J'ai repoussé la lecture de ce livre jusqu'à finalement me décider il y a quelques temps parce que j'essaie de rattraper mon retard sur mes séries. Comme je n'aime pas laisser tomber en cours de route, j'ai décidé d'aller au bout même si je n'étais pas particulièrement fan de l'univers. Au final, j'ai eu une bien bonne surprise avec un dernier tome qui m'a davantage plu que les autres.
Dans celui-ci, Michael et ses amis se font des alliés mais aussi de nouveaux ennemis. Les motivations et buts de chacun se dessinent et il est temps pour notre héros de choisir son camps et de se battre. C'est dans un univers mi-réel mi-virtuel que se déroule cet acte final au cours duquel Michael fera tout pour sauver la race humaine de l'invasion virtuelle.
Je suis toujours assez confuse au niveau de l'univers, je pense que j'aurais moins de difficultés avec des films que des livres, mais cette fois cela ne m'a pas empêchée d'apprécier ma lecture. Je me suis sentie plus à l'aise qu'avec les deux premiers tomes, peut-être parce que cette fois je m'y suis plus ou moins retrouvée et que j'ai réussi à différencier le réel du virtuel (plus ou moins…) Mais je persiste à penser que ce monde et cette ambiance ne sont pas faits pour moi.
Fort heureusement, les personnages, eux, m'ont séduite. Je regrette qu'ils ne soient pas assez exploités mais j'ai quand même été ravie de retrouver Bryson, mon personnage préféré, et j'ai même fini par beaucoup aimer Michael à un certain point de l'histoire.
Ce troisième opus se lit avec beaucoup de facilité, mieux que les deux autres. Aussi, les sujets qui y sont abordés, ou sous-entendus, sont assez intéressants. Je pense l'avoir déjà mentionné dans mes deux précédentes chroniques mais je le redis : l'intelligence artificielle et les risques du virtuel combinés au désir de pouvoir sont bien représentés dans ce livre.
Je ne peux pas m'empêcher de comparer cette série avec L'Epreuve, que j'ai tant aimée, et je suis forcée de constater que celle-ci n'est pas un coup de coeur, elle, et que j'ai moins accroché. Mais je ne peux que reconnaître la créativité de
James Dashner et sa plume fluide. Et si cette saga ne m'a pas transcendée, je pense qu'elle peut plaire aux amateurs du genre. D'où cette note élevée qui ne correspond peut-être pas à mon appréciation mais que j'ai voulu objective.
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