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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nouvelle lecture en littérature imaginaire dans le cadre du prix des auteurs inconnus 2019 avec “La voleuse des toits” par Laure Dargelos.
C'est un livre young adult qui s'adresse donc à un public jeune, mais que les adultes pourraient également apprécier.
Lors des sélections, j'ai pu lire les dix premières pages et je dois dire que la plume fluide de Laure Dargelos a réussi à me convaincre à vouloir lire la suite et “VOTER OUI OUI“.
L'ensemble de ce roman est harmonieux, beaucoup d'impact avec la première de couverture qui est tout juste sublime et un plat verso assez tentant.
C'est un pavé de 675 pages que nous propose l'auteure qui intègre des thématiques intéressantes dans sa narration comme la politique, la peinture etc.
Autant vous dire que l'univers dans lequel nous plonge l'auteure est bien maîtrisé et assez captivant pour un livre jeunesse qui se divise en trois parties , à différentes époques quoique une petite perturbation en cours de lecture pourrait subvenir dû à ces changements , mais de courte durée et sans conséquences pour la compréhension de l'histoire.
Au niveau des personnages, la description est bien ce qui mène à bien les cerner et tenter de comprendre leurs agissements notamment avec Plume et Elias les protagonistes principaux qui sont totalement déroutants l'un est quelque part cynique et l'autre un peu jeune immature et pourtant … Une grande partie de ce récit est une romance avec un jeu du chat et de la souris , beaucoup de contradictions sur leurs sentiments et ceci m'a amuse quelque part , car c'était clair comme de l'eau sous roche .
Le déroulement se développera différemment de ce que l'on aurait pu croire au début .Les rebondissements et les surprises ne manquent pas de retomber dans chaque partie ou texte du livre et c'est qui apporte du dynamisme.
A part des petites maladresses et quelques longueurs Il y a du potentiel dans ce livre car la plume de Laure Dargelos est vraiment agréable.

Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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Très très joli univers, original même si plusieurs références qui m'ont fait penser au "Bossu de Notre-Dame ".
Plus de 600 pages et pourtant on ne voit pas passer le temps, malgré les petits défauts d'exécution.
Les personnages manquent de charisme et de sentiments, à l'exception des princes maudits et de Pipo. Plume quant à elle est assez immature et Elias très énervant.
Ce qui m'a le plus embêté, c'est cette histoire qui part en vrille, que ça en devient grotesque.
La dernière partie en devient même décevante.
Tout n'est pas bon, tout n'est pas mauvais et ça reste addictif même si mon avis final est mitigé.
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Se plonger dans un livre jeunesse où le fantastique croise aussi la fantasy est certainement une expérience rafraichissante mais pas seulement. L'autrice sait nous captiver par son écriture fluide et de conteuse. Je pourrai comparer cette expérience de lecture à celle du grand huit, où la première montée nous dévoile peu à peu l'univers et ses personnages. Eléonore est une jeune aristocrate en société mais elle est surtout Plume, une jeune rebelle qui cache sous une perruque ses cheveux coupés à la garçonne, qui disparait la nuit sur les toits de la Capitale du Royaume d'Orme. Un Etat tenu d'une main de fer par un conseil restreint, la ligue écarlate représenté par les plus puissantes familles dont le chef, l'Omega, mystérieux personnage masqué. La terreur, les exécutions, la main mise sur le peuple est total, les Arts comme la peinture, la littérature et la musique ont été bannis. Les jeunes du peuple sont enrôlés dans l'armée et menés au front contre un autre Royaume Valacer.
Nous voilà arrivés en haut, le wagon s'arrête après que Plume découvre une mystérieuse toile qui l'unit à Elias d'Aubrey, fils aîné d'un membre de la ligue; je m'arrête un instant sur cet étrange personnage antipathique, arrogant , violent qui malgré son côté sombre réussit à nous intriguer car il cache quelque secret que seule une jeune indisciplinée et téméraire réussira à dévoiler.
Elias et Plume, couple improbable chacun luttant à l'encontre de leurs convictions, la liberté et la démocratie pour elle, la prise de pouvoir à l'intérieur de la ligue pour lui, disparaissent à travers la toile et retournent dans le passé avant la venue de la tyrannie de la ligue écarlate.
Plume et Elias trouveront les réponses à leurs questions, mais de façon différente chacun rejoindra son époque.
Tout semble prévisible à ce moment de l'histoire, mais le convoi commence à s'ébranler dans son grincement comme signal d'alerte. La descente fait voler toutes mes certitudes, les cheveux au vent, le souffle court, tout se transforme en un horrible cauchemar puis la remontée nous laisse un instant respirer plus calmement, non vraiment rien ne se passera comme prévu.
Et je ne tiens pas à en dévoiler la trame car c'est une histoire beaucoup plus complexe et pleine de surprises.
Je ne peux regretter que les gargognes, une armée de créature de l'ombre affamée auraient pu être mieux développés.
Il y a bien entendu une myriade de personnages essentiels qui gravitent autour de Plume et d'Elias, les princes maudits, chefs de la rébellion, pipo l'orphelin, Jack le protecteur, le peintre Dariel, Andréas D'Aubrey, et tant d'autres encore.
Je ne peux que conclure par un très agréable ressenti après que j'ai mis mon nez hors du livre. Une belle aventure pleine de surprises et de rebondissements, que demander de plus!
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Il est difficile de résumer La Voleuse des Toits sans trop en dévoiler. Non que l'histoire soit simpliste mais elle est si pleine de rebondissements et d'inattendu qu'il vaut mieux l'aborder sans trop savoir à quoi s'attendre.

