L'attentat (BD)

Je n'ai pas lu le roman de Yasmina Khadra dont est tiré cette Bd. Je ne connaissais donc rien de cette histoire ... J'ai aimé suivre le personnage d'Amine dans sa quête pour comprendre ce qui a poussé sa femme, palestinienne à commettre cet attentat ! Pourquoi est elle devenue une kamikaze ? A travers ses rencontres, on "comprend" les différentes opinions, la différence d'idéologie des protagonistes ... Parfois très difficile à entendre !

C'est à la bibliothèque qui m'a été donné de découvrir ce roman graphique et dès les premières pages le sujet m'a immédiatement accroché.

Je savais qu'il s'agissait d'une adaptation du roman de Yasmina Khadra mais pour une fois je me suis laisser tenter d'abord par le roman graphique.

Les dessins sont très agréables à regarder et nous permettent de suivre aisément l'intrigue. La première partie du roman est facilement accessible et compréhensible de mon point de vue, mais la deuxième partie s'est avérée pour moi bien plus complexe à saisir.
En effet, l'exposition des différentes opinions, idéologies des personnages me sont parfois apparues assez floues.

La raison est bien évidemment mon manque de connaissance sur le sujet.
Est-ce que la lecture du roman apporte plus de précisions sur les causes et les conséquences du conflit ? Je l'espère car cela me permettrait de mieux appréhender les objectifs de chacun.

Ce roman graphique sera indéniablement à relire après le roman.

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Je connaissais de nom le célèbre roman de Yasmina Khadra, sans pour autant savoir de quoi il parlait... Il s'agit de l'histoire d'Amine Jaafari, arabe et nationalisé israélien, et son épouse Sihem, palestienne comme lui, qui vivent à Tel Aviv. Amine y exerce la fonctionne de chirurgien, et tout se passe bien pour lui, jusqu'à ce qu'un attentat dans un restaurant fasse dix-neuf victimes... il apprend ensuite par la police israélienne que la coupable est sa femme. Amine plonge alors dans l'horreur et veut comprendre à tout prix comment sa femme a pu devenir une kamikaze...

N'ayant pas lu le roman, je ne saurais dire si l'adaptation est fidèle ou non. Mais quelle claque ! Loïc Dauvillier m'a entraînée en plein conflit israélo-palestinien, dans cette guerre qui n'en finit pas et qui fait des victimes des deux côtés... Et surtout, je comprenais Amine et son envie de découvrir ce qui s'était passé. Lui qui n'avait jamais vraiment réfléchi à ce conflit, il s'est retrouvé embarqué et confronté à la réalité.

Le texte permet de mieux appréhender la situation dans ce(s) pays, et les illustrations de Glwen Chapron sont d'autant plus marquantes. On y retrouve toute la brutalité du récit, jusqu'à cette scène finale qui est la plus frappante...

Il n'est pas évident d'adapter un roman qui aborde le conflit israélo-palestinien, le racisme et le prosélytisme religieux sur à peine plus de 150 pages, mais l'essentiel semble être là. Il n'y a pas vraiment de parti pris, c'est à nous de nous faire notre idée.
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Il s'agit ici de l'adaptation du roman de Yasmina Khadra.

Je n'avais pas lu ce roman, je ne savais donc pas de quoi il parlait. Mais j'ai été assez touchée par cette histoire. Ou du moins au début de l'histoire. Nous suivons ici l'histoire d'Amine Jaafar, un chirurgien arabe naturalisé israélien qui apprend un jour que sa femme est morte dans un attentat kamikaze. Mais là où commence le cauchemar, c'est lorsqu'il apprend que le kamikaze, c'était sa femme. C'est un sujet brûlant dont nous parle cette bande dessinée (et le roman avant elle), un sujet toujours d'actualité, un sujet sérieux pour une bande dessinée sérieuse. Autant au début, j'ai accroché, mais il y a un moment où je me suis perdue. Amine cherche à comprendre comment sa femme a pu se transformer en kamikaze sans qu'il s'en rende compte. La, j'arrivais encore à suivre. Et puis tout à coup, il part dans un endroit pour rencontrer quelqu'un qu'il connait. Pourquoi il veut le voir, on ne sait pas trop. Il se retrouve prisonnier, puis dans un endroit avec des membres de sa famille manifestement. Sur cette partie j'ai vraiment eu du mal à suivre.

Pour ce qui est du graphisme, je ne dirais pas que les dessins sont magnifiques, mais ça passe. Je ne suis pas fan, mais je dois reconnaitre qu'ils sont réalistes. 144 pages, c'est probablement nécessaire lorsqu'on adapte un roman en bande dessinée, mais j'ai trouvé que cela faisait trop. Probablement parce que je me suis perdue dans l'histoire, du coup, je m'en suis lassée. Je me suis forcée à la lire d'une traite parce que je n'aime pas m'arrêter au milieu d'une bande dessinée, mais je l'ai trouvé vraiment trop longue.

