure ni feux d'artifice mais très agréable.
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Par un glacial matin de janvier, le corps de Reidar Folke Jespersen est découvert nu dans la vitrine de sa boutique d'antiquités d'Oslo, assassiné pendant qu'à l'étage, sa jeune épouse s'inquiétait de son absence sans oser partir à sa recherche. le vieil homme, ancien résistant, était un mari, un père et un frère autoritaire et entêté qui aimait diriger son monde. Il n'avait pas que des amis et le nombre des suspects augmente au rythme des investigations du commissaire Gunnarstranda et de son adjoint Frank Frølich, chargés de l'enquête.


Bien que très intéressant, L'homme dans la vitrine ne révolutionne pas le polar scandinave. Une enquête laborieuse, lente où chaque piste est suivie consciencieusement, surtout basée sur les interrogatoires des témoins et suspects éventuels. Un crime qui trouve ses racines dans le passé de la victime et l'histoire mouvementée de la Norvège au temps de l'occupation allemande, période obscure par excellence, où les bons et les méchants passaient d'un camp à l'autre au gré des évènements.
Rien de nouveau non plus du côté des policiers. On fait la connaissance du commissaire Gunnarstranda, à la vie moins compliquée que son nom de famille. C'est un veuf placide d'une cinquantaine d'années qui jongle entre une enquête prenante et un flirt naissant avec une dame rencontrée dans une association de jardiniers. S'il ne semble pas avoir de problème avec l'alcool, il a du mal à s'empêcher de fumer quitte à indisposer son entourage. Plus jeune, son adjoint, Frank Frølich est un célibataire invétéré. S'il entretient depuis quelques années une liaison avec Eva-Britt, une amie d'enfance, il semble avoir du mal à s'engager. Il a conservé son propre appartement et évite toute discussion sur l'avenir de leur couple.
Les deux enquêteurs se partagent le travail, suivant les pistes et parcourant la ville pour interroger les suspects. Ils collaborent en bonne intelligence sans être ni amis, ni complices.
Pour qui aime les polars venus du froid, celui-ci sera une lecture plaisante dans la veine habituelle.
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Un polar scandinave. Sans violence. Sans scène gore. Sans zizipanpan. Tout en douceur.
Même certains interrogatoires sont menés sur le ton de la conversation : dans un restaurant par exemple, entre Gunnarstranda et une femme : "tu viendras signer les papiers à l'accueil du poste de police" déclare le commissaire. En fait la scène la plus osée est celle du début du livre avec le cadavre découvert dans une vitrine.
La femme de Reidar Folke Jespersen a un amant quelle voit tous les vendredis. Reidar le découvre et téléphone pendant leur rendez-vous galant. Puis il se rend à une réunion, avec ses frères, qui se passe mal. Son corps sera retrouvé dans la vitrine de son magasin avec une inscription : J195. Quelques suspects parmi les proches, il y en aura d'autres au fur et à mesure de l'enquête.
Vous pourrez même lire, quelques passages les yeux fermés sans perdre le fil de l'histoire. Ça ne veut pas dire que ce policier est mauvais, non non il est même agréable à lire.
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C'est Scandinave ce qui ne veut rien dire dans ce cas précis, sauf peut-être que les norvégiens sont aussi capables de publier de mauvais livres . Travail bâclé comme me disait mon professeur. 1 étoile pour la photo de couverture , j'aime bien le noir et blanc.
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Un polar assez dense avec une intrigue un peu compliquée. Je n'ai pas tout compris, je pense.
Un homme se fait assassiner dans son magasin et est exposé nu dans sa vitrine avec un code sur le front.
Il était antiquaire, ayant commencé son affaire avec des biens obtenus pendant la seconde guerre mondiale. Ancien résistant, ami d'un passeur, son passé est-il aussi clair que sa légende le fait croire ?
Plein de personnages interviennent, pas tous très aboutis.
Les personnages principaux, en revanche, sont très réussis.
Frolich et Gunnarstranda sont vraiment sympathiques et humains. J'ai une petite préférence pour Gunnarstranda, plus doux et philosophe, un peu moins turlupiné par sa sexualité...
Premier polar de cette série qui n'a pas eu beaucoup de volets par la suite... pas traduits en tout cas...
Je ne sors pas de cette histoire très emballée, mais il y a du bon tout de même.