Ayant beaucoup aimé Les oubliés d'Astrelune, j'avais un peu peur que ce roman me déçoive. J'ai peut-être mis un peu plus de temps à entrer dedans (deux ou trois chapitres au lieu de deux ou trois lignes) mais je me suis quand même beaucoup plu dans cet univers imaginé par Laure Dargelos. Il y a moins de fantaisie et de mystère que dans Les oubliés d'Astrelune mais c'est quand même un roman marqué par un imaginaire riche et bien présenté.

Les personnages sont particulièrement attachants, que ce soit Éléonore-Plume, prise entre ses rêves, ses sentiments, ses doutes, ses tâtonnements ; Élias, qu'on n'arrive pas tout à fait à détester ; Jack et même Frédérion Céleste ou son manaestebal. le seul qui m'a un peu déçue, si j'ose dire, c'est Avalon, dans le sens où j'aurais aimé le voir occuper une place plus importante dans l'histoire. Ce personnage me plaisait beaucoup et on le voit finalement très peu. Peut-être était-il trop parfait et l'auteure lui aura préféré les joutes verbales entre Plume et son fiancé ?

Certains points ont peut-être eu plus de mal à me convaincre, comme l'évolution du personnage d'Élias ou la réaction de Plume lorsqu'elle découvre qui se cache derrière le masque de l'Oméga mais, dans l'ensemble, j'ai bien apprécié cette lecture et cela m'a fait passer sur ce qui me paraissait moins réussi.

En tous cas, comme dans Les oubliés d'Astrelune, j'ai trouvé le style d'écriture bien maîtrisé et vraiment agréable. C'est si rare dans l'autoédition, et même dans l'édition à compte d'éditeur, que cela mérite d'être souligné. Pour dire : j'ai dévoré ce roman de plus de 600 pages en moins d'une semaine (de vacances...).

J'espère de tout coeur que le talent de cette jeune auteure saura être reconnu à sa juste valeur dans le monde de l'édition.

Challenge Romans Jeunesse 2021/2022
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Un roman sympathique, mais qui ne m'a pas complètement convaincu.

J'ai passé un moment de lecture plutôt sympathique avec ce roman. Il se lit assez facilement, avec une fluidité assez agréable. Mais si la plume n'apporte pas de difficulté, je trouve qu'elle est aussi une faiblesse de ce roman. Attention, loin de moi l'idée de dire qu'elle est mauvaise, mais elle manque de nuance. Par exemple, les personnages des bas-fonds parlent beaucoup trop comme l'aristocratie dont est issue l'héroïne. du coup, les différences sociales ne ressortent pas assez. Surtout dans un monde les livres sont interdits. Cette plume pêche aussi sur l'ambiance. Comme le récit semble s'orienter vers un public plutôt jeune, l'ensemble manque de noirceur.

Les personnages sont dans l'ensemble assez attachants. Ou pas, mais c'est normal vu le caractère et le comportement de certains. L'autrice a très bien su un contraste assez sympathique entre Plume et Elias. Et qui montre que la jeune femme de 17 ans est bien sympa, car perso il y en a un qui aurait pu plus qu'un pot sur la tronche.

