Les livres avaient l'odeur de la liberté, ils aidaient à l'oubli, ils entretenaient l'esprit, ils étaient le prétexte qui avait aussi permis à la jeune fille de se lier d'amitié.
À nouveau, les arcs claquèrent, à nouveau, hommes et chevaux culbutèrent. L'on trancha dans le bleu, dans le blanc, dans le safran, dans l'argent des mailles, dans la robe isabelle des montures, dans les cris et dans le sang, noyant l'individu dans la masse incolore de ce qui doit trépasser. Ensuite...? Le silence. Et le noir qui s'étend.
Il y avait quelque chose d'obscène à voir comme le Soleil s'emparait des couleurs purpurines de leurs ailes pour les sertir d'éclats de lumière. On ne pouvait ignorer ni leur ballet macabre au-dessus du Rockall, ni leurs piqués ravageurs entre ses murs. Les créatures dédaignaient de s'en prendre à la citadelle ou aux autres bastions restant bien au-delà de la portée de leurs flèches et de leurs harpons.
Les mots que l'on tait ne sauraient être regrettés, les mots qui s'élancent déclenchent des avalanches qu'on ne peut contrôler.