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Critique de 1967fleurs


C'est autour d'une ballade livresque que j'ai découvert « Au grand Lavoir » de Sophie Daull.

Je n'ai pas hésité un seul instant à m'en emparer !

Je connais cette auteure depuis quelques années, après avoir lu « Camille, mon envolée » puis « la Suture ».
La compréhension de ce dernier opus est indissociable de ces deux lectures car l'auteure y mêle par fragments fiction et réalité alors je n'en parlerai pas dans les détails car ce serait dévoiler les mystères de ce livre. Cet ouvrage peut aussi être lu indépendamment mais là il y aura un pan de l'histoire qui vous échappera….

Sophie Daull se met dans la peau de cet ex-taulard, qui a purgé 18 ans de prison suite à un viol puis le meurtre de sa victime. Il est maintenant réinséré et est jardinier à la ville de Nogent le Rotrou. Sa vie va basculer un soir devant sa télévision…

La construction de ce livre est particulière, elle est à trois voix, nous écoutons celle de cet employé des espaces
verts, -qui mène une existence relativement tranquille-, celle d'une auteure en tournée pour la promotion de son livre, puis du narrateur pour nous compter la fin de cette histoire.

« j'irai au grand lavoir là-bas, où la mémoire se récure contre le granit rugueux, où la langue se rince au torrent qui mousse comme un savon d'encre, où la fiction fait javel. Je regarderai l'eau crasseuse s'écouler dans une grande synovie de mots et je laisserai sécher les éclaboussures au soleil de la consolation »

Au grand lavoir, c'est la grande lessive c'est décapant…et ça règle les comptes….
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