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Critique de liliaza


Je n'ai pas acheté ce livre. On me l'a offert. Mais je crois que je l'aurai acheté quand même rien que pour la note de Stephen King "Troupe 52 m'a terrifié. Âmes sensibles s'abstenir". J'adore Stephen King donc le fait qu'il ait aimé ce livre m'a intrigué. Je l'avoue les 200 premières pages m'ont un peu ennuyé. Je voyais où l'auteur voulait nous amener mais pour autant je n'étais pas sur de vouloir le suivre. Mais je n'aime pas abandonner les livres alors j'ai lutté. Grand bien m'en a pris !
Ici nous avons le cliché des scouts qui grandissent. C'est leur dernière randonnée car les ados n'ont plus envie de réfléchir à comment faire un feu. Ils préfèrent regarder sous les jupes des filles. On trouve les stéréotypes des adolescents : la forte tête, le colérique, son ami patient qui le soutient, le nerd et …le psychopathe. Et c'est surtout quand ce dernier, Shelley, s'est vraiment montré sous son vrai jour que je suis rentré dans l'histoire. On n'est plus dans une banale histoire d'infection. Il y a deux menaces : le ver qui vous ronge le corps et vous oblige à dévorer tout ce que vous trouvez et Shelley qui joue avec les scouts. Là on passe de l'horreur au thriller psychologique. Puis on revient à l'horreur et inversement. Et j'ai aimé ça. Il y a une réelle idée derrière la création de ce personnage. Qui est le plus dangereux : le ver ou l'homme ? Alors c'est sur que certains passages donnent la nausée. On ne peut empêcher un rictus de dégoût s'afficher sur notre visage. Mais il y a aussi les adolescents face à la peur de la mort. Et là on nous montre bien que « ce n'est pas comme dans les films ».
Nick Cutter ou plutôt Craig Davidson a rendu un hommage à Stephen King et notamment à Carrie. Il lui a emprunté le fait d'entrecouper les chapitres par des extraits de journaux ou de procès qui ont lieu après la catastrophe de l'île. C'est une méthode que j'apprécie dans un livre. Cela nous permet de voir un regard extérieur sur la situation. Après le désavantage principal est que ça coupe l'huis-clos. le lecteur peut reprendre son souffle. Ça casse un peu le rythme mais c'est un mal nécessaire si on veut offrir aux lecteurs la véritable histoire du ver infectieux.
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