D'ailleurs, en parlant de ces deux-là. Parlons de leur romance. Parce que ne nous mentons pas, cette affaire prend pas mal de place dans l'histoire. Vous le savez, les romances, ce n'est pas du tout mon genre. Bien que l'on soit dans une relation « je t'aime, moi non plus », l'autrice laissait des pistes qui donnaient espoir de voir les « codes » sautés. C'est beau de rêver. du coup, on ne peut pas vraiment dire que cela m'est emballé.

Le gros point fort de ce roman, c'est son univers. Mais je ne le trouve pas aboutit. C'est peut-être parce que le livre est pour les plus jeunes, mais l'aspect politique aurait pu être beaucoup plus poussé. J'aurais aimé que l'autrice aille plus loin dans ses idées et dans son monde. Parce qu'elle a bien montré qu'elle le maîtrisait et qu'elle savait jouer avec.

J'ai l'impression d'être assez sévère avec ce roman. Il faut dire que j'ai surtout noté ces défauts, car il y a un vrai potentiel derrière. Bien que certaines choses ne m'aient pas convaincue, l'ensemble reste assez bon et ma lecture a été agréable.

Un ouvrage qui pourrait être recommandé pour un public jeune qui découvre la lecture.

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Une belle découverte avec quelques bémols ! J'ai eu du mal à accrocher au début, mais c'est finalement la deuxième moitié qui m'a le moins convaincue. Ça se lit bien et c'est plaisant comme tout hein, mais certains PDV me paraissaient complètement inutiles (les rebelles qui finalement ne servent pas à grand chose pour l'intrigue) et j'avais deviné le retournement de situation majeur assez tôt (j'arrive pas à déterminer si y'avait des incohérences temporelles ou pas parce que je suis nulle avec ces trucs, mais je trouvais ça bizarre, sauf que c'était scénaristiquement le truc le plus "attendu").
J'ai vraiment shippé Elias et Plume au début (parce que Elias est un personnage gris et que ça fait du bien), mais quand leur relation prend un virage à 180 degrés, j'avoue que j'ai eu beaucoup de mal.
En fait je ressors confuse de cette lecture, j'ai bien aimé le voyage mais j'y trouve pas mal de points qui me convainquent pas totalement. Je conseille si vous voulez une fantasy YA qui change un peu (et une jolie plume !), mais on n'est pas sur un coup de coeur ou une lecture qui m'a complètement charmée.
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J'ai découvert La voleuse des toits grâce à la toute première box livresque que j'ai acquise chez Escape with a book. Il était grandement temps que je sorte cette jolie brique de ma pal, surtout quand on sait que les droits du roman ont été rachetés par les Éditions Rivka entre-temps après le succès de Prospérine Virgule-Point et la Phrase sans fin qui me fait diablement envie. J'évitais de me le procurer tant que je n'avais pas ouvert La voleuse des toits. Cette chronique est réalisée sur la version autoéditée.

Le roman est structuré en trois parties qui correspondent presque à une trilogie regroupée en un seul livre. Je dis presque, car pour réussir une bonne série, chaque tome doit avoir sa propre histoire qui s'intègre dans le fil principal sans pour autant nous sauter aux yeux dès le premier roman. Or ici, nous n'avons qu'une unique trame découpée entre plusieurs personnages. Nous suivons d'un côté Plume et Elias et de l'autre un groupe de rebelles.

Dès les premières lignes qui mettent en scène la furtivité de Plume (Éléonore Herrenstein) au sein de la nuit, j'ai été happée par l'histoire. Toutefois, quelques longueurs ont fini par me détacher du texte auxquels j'espérais me rattacher par la suite. Surtout que j'avais deviné l'un des gros retournements de situation avant la moitié du livre. Si la passion n'est pas revenue, j'ai apprécié le sentier obscur que l'autrice a choisi pour atteindre la fin de l'histoire et qui évitait une facilité scénaristique que d'autres n'auraient pas hésité à emprunter pour redorer l'image de l'antagoniste.

