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Critique de gonewiththegreen


L'auteur n'a pas d'enfant.Mais il va s'en inventer un avec qui il va dialoguer un soir sans électricité, à la lumière et la chaleur d'un feu de bois. Avec cet enfant imaginaire, il va se lancer dans l'introspection, jeter un regard sur sa vie, son corps, sa famille, sa ville, Naples, ses passions, ses lectures...

Court roman, d'une densité incroyable. Comme à chacune de mes rencontres avec Erri de Luca, je suis subjugué par cette écriture si poétique , si précise.
En contre partie, la moindre seconde inattention me laisse sur le bord des mots, à les contempler sans les comprendre, à chercher un sens au texte.
Car ce livre me semble exigeant, beaucoup plus que l'excellent @impossible qui vient de sortir.
Ici , il n'y a pas de trame . juste un dialogue entre l'auteur et son fils imaginaire (qui est aussi doué avec les mots que l'auteur !). On passe des années de luttes ouvrières aux escalades en montagne , de l'ascension du Vésuve à l'admiration de Borgès.
Peu importe, chaque mot est source d'admiration , chapeau à la traduction au passage, mais aussi matière à réfléchir , à faire soi même son introspection.
On est pris dans le tourbillon des pensées de l'auteur , comme au jeu de l'oie où le lancer de dés va engendrer l'aléatoire.
Un vrai moment de littérature, où le, style et les mots magnifient la pensée.
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