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Critique de austen


Je tiens d'abord à remercier les éditions du Cherche Midi pour ce très joli livre. En effet la couverture et les quelques illustrations sont vraiment belles. J'aurais vraisemblablement été attirée par ce livre déjà en le voyant en librairie.

Les dieux du Tango raconte, au travers de l'histoire de musiciens, les origines du tango. La musique accompagne les héros tout au long du roman, et bien que je ne connaisse pas bien cette musique, pendant toute la lecture j'avais en tête les quelques morceaux que je connais (tendance Piazzolla:-))
C'est également et surtout l'histoire de Leda, toute jeune immigrée italienne arrivée peu avant la 1ere guerre mondiale à Buenos-Aires pour y rejoindre son époux, Or Dante, l'époux, est mort avant l'arrivée de Leda. le seul viatique de la jeune femme est un violon qui était destiné à Dante.

Elle décide, à la surprise de tous, de rester en Argentine, seule. Pour gagner sa liberté et ne pas finir comme les autres femmes seules à Buenos-Aires, elle prend les vêtements de son mari, son violon et part s'installer loin de ceux qui la connaîtraient.
Elle trouve du travail, en tant qu'homme et finit par jouer de ce violon qu'elle n'avait jamais eu le droit de toucher. Elle fera même partie d'un groupe de tango.
L'histoire est vraiment intéressante : on voit la vie des immigrés au jour le jour, et aux travers du regard d'une personne pour qui tout est risqué ; une femme qui se fait passer pour un homme au début du XXe siècle c'est plutôt culotté (le jeu de mot est involontaire), à tel point qu'à certains passages, j'avais du mal à y croire.
Du coup j'ai lu la fin du livre les sourcils froncés en me disant que, quand même, cette Carolina de Laurentis nous prenait pour de canards sauvages…
Et puis j'ai lu les remerciements de l'auteur (oui, je lis même les remerciements quand j'aime un roman:-)), et elle y parlait d'un certain Billy Tipton. J'avoue que je ne connaissais pas mais je suis allée voir sur internet….Ça m'apprendra à sous-estimer la réalité : Carolina de Laurentis n'avait rien inventé !

Ce qui également est très intéressant dans ce roman, c'est l'omniprésence de la musique ; même si on ne connaît pas le tango, à la fin du roman on a une bonne idée des débuts de son histoire, et personnellement, j'ai écouté des morceaux de Carlos Gardel et d'autres moins connus (je rends une nouvelle fois hommage à la toile) histoire de me mettre dans l'ambiance.

Pour les amoureux de l'Argentine, pour les amateurs d'histoires fortes et aussi pour ceux que la musique aide à respirer.
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