AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,75

sur 74 notes
5
11 avis
4
21 avis
3
7 avis
2
1 avis
1
0 avis
A neuf ans, Léon est un petit garçon métis, raisonnable, courageux. Son papa est parti, et il n'a plus de nouvelles depuis longtemps. Sa mère, après une liaison avec un homme marié, vient de mettre au monde un petit garçon, Jake. Mais elle perd pied rapidement, et a du mal à assumer ses responsabilités de maman. Elle est aidée par une voisine, Tina, mais celle-ci appelle les services sociaux lorsqu'elle s'aperçoit que les enfants n'ont plus ni soin ni nourriture. Confiés à une mère d'accueil aimante et dévouée, les deux frères sont séparés lorsque le plus jeune est adopté. Dès lors, Léon est obsédé par l'idée de retrouver son petit frère.
Un roman qui se lit facilement, même si on a envie, de temps en temps, de claquer la maman et les assistantes sociales. C'est bien écrit, mais même si je suis allée au bout, il y a quelque chose qui manque dans ce roman. C'est peut-être un peu caricatural, ou alors il y a peut-être un air de déjà vu ?
Commenter  J’apprécie          10
J'ai lu ce livre dans le cadre du match de la rentrée littéraire Priceminister.
J'ai été séduite par la quatrième de couverture et j'avais très envie de découvrir la plume de Kit de Wall.

L'histoire se déroule en 1980, nous découvrons la vie de Leon, un garçon métisse de 9 ans. Il vient d'avoir un demi frère, Jack/Jake qui, contrairement à lui, a la peau blanche et de grands yeux bleus. Leur maman Carol fait une dépression post-partum. Leon va essayer tant bien que mal de s'occuper de son petit frère mais les deux enfants finissent par être placés en famille d'accueil.

Dans les premiers chapitres j'ai eu du mal au niveau de la narration.
Kit de Wall a choisi de faire parler Leon. Une narration enfantine, pour un enfant très débrouillard pour son âge. Et au fil des pages la magie a opéré et je me suis attachée à ce petit garçon.

Des thèmes forts sont abordés : l'adoption, le lien fraternel, le racisme. J'ai été touchée par tout ce que vit Leon et Kit de Wall fait passer à merveille ses sentiments et émotions.

C'est un roman poignant qui est très bien écrit mais (et oui il y a un mais) j'ai été déçue par la fin que je trouve un peu baclée. Cela reste néanmoins une belle nouveauté pour cette rentrée 2016 !
Commenter  J’apprécie          00
L'avis de Yesmine

Leon est un petit garçon autonome depuis son jeune âge, il a une mère présente physiquement mais qui a besoin que l'on s'occupe d'elle psychiquement. Après avoir été abandonnée par le père de son enfant, elle se laisse aller jusqu'à se droguer aux médicaments et ne plus vivre que pour elle. Leon va devoir une nouvelle fois se débrouiller seul mais là, il doit aussi gérer son petit frère de quelques mois. Il va donc gérer : cuisine, entretien de la maison, changement des couches, préparation des biberons…à la manière d'un enfant de 9 ans.

Après avoir été placé, Jake a la chance d'être un bébé blanc alors que Leon est un enfant métis de 9 ans, il sera donc vite placé et adopté dans une nouvelle famille. Mais Leon, lui, va rester avec Maureen au gros ventre, il va tous tenter pour retrouver son frère.

L'histoire est racontée par Leon lui-même, un discours touchant. de nos jours, les critiques se font facilement sur l'éducation des enfants, sur la façon dont les enfants sont habillés… Mais finalement que sait-on de ces parents, selon nous indignes et démissionnaires ? Nous sommes projetés dans une vision d'un petit garçon aimant sa maman, on est attendri et touché par ce récit. Leon aime sa maman et nous le fait comprendre et ressentir.

Leon pense à tout le monde mais selon lui personne ne pense à lui et ne prend jamais son avis en compte…ni Maureen, ni les assistantes sociales, ni ses nouveaux amis…
Le plus dur est d'entendre que l'on parle de sa maman et le plus souvent en mal, on la voit s'enliser dans la dépression, délaisser ses enfants… On a envie de le crier à Leon et de lui faire comprendre que sa maman ne sera plus présente.

Une histoire qui m'a émue au plus haut point, je ne suis pas déçue de ce livre.