Pour conclure, cette bande dessinée m'a légèrement déçue, l'histoire commençait bien (dans le sens où elle était intéressante) mais était peut-être trop compliquée pour être adaptée correctement en bande dessinée. J'envisage néanmoins de lire le roman, un de ces jours, si j'ai le temps. le roman contient peut-être des détails qui me permettraient de comprendre ce que j'ai loupé.

J'avais envie de lire cette adaptation d'un ouvrage de Yasmina Khadra, dont le nom ne m'est pas inconnu mais que je n'ai jamais lu le moindre texte. C'est donc tout à la fois un moyen de commencer à découvrir l'auteure mais aussi à ne pas m'embarquer dans des livres trop épais.

Le récit est un peu ce que j'attendais, et globalement je n'ai pas eu de surprises dans le déroulé. C'est la découverte d'un mari qui ne connaissait pas autant sa femme qu'il le pensait, et qui découvre un autre monde parallèle à celui qu'il connaissait, bien propre et bien rangé. Un monde fait de violences, de guerre et de volontés contrariés. Yasmina Khadra nous parle de ce lieu siège d'un déchainement de violence depuis maintenant près de 80 ans, la Palestine et l'Israël. Ici, nous verrons le racisme latent envers toute personne qui sont assimilés aux terroristes (comprenez : les musulmans), et bien sur la problématique de deux camps parfaitement certains du bien fondé de leurs actions. Représailles d'un bout à l'autre, réseaux clandestins et police secrète qui tente de tout surveiller ... Une vraie guerre qui prend tout le monde dans ses filets sans faute.

Cela dit, je ne suis pas plus emballé que cela par le récit non plus. La fin, un peu plus rude, m'a surprise, mais elle n'est pas non plus d'une originalité folle. La BD a le mérite de nous parler à hauteur d'humain de ce conflit qui dure depuis bien trop longtemps, mais sans qu'il n'y ai plus. Pas de propos sur comment régler la question (une preuve de lucidité, sans doute), mais pas non plus de propos plus large politiquement. C'est une question simple sur l'engagement de chacun dans la foi et dans ses croyances, jusqu'à accepter la mort pour servir une cause qui nous dépasse, pense-t-on. Certes, c'est d'actualité et cela nous permet de mieux comprendre ces idiots près à se faire péter, mais en même temps je trouve qu'on ne dépasse pas trop ce cadre-là. J'aurais aimé plus.

Le dessin est fonctionnel, mais je dois dire qu'il ne m'a absolument pas marqué. Comme s'il était un simple véhicule de l'histoire et de l'idée, sans grande originalité ou audace dans la construction des pages. C'est un peu ... "plat", sans méchanceté. Pas vraiment convaincu.

Ce que j'en garde, après lecture de cette BD, je me dis que finalement la situation de cette région du monde évoluera avec le changement climatique, puisqu'elle risque fort de devenir invivable. Au moins on aura résolu le conflit !

Amine Jaafari est un chirurgien de renom à Tel Aviv. C'est un palestinien naturalisé israélien qui vit tranquillement avec son épouse Sihem lorsqu'un attentat suicide vient tout faire basculer. Son meilleur ami Naveed, policier de son état annonce à Amine que sa femme est à l'origine de ce terrible événement qui a couté la vie à 19 personnes. C'est alors une descente aux enfers pour cet homme, qui va débuter un pèlerinage pour essayer de comprendre les origines de la radicalisation de sa propre femme sans qu'il s'en aperçoive.

Adaptation du roman à succès de Mohammed Moulessehoul, écrit sous le pseudonyme de Yasmina Khadra, cette bande-dessiné nous plonge dans l'univers des tensions entre juifs et arabes en Israël. Auréolé de nombreux prix, ce roman écrit en 2005 a été adapté au cinéma par Ziad Doueiri et est sorti en salle en 2013.

Parallèlement à ce film, un autre projet sous forme de roman graphique a vu le jour en France en 2012. Je dois avouer que le coup de crayon de Glen Chapron n'a pas d'emblée attiré mon attention. Je n'ai pas particulièrement aimé les dessins qui se veulent réalistes et assez fouillés, sans véritable cachet. Les couleurs baignées de chaleur et de soleil écrasent les personnages et ne les mettent pas assez en relief. Même si le dessin et les couleurs font beaucoup dans une BD, c'est grâce à l'histoire que personnellement, je l'ai lue jusqu'au bout.

En effet, c'est en persévérant dans la lecture que j'ai été accroché par le scénario très poignant et d'actualité. J'avoue que je n'ai pas lu l'oeuvre originale de Mohammed mais l'adaptation de Loïc Dauvillier m'a plongé dans cette ambiance emprunte de violence et de tensions entre les Israéliens et les Palestiniens. le roman graphique mélange drame personnel et drame politique sans jamais prendre parti pour une idéologie.

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