Il est de ces histoires qui ne sont pas faites pour être vécues. De ces amours qui s'éveillent un petit matin pour mourir le soir venu.
Critiquer est le propre de l’humain, tu sais.
Quoi que tu fasses, il y aura des gens bien, tandis que d’autres tenteront de te tirer vers le bas.
Ceux qui parlent sur toi ne sont que des jaloux. Les autres n’ont pas besoin de ça pour se sentir forts.
Le corps chaud et alangui, Louna s'est endormie entre mes bras. J'ai songé à partir lorsque son souffle s'est fait plus lent contre ma poitrine.
Mais pour aller où ?
J'ai rarement été aussi bien qu'en cet instant. Je crois que ce petit bout de femme à réussi l'exploit de s'insinuer en moi, par tous les pores de ma peau. Lui avouer ?
Même pas en rêve.
J'ai tellement lutté contre toutes ces choses que je m'étais promis de ne plus ressentir que d'échouer me tétanise.
Surtout avec elle. Trop jeune, trop pétillante, trop pleine de vie. Elle ne mérite pas de s'enfermer dans mon quotidien.
Ce soir, là, en cet instant précis, il a le goût de l’abandon. Le vrai. Celui qui diffuse la sensation de plonger dans le vide en sachant pertinemment que le risque de s’écraser à l'arrivée existe. Mais qui, pourtant, vous fait sentir vivant.
Il y a maintenant, il y aura demain.
Il y a les étoiles, et l'infini obscur comme horizon.
Il y a elle. Ensuite ? Je l'ignore.
Je ne connais pas de meilleure sensation que celle d’être allongée contre la personne que l’on aime.
Quelque chose en moi se fissure. Mon amour-propre, peut-être.
Et sinon j'ai le droit d'être petite, maigre et moche tranquille ?!
Je cherche mon courage, regrette de ne pas le trouver. Tant pis, je ferais sans.
Je ne veux qu’elle.
Quoi qu’ils en disent.