Plume est la fille de l'ancien ambassadeur du pays d'Orme. Logée dans les beaux quartiers de Seraën, elle se sent prisonnière des murs de la cité qui la protège de l'ennemi, Valacer. Alors, elle profite de la nuit pour se balader sur les toits. Elle brave l'autorité de l'Oméga en dessinant à la craie et en pénétrant dans les bas-fonds. Une liberté qui lui sera d'autant plus chère quand elle deviendra la fiancée d'Elias d'Aubrey, un héritier de la Ligue écarlate qui terrorise le peuple sous le joug de l'Oméga.

« Elle était devenue une voleuse des toits qui, à la nuit tombée, usait de l'obscurité pour dérober au gouvernement une part d'espoir. Un morceau de ciel étoilé qu'elle glissait sous son oreiller et qui l'accompagnait dans chacun de ses songes. »

Nous avons une héroïne pure dont les graines de la révolte ont germé grâce à une injustice et s'enracinent au fil de ses interactions avec Elias et les rebelles pour éclore en espoir. Cependant, nous sommes loin d'une donneuse de leçon éclairée sur tout. Intrépide, Éléonore est aussi fataliste et terriblement rêveuse. Les deux ne sont pas incompatibles. Lorsque la flamme de l'espoir vacille dans son coeur, il suffit du souffle d'une personne proche d'elle ou une situation inextricable pour la raviver. Sa détermination reflète la naïveté de la jeunesse, ce manque d'expérience et de lucidité qui permet d'envisager l'ensemble des conséquences d'un acte. Ainsi, elle apprendra à ses dépens (et à ceux des autres) que tout symbole de révolte ou toute solution empreinte de justice engendre des causes multiples, bonnes comme tragiques.

Elle apprend à danser dans cette vie grise avec Élias. Ce seigneur ténébreux est l'archétype du beau gosse méchant au passé douloureux. Manipulateur, sarcastique, violent, il ne comporte pas de réelle surprise par rapport à son évolution psychologique. Leur relation m'a à la fois plu et déplu. Les affronts, les joutes verbales et leurs omissions m'ont égayée par leur nature. La romance m'a laissée de marbre, car je pense qu'elle n'était pas nécessaire au développement de l'histoire. La psychologie de Plume qui accepte le mariage au début du roman uniquement par obligation dessinait une femme qui n'a pas besoin d'amour pour s'attacher aux autres. Honnêtement, je l'aurais bien vue agir de la même manière par amitié que par amour. Je n'ai pas cru au développement de ce enemies to lovers. Mais, La voleuse des toits reste un roman young adulte. Et comme la majorité des récits ciblant ce public la romance doit impérativement s'établir dans les pages. Je pense que ce genre peut se passer de ce trope, se départir de cette obligation. Une histoire d'amitié peut tout aussi être poignante que l'amour entre deux personnes.

Mis à part ce petit désagrément, j'ai adhéré au thème qui défende l'expression artistique et sa force symbolique. J'ai adoré la manière dont l'autrice a tissé ses trois lois dans son univers et l'intrigue, en dévoilant les réelles raisons de leur promulgation. Des règles qui s'arment de la propagande, de la censure pour faire régner la peur. Un système qui garde les chiens gémissants en laisse grâce à la haine de l'étranger. La guerre contre Valacer, la nation ennemie, démontre l'efficacité de l'utilisation d'une sorcière pour justifier les maux et les actes des tyrans.

« – Je n'ai pas peur de la justice des hommes, déclara Finhen. Elle n'est qu'une institution fragile qui, sous prétexte d'oeuvrer pour le bien, se révèle très souvent arbitraire. Elle a beau porter le nom de justice, elle n'est jamais juste… »

Le seul élément qui m'a dérangée concerne la notion de talent inné pour la peinture. Personne ne sort de l'utérus de sa mère un pinceau à la main et la capacité de reproduire le monde avec une perspective et des proportions parfaites. Affirmez ça, c'est éliminer toutes les heures, tous les jours, les mois, les années d'entraînement et d'assiduité pour arriver à dessiner correctement. Même les prodiges sont des amateurs sans répétition.

