On sait désormais que le cerveau adolescent ne devient "adulte" que vers l'âge de vingt-cinq ans.
à tous les âges, les filles font preuve d'une estime de soi plus faible que celles de leurs homologues masculins. De plus, on observe une diminution de cette estime de soi au cours de la scolarité
Les adultes regardent la télévision pour se divertir, les enfants et les adolescents y cherchent les normes de la normalité.
Il suffit de faire un tour sur les forums où les adolescents parlent de sexualité sur Internet pour voir à quel point on est loin d'Emmanuelle et du 3615 Ulla. Des pré-adolescentes de 12 ou 13 ans demandent des conseils pour faire des fellations, ou demandent désespérément si elles peuvent tomber enceintes après une sodomie. Le sadomasochisme passe pour une pratique quasi obligatoire, et les sex toys remplacent les Playmobils.
Un tiers des consommateurs de sites pornographiques sont des ados, parmi lesquels 75% ont moins de douze ans.
Il y a un siècle, les premières manifestations de la puberté apparaissaient chez les filles autour de quatorze-quinze ans. Aujourd'hui, la puberté chez les filles débute vers dix ans et demi, onze ans, mais parfois dès huit ans, d'abord par la pilosité pubienne et le développement des organes génitaux, puis le développement des seins et l'apparition des règles.
Après tout, au Moyen-Âge, le bleu, couleur mariale, était plutôt porté par les femmes, et le rouge, couleur de la guerre et de la force, par les hommes.
A l'école maternelle, de nombreuses études ont montré que les enseignants accordaient plus d'attention aux garçons qu'aux filles. Ils interagissent davantage avec les garçons qu'avec les filles, leur font plus de retours positifs, alors qu'ils font plus de critiques aux filles.
les cerveaux humains étant en perpétuelle évolution, les différences d'aptitudes ne sont pas fixées, mais varient selon l'apprentissage et la culture. L'environnement permet de former les 90% des connexions synaptiques non présentes à la naissance. On constate aussi que certaines zones cérébrales inégales selon le sexe, comme le gyrus rectus, peuvent évoluer de manière strictement opposée: cette zone, liée à la cognition sociale, est en moyenne 10% plus grande chez les femmes que chez les hommes - mais plus petite chez les petites filles que chez les petits garçons...
La femme serait donc un homme comme les autres... Si elle grandissait hors du regard des autres êtres humains!
insiste sur le fait que "masculinité et féminité sont des notions qui ont de multiples facettes et dont l'acceptation est dans une large mesure propre à chaque individu".