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Critique de kouette_kouette
Là-bas, le vent souffle toujours dans la même direction, et une poignée de convaincus s'entêtent à remonter ce courant à pieds pour être les premiers à atteindre sa source.
Ça s'appelle une horde qui contre, m'sieurs dames.
Si le principe peut paraître absurde, et si le naseau du lecteur peut être un chouïa saturé de « quête spirituelle » qu'on devine se profiler au fil des coups de vent furieux, on finit quand même par trouver que ça en jette. C'est bien une odeur de respect que la horde laisse dans son sillage.
Bon, le respect c'est un peu la conclusion, une fois qu'on a réussi à appréhender cette planète où le Vent est tout (la majuscule n'est pas là par hasard), où il y a du vocable absent de notre dictionnaire qui décoiffe, et où il n'est pas plus surprenant que ça d'entendre « Je m'en souviens. Dans le futur. ».
Je vous promets qu'on s'y fait.
Parce qu'Alain Damasio a le talent, à l'image de sa horde solidaire, de ne pas laisser son lecteur sur le bas-côté une seule page. Les explications sont à la hauteur de sa folle imagination.
Pour peu que la petite part de philosophe que détient tout lecteur se mette la truffe au vent, autant vous dire que les analogies... il y a de quoi faire stopper temporairement le vent dans sa tête.
C'est la première fois que j'ai été consentante à rester aussi longtemps dans un courant d'air. Il faut dire que j'ai vu le Vent à l'écrit. Franchement classieux.
Ça s'appelle une horde qui contre, m'sieurs dames.
Si le principe peut paraître absurde, et si le naseau du lecteur peut être un chouïa saturé de « quête spirituelle » qu'on devine se profiler au fil des coups de vent furieux, on finit quand même par trouver que ça en jette. C'est bien une odeur de respect que la horde laisse dans son sillage.
Bon, le respect c'est un peu la conclusion, une fois qu'on a réussi à appréhender cette planète où le Vent est tout (la majuscule n'est pas là par hasard), où il y a du vocable absent de notre dictionnaire qui décoiffe, et où il n'est pas plus surprenant que ça d'entendre « Je m'en souviens. Dans le futur. ».
Je vous promets qu'on s'y fait.
Parce qu'Alain Damasio a le talent, à l'image de sa horde solidaire, de ne pas laisser son lecteur sur le bas-côté une seule page. Les explications sont à la hauteur de sa folle imagination.
Pour peu que la petite part de philosophe que détient tout lecteur se mette la truffe au vent, autant vous dire que les analogies... il y a de quoi faire stopper temporairement le vent dans sa tête.
C'est la première fois que j'ai été consentante à rester aussi longtemps dans un courant d'air. Il faut dire que j'ai vu le Vent à l'écrit. Franchement classieux.