Lien : http://romansurcanape.fr/je-..
Commenter  J’apprécie          00
Leon a 9 ans lorsque son père s'en va et que sa mère tombe en dépression post-partum. IL va alors prendre sur lui pour faire vivre sa petite famille : il va s'occuper de son petit frère Jake, et de sa maman Carol. Et puis les services sociaux vont avoir vent de leur précarité et les deux frères se retrouvent placés en famille d'accueil chez la plus formidable des personnes Maureen. Mais Maureen n'est censé être qu'un placement provisoire et d'autres épreuves attendent le petit Leon.
Je ne veux pas en dire trop pour ne pas gâcher les surprises mais je me suis laissée portée par les aventures du petit Leon sans ressentir de longueurs. Je suis contente de ne pas avoir relu le résumé juste avant de le commencer parce que je trouve qu'il en dit beaucoup trop.

Je m'appelle Leon, c'est aussi la quête d'identité d'un petit orphelin métisse dans l'Irlande des années 80 où avoir la peau foncée n'était pas vraiment un atout. Mais Leon est déterminé, il a prouvé par le passé qu'il est capable de s'occuper seul d'un bébé et de sa maman et ne comprend pas pourquoi ils devraient être séparés. C'est touchant de voir un petit bout de chou qui a déjà de telles responsabilités devant lui alors qu'il devrait juste être chouchouté par une famille.

Je m'appelle Leon est une histoire vraiment touchante qui ne peut laisser indifférent. J'ai été émue par la solitude, la colère, la tristesse qu'a pu éprouvé ce petit garçon qui a du mal à trouver sa place. Heureusement, ce roman reste optimiste. On n'est pas dans un monde utopique où tout le monde peut avoir une happy-end mais quand même. J'ai été contente de voir qu'il existe quand même des personnes humbles qui ont le courage de prendre des enfants en détresse sous leur aile.
Je m'appelle Leon, c'est une belle histoire sur la famille, sur toutes les formes de familles, celle du sang qui ne disparaît jamais vraiment et celle du coeur qui met du temps à se mettre en place mais qui est tout aussi importante.
Lien : http://ibelieveinpixiedust.b..
Commenter  J’apprécie          20
Je ne parlerai pas ici de coup de coeur mais bien de coups au coeur, car ce roman est tellement violent qu'il est important de le lire et qu'on a envie de continuer à suivre Leon dans sa vie, avec une fin qui n'est certes pas un Happy End mais comment en serait-il autrement dans ce quotidien où il vit? Il faut faire avec comme on dit, et être courageux. Bref, je ne vais pas vous parler plus longuement de ce récit qui, vous l'aurez compris, m'a convaincu de la première à la dernière page, avec une narration externe à l'histoire car être dans la tête d'un enfant de 9 ans n'est pas facile pour comprendre la complexité de cette situation, avec une écriture rythmée, douce et en même temps vraisemblable. Lisez-le, laissez lui sa chance et découvrez la vie de Leon, une vie dont vous ne ressortirez pas indemne.
Lien : https://booksetboom.blogspot..
Commenter  J’apprécie          10
Leon a 9 ans quand son petit frère Jake vient au monde. Mais très vite, il se retrouve à devoir s'occuper de lui à la place de leur mère car elle ne se lève plus, ne mange plus, ne se lave plus. Elle fait une dépression. Alors les enfants sont placés, et Jake part rejoindre une famille d'accueil. Car il est blanc, et Leon est métis dans un pays qui pratique la ségrégation…

Je m'appelle Leon était très intriguant, de part sa couverture (que j'adore), et son résumé. Mais au final, je me suis lassée et je suis passée à côté. Tout a commencé avec le ton enfantin employée qui m'est vite passé au dessus de la tête. Après la première centaine de pages, j'étais déjà plus réticente à retourner à ma lecture en me souvenant la plume de l'auteure. Et puis les longueurs sont vite arrivées, et je me demandais où j'allais.

Puis il a été question des personnages. Seul Leon est abouti. On ressent son mal-être qu'il exprime comme il le peut (colère, mensonges, vols…). Pour les autres, l'auteure n'est pas allée au bout des choses. Il leur manque quelque chose, pour les rendre moins lisses, moins prévisibles. On ne rencontre que des adultes, tous construits sur le même schéma : au début ils plaisent à Leon, il a un intérêt pour eux, puis le déçoivent à des degrés différent.

Quant au sujet du racisme, ce n'est qu'une notion au début, des sous-entendus. Et plus on avance, plus Leon grandit et plus on touche à des questions plus sérieuses (émeutes, violences policières…). Mais on reste encore une fois trop en surface, l'auteure ne va pas au bout des choses. J'ai eu l'impression qu'elle faisait en sorte de rester en retrait de son histoire, de l'Histoire…

Mais globalement, je suis passée à coté de l'intrigue. Car j'attendais le fameux moment du résumé de la quatrième de couverture, où « Il [Leon] décide de passer à l'action », qui arrive tellement tardivement, et d'une façon dont je ne m'attendais pas – je ne l'attendais plus – que j'en étais plus déçue qu'autre chose.