En bref, La voleuse des toits place son intrigue dans une ville emprisonnée par les ambitions d'un dictateur qui use de la haine de l'étranger et de la peur pour assouvir son emprise sur un peuple divisé. À travers les mésaventures de Plume et Élias, l'autrice dévoile le dessin préparatoire esquissé sur la toile de son monde en diluant progressivement les couches de peinture qui dissimulent les desseins de l'Oméga. Une histoire et un univers simple, mais divertissant, quoiqu'un peu long.
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
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"La voleuse des toits" est le premier livre écrit et auto-publié par l'autrice française Laure Dargelos ; et le second que je lis d'elle (le premier étant : "Prospérine Virgule-Point et le phrase sans fin".)
Ici, nous pénétrons dans une société moyenâgeuse sous dictature, régit par des règles prohibant toute forme d'art. Nous y croisons plusieurs personnages. Éléonore Herrenstein, la fille de l'ambassadeur qui court illégalement sur les toit la nuit. Élias Maugrey, héritier de la ligue Écarlate souhaitant devenir le prochain dictateur. Jack, courtier et ami d'Éléonore. Les princes maudits, deux frères rebelles et leur groupe cherchant à tout prix à renverser le régime.
Tout d'abord, le livre est assez gros : 671 pages. Pourtant, il se lit assez rapidement. La plume de l'autrice est belle et fluide, elle répète régulièrement des informations sur les personnages et les événements, ce qui permet de bien suivre l'histoire sans se mélanger, sans être pour autant redondante. Je trouve l'idée de base et les détails originaux même si les codes du genre sont présents (fantastique et je dirais un peu dystopie) alors si vous êtes habitués à en lire comme moi, il n'y aura pas forcément de grandes surprises. Même si les émotions seront clairement présente. de plus, le livre aussi qualitatif que si il était publié en maison d'édition. (Bon, les pages sont extrêmement blanche et peuvent piquer un peu les yeux mais c'est un détail.) L'histoire d'amour ennemies to lovers est bien amenée même si j'ai du mal avec certains comportements nocives (même si ils sont expliqués). J'ai aussi eu un peu de mal avec Éléonore, seul femme combative au milieu d'hommes comme si elle était une exception totale (appuyé par le personnage d'Élias) alors qu'elle a aussi des comportements néfastes envers des gens qui n'ont rien demandé (le fait que cela lui soit reproché et qu'elle ait une remise en question est particulièrement appréciable). Je trouves que ça donne trop une image des femmes fortes en tant qu'exception comparé à d'autres oeuvres dans lesquelles, bien que l'héroïne soit la plus mis en avant, d'autres personnages féminins secondaires démontrent une vraie force mentale et/ou physique, normalisant cela.
Au final, je le conseille fortement pour ceux.celles qui aiment ce genre, la littérature française et qui souhaitent soutenir une talentueuse autrice auto-éditée.
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Un one-shot mettant en scène le voyage dans le temps, le passé, la magie et l'aristocratie. L'univers est sombre, captivant et plutôt riche. L'intrigue est complexe avec de l'action et des révélations. Tout est bien mené et bien ficelé. L'histoire est prometteuse et mystérieuse. le rythme est plutôt lent et contemplatif mais ça ne m'a pas gêné. J'ai beaucoup apprécié la présence de l'art avec la musique et la peinture. L'idée de proscrire tout ce qui se rapporte au savoir, au dessin et à la musique est très originale. Trahisons, complots politiques secrets, morts, romance. La lecture est surprenante et il faut bien s'accrocher avec tous ses bouleversements de voyage dans le temps 😊
Les personnages sont complexes, travaillés et assez nuancés. Éléonore est courageuse et intelligente. Elias est un anti-héros comme on en voit peu. C'est un personnage ambivalent et mystérieux qu'on aime et déteste car il a de mauvais côtés mais a aussi un bon fond 🙂
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ce livre attendait dans ma liseuse depuis un sacré moment, j'en avais déjà entendu du bien au moment où je l‘ai téléchargé et cela à continuer lors de sa parution en format relié il y a peu. Ce qui m'a poussé à enfin y mettre mon nez. Il m'a fallu énormément de temps pour me plonger dans le récit, pourtant l'univers est bien pensé, détaillé. La trame est travaillée et l'histoire vraiment attirante. Nous suivons ici une jeune femme bougeoise qui va se retrouver confronter à un drole de voyage qui va faire sauter un certains nombres de ces préjugés et reveler des secrets de familles, le tout avec tut de même une pointe de danger, des péripeties et un bon plot-twist. Avec tout ça, où est le problème me direz vous? et bien je ne sais pas, peut être n'étais ce pas le bon moment pour moi de lire ces pages.Toujours est il que je suis restée insensible à ce récit.
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