Allez ! le petit
San-Antonio des vacances. Et quand je dis petit...
Il m'est souvent arrivé ici de dire et répéter à quel point j'aime la période de la fin des années 60 et 70 dans la série des
San- Antonio, celle de «
Bérurier au sérail », «
Salut mon pope » et de bien d'autres... celle du précédent et excellent «
Y a de l'action »...
Force est de constater que j'm'as gourré... Mes A coulent pas, comme dirait
Béru. Béru dont seul le langage fleuri rappelle un bon cru, tant le reste est creux dans ce « Béru contre
San-Antonio ».
Le titre d'abord : « Béru contre
San-Antonio »... Contre , mouais... Mais alors tout contre pour paraphraser
Sacha Guitry.
Ensuite, Béru, une pâle copie de ce qu'il était devenu dans les derniers opus, dans le rôle de faire valoir de notre célèbre commissaire, l'auguste du duo...
Pinaud, transparent... une situation qui n'annonce rien de bon...
Et puis cette intrigue sur fond de guerre d'Algérie... Bof.
Une fin bâclée...
Bref. Un
San-Antonio qui semble ne pas avoir bénéficié du traitement final qui donne les grands bouquins : il y a bien quelques énumérations baroques, mais trop faibles et trop courtes ; des calembours, certes, mais toujours dans la bouche de Béru ; pas de digressions fantaisistes, ou si peu.
Le renfort de Madame Mère n'y fera rien. C'est raté.
Vivement le prochain !