En bref, j'en attendais tellement plus. J'attendais des personnages aboutis, la question du racisme traitée plus au profondeur, au final je suis restée en surface du début à la fin malgré des thèmes qui me plaisent en général.
Lien : http://iletaitunefoisouat.fr..
Commenter  J’apprécie          10
J'ai lu ce livre dans le cadre du match de la rentrée littéraire Priceminister.

Le moins que je puisse dire c'est que ce fut une lecture laborieuse. Pourtant la quatrième de couverture était prometteuse.

On rencontre Léon qui a neuf ans et qui essaye de pallier les manquements de sa mère en s'occupant d'elle et de son petit-frère Jake, qui vient de naitre. Il va être confier aux services-sociaux et placer avec son frère en famille d'accueil, chez Maureen. Jake est adopté mais Léon reste chez Maureen.

Ce roman s'est déabord un petit garçon qui doit se comporter comme un adulte au départ pour que lui, son frère et sa mère vivent correctement. Mais si le comportement est adulte, il reste un enfant dans sa tête. Ses réflexions le prouve tout au long du roman.

Mais ce roman est passé à côté de quelque chose. L'auteur nous parle de la lutte contre la ségrégation au Royaume-Uni il y a trente ans. Mais elle ne le fait qu'au travers des personnages secondaires que Léon rencontre épisodiquement. Cela aurait pu apporter de l'action à ce roman qui en manque cruellement.

L'action clé énoncé dans le résumé à savoir la recherche de Jake par Léon arrive bien trop tard dans ce roman. Il faut en effet attendre le dernier quart du livre pour la voir apparaitre, les longueurs se multiplient avant d'atteindre cet épisode.

L'ensemble de ce roman nous raconte la vie de ce petit Léon et comporte peu d'action, c'est un roman trop contemplatif à mon goût.

En bref, un roman bien trop lent avec un personnage immature et une action qui se met en place bien trop tardivement. Un roman contemplatif qui n'a pas su me séduire.
Commenter  J’apprécie          00
Léon est un petit garçon attachant et intelligent. Et sa tristesse n'a d'égale que la distance qui le sépare de son petit frère adoré et de sa maman. Livré à lui-même, ballotté entre plusieurs foyers, il tente d'appréhender le monde qui l'entoure avec sa compréhension d'enfant. Et le regard qu'il porte sur le monde des adultes est sans appel. Il n'a connu que des adultes insensibles, menteurs, prêts à inventer n'importe quoi pour le rendre docile et qui l'ont tous abandonné. Pourtant, l'enfant n'a pas un mauvais fond et s'efforce de respecter les règles, mais il se sent seul et mal aimé. Il n'aura évidemment qu'une envie, celle de s'enfuir, de retrouver son frère et sa mère pour former à nouveau une vraie famille.

Je m'appelle Léon est un roman tendre et émouvant qui m'a profondément touchée. Il témoigne de la grandeur de l'attachement qui unit un enfant à ses parents et à sa fratrie mais aussi de son propre besoin d'affection et d'attention. Ce roman souligne également le travail formidable des familles d'accueil, qui n'ont pas toujours la vie facile mais qui donnent tout leur amour et leur temps pour aider ces enfants déracinés à grandir. Pour Léon, la base solide d'amour sur laquelle il pourra se reposer s'appelle Maureen.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
Commenter  J’apprécie          40
Léon, 9 ans, vient d'avoir un petit frère.Nous rencontrons la famille - ils sont 3 seulement - à la maternité. Léon est métis, et sans père... Jake, le nouveau-né est blanc, là aussi le père se défile. Échec total pour Carol qui s'enfonce dans une déprime dévastatrice.

Très vite, Léon qui gérait un peu tout dans la maison, et surtout le bébé, se retrouve en famille d'accueil. Avec Jake. Coup de chance il est chez Maureen qui est vieille et plutôt sympa. Et voilà l'histoire de Léon, enfant placé. Mais la vie n'est pas facile lorsque l'on est métis, sans famille et que cette vie nous met des bâtons dans les roues.

