Bruges tout entière a envahi ma chambre. Bruges me distille par fil sa mélancolie. J'étais embrumé. Je me sens embrugé.
Si vous voulez obtenir quelque chose, adressez-vous à quelqu’un de très occupé : les autres n’ont pas le temps.
A tous ceux qui n'ont jamais connu la dépression et qui vous disent : "secouez-vous !"
Tel un malade qui découvre dans un livre de médecine des raisons d’aller plus mal encore, je trouve dans la presse tout ce qu’il faut pour m’inquiéter d’avantage.
Il y a des moments où tout vous réussit. Il ne faut pas s’en effrayer, ça passe.
On m'aurait dit, au plus noir du tunnel où je traînais mon train, que j'en sortirais allègre comme une locomotive folâtre - je ne l'aurais pas cru.
Si les bons sentiments ne font pas les bons livres, ce sont souvent les mauvais souvenirs qui rendent, après coup, les accents les plus burlesques.
Les mots sont comme des allumettes.
Il y en a qui prennent, d'autres pas.
Quelle que soit la chose que j’entreprenne, il y en a toujours une autre qui me parait plus urgente et me fait interrompre la première. Sans résultat, puisqu’une troisième vient m’absorber tout entier.