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Un meurtre intrigant suivi d'un autre qui l'est moins, tel est la trame de ce roman policier qui ne passera pas à l'histoire bien qu'il ne soit pas complètement dépourvu d'atouts. Car j'ai trouvé les deux inspecteurs en charge de l'enquête plutôt intéressants avec leurs problèmes de femmes et leur ténacité.. Et la progression de l'intrigue, et partant de l'enquête, est aussi assez bonne et rythmée. Là où le bémol s'impose c'est que, dès la découverte du premier corps, un indice fort oriente nos soupçons dans une direction qui s'avérera correcte, pas nécessairement quant au meurtrier lui-même, mais tout au moins dans les motifs et le contexte. L'histoire est assez bien construite mais sans grande originalité. Les personnages manquent de complexité et la fin m'a semblé un peu tirée par les cheveux. Bref un polar qui ne tient pas ses promesses à mon humble avis mais qui se laisse quand même lire sans effort.
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Encore un policier scandinave, très classique cette fois. L'intrigue est compliquée, voire tarabiscotée, mais est présentée de façon très claire. Les ramifications sont nombreuses mais tout se met finalement en place...avec beaucoup d'imagination.
L'auteur est très bavard, donne parfois un peu trop de détails, mais reste modéré dans les parenthèses concernant la vie privée du commissaire Gunnarstranda et de son adjoint Frolich. Les noms norvégiens n'aident bien sûr pas à une lecture "cool" de ce livre, mais cela reste agréable à lire malgré tout.
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L'Homme dans la Vitrine est un polar un peu à part. L'atmosphère calme et lente, qui correspond à l'image qu'on peut se faire des pays nordiques, se répercute sur l'enquête. Pas de course-poursuite ici, pas de rebondissement spectaculaire, pas de violence ni de bagarre. Contrairement à ce qu'on a l'habitude de voir en ce moment, avec l'influence des experts et consorts, les indices ne sont principalement pas matériels. Pas de police scientifique ni de profilage pointu. Tout est dans la psychologie et les interrogatoires, lesquels ressemblent plus à des bavardages de comptoir qu'à de réelles enquêtes de police.
C'est là tout le côté surprenant de ce livre. Surprenant et dépaysant. Ce qui est d'ailleurs assez agréable, et donne cette sensation de se retrouver ailleurs.
Les personnages, tant les suspects que les enquêteurs, ont leur histoire, qui fait elle aussi partie de l'histoire générale.
Lien : http://lemonde2cely.canalblo..
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Reidar Folke Jespersen est retrouvé mort assassiné, assis dans un fauteuil dans la vitrine de sa boutique d'antiquités, le samedi 14 au matin. L'auteur nous a décrit au préalable la dernière journée de Reidar, un vendredi 13. Durant cette journée, on a rencontré de nombreuses personnes qui ont des raisons de lui en vouloir. Ingrid, l'épouse de Reidar dont Reidar veut divorcer parce qu'elle a un amant, Eyolf Stromsted. Emmanuel et Arvid, ses deux frères, qui veulent vendre la boutique dont ils ont tous les trois des parts, mais Reidar s'y oppose. Hermann Kirkenaer acheteur potentiel de la boutique, déçu par l'intransigeance de Reidar. Richard Ekholt amoureux fou de la maitresse de Reidar, qui s'est promis de 's'occuper de lui'. Jonny Stockmo, employé qu'il a licencié. On se dit que l'assassin doit être l'un de ces sept-là, mais lequel? Bon début d'un polar classique.

Puis il y a l'enquête menée par Gunnarstranda et Frank Frolich de la police d'Oslo. Enquête assez plan-plan, style polar des années 60: vérification des alibis, établissement des horaires, recherche d'indices. Et vers le milieu du roman, on s'embête un peu, ça avance lentement et on n'a rien appris de nouveau. Par contre, c'est facile à suivre, agréable à lire même. Le passé de Reidar pendant la 2ème guerre mondiale resurgit soudain. Est ce qu'on s'est trompé et qu'il faille chercher l'assassin hors de ce petit cercle des sept suspects? Puis, l'interêt revient avec quelques révélations et finalement on découvre ce qui s'est passé dans la nuit du 13 au 14. Bref, ce n'est pas le grand enthousiasme.
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