Une galerie de personnages intéressants donnent du rythme à cette histoire, on ne peut qu'aimer Maureen et sa soeur qui prend le relais. Et puis il y a les gens des services sociaux, pas toujours à la hauteur. Mais l'existence est décidément bien compliquée pour cet enfant, courageux, colérique - un peu- et chapardeur. Sa rencontre avec un vélo, et un homme qui cultive son jardin changeront la vie de ce petit garçon opiniâtre. Lui qui n'a un désir, vivre avec Jake dont il s'est occupé et qui a besoin de lui. Mensonge des adultes et désespoir d'un enfant à qui on arrache le petit frère - adoptable car blanc et tout petit. Il faut savoir encaisser lorsque l'on n'est pas tombé du bon côté et la colère et le désespoir ne sont jamais très loin.

Un livre que l'on dévore rapidement. L'écriture est simple, il y a quelques longueurs mais on ne peut que s'attacher à ce garçon écorché vif et courageux. ça cogne fort dans cette histoire, touchante mais jamais larmoyante. On s'amuse des dialogues, on sourit même si le sujet ne prête pas à rire.

Léon nous raconte sa vie bouleversée, la voix des adultes s'en mêle. Une plongée dans l'Angleterre des années 80 qui nous raconte des vies cabossées et des destins piétinés.

Un premier roman intéressant qui devrait plaire aux lecteurs de la bibliothèque.

Le petit plus : l'originalité des titres des chapitres, un dessin qui les résume et à chaque page une silhouette sur un vélo. Pédaler pour fuir le quotidien?

Livre reçu dans la cadre des "Matchs de la Rentrée Littéraire" . Merci à Priceminister.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai au départ été intriguée par la couverture, que je trouvais à part, assez intrigante et elle représente bien le roman. Il y a un côté très à part à cette histoire, il y a une simplicité, un côté intimiste (je le ressens ainsi).

Ce livre raconte l'histoire de Leon, un petit métis qui va se retrouver déraciné bringuebaler dans une vie bien compliquée par son âge, avec une mère fragile qui oublie de s'occuper de lui, tombe dans la dépendance, il va également devoir gérer son demi-frère qui est encore un bébé. Assez rapidement on est un peu pris aux tripes, l'histoire est dure, le quotidien de cet enfant et cette histoire… je me suis souvent sentie remuer pour lui. La narration qui reste centrée sur un enfant jeune donne une certaine distance, évite les mots crus et les plus durs (comme overdose, au hasard…). Ce qui va conduire à un placement des deux enfants et tout un long cheminement au milieu des services sociaux, le placement temporaire ou l'adoption, le retour à la maison ou pas auprès d'une mère trop fragile…

En fait j'ai un avis assez complexe sur le roman, sûrement parce qu'il est complexe. Il y a une simplicité, pour respecter l'âge de Leon, même si en réalité à certains moments le ton devient plus grave, poétique… des fois, ça semblait moins vrai, moins juste, un peu trop pour un garçon de cet âge alors que par moment j'ai trouvé le livre d'une justesse bouleversante.

L'histoire se déroule en Angleterre, dans un contexte particulier au milieu d'affrontements raciaux, il y a un contexte assez fort qui entre en résonnance avec celle de Léon qui est un petit métis, qui se retrouve au milieu d'un monde dont la réalité est des fois très dure. Surtout vu les émeutes raciales qui se jouent tout autour de lui, justement mises en lumière par l'auteur à travers un regard enfantin.

Il y a une belle galerie de personnages dans ce livre, de nombreux détails tendres, vrais, justes qui sonnent terriblement réels. Les relations se construisent par petites touches, rencontres successives on suit l'évolution des personnages et on y croit, c'est l'énorme point fort de ce roman.J'ai cru dans tous les personnages, à cette mère fragile, à ce petit Léon perdu et en colère, les services sociaux plus ou moins investis, compatissants, sans que ça tourne au caricatural.

Ce n'est pas un coup de coeur, car il y a vers le milieu du roman une redondance, dans les événements, les lieux… je me suis une peu ennuyée j'ai eu du mal à garder mon attention, car justement le cheminement devient redondant par rapport à un rebondissement de l'histoire (difficile d'en dire plus sans spoiler), et Léon repart un peu au départ avec un nouvel adulte (pas tout à fait, mais pas très loin). C'est ce qui m'a fait ralentir un peu petit à petit le rythme de lecture au lieu de voir défiler les pages sans souci.

Voilà, ce roman reste une belle découverte, il y a une grande tendresse, parfois drôle et j'ai passé un bon moment avec ce petit Léon et son monde qu'il nous présente.
Lien : http://thereadinglistofninie..
Commenter  J’apprécie          00



Lecteurs (140) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1434 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}