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J'étais enchantée de pouvoir lire ce livre aussi tôt après sa sortie car je trouvais le résumé vraiment intéressant et prometteur. Je tiens d'ailleurs à mentionner ici le fait que la couverture est vraiment très très belle. Personnellement j'adore !

Je suis rentrée très vite dans l'histoire, qui se met en place assez rapidement. L'écriture de l'auteure est fluide, plutôt agréable bien qu'assez simple et enfantine. le récit étant conté du point de vue de l'enfant, je trouve que le ton est plutôt adapté. Mais quitte à aller dans ce sens, il aurait peut-être été plus judicieux d'écrire à la première personne du singulier. Je pense que l'histoire de Leon aurait eu un impact encore plus fort. A la troisième personne, nous sommes de simples spectateurs, nous ne sommes pas complètement immergés dans le truc, je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Nous ne sommes pas Leon, nous voyons Leon évoluer.

Ce dernier point ne change pas grand chose au fait que le roman est très émouvant. le petit Leon est un personnage particulièrement touchant et attachant. Son histoire ne vous laissera pas indifférent, loin de là. On ressent toutes sortes de choses différentes au fil de la lecture, allant de la colère à la tristesse. Beaucoup d'incompréhension également face à un système d'aide à l'enfance qui laisse un peu à désirer. Pour moi, séparer des frères lors d'une adoption, c'est quelque chose d'absolument honteux. Comme si l'enfant n'avait pas subi assez, on lui enlève la dernière chose à laquelle il tient vraiment. On s'inquiète aussi beaucoup pour lui, on ne sait pas ce qu'il va devenir, il se raccroche à des espérances utopiques et se prépare pour quelque chose qui n'augure rien de très bon... C'est un enfant qui n'a jamais vraiment connu la stabilité, qui a tendance à se braquer très vite et qui a des réactions qui sont parfois un peu frustrantes. On sent, que dis-je, on sait qu'il a un bon fond mais parfois, il ne fait rien pour aider sa cause. Après, ça permet également de voir qu'il est mal à l'aise, qu'il ne sait pas quelle est sa place, s'il va un jour retrouver sa famille.. Je vais pas en dire plus, je n'ai pas envie de spoiler, mais il y a des passages vraiment intenses émotionnellement parlant !

Si le livre se lit assez vite, j'ai personnellement trouvé qu'il y avait quelques longueurs, notamment au milieu du bouquin. Les choses stagnent un peu, on s'éloigne du sujet principal pour finalement y revenir quasiment à la fin et là tout va très très vite. Trop vite. J'ai été un peu déçue par cette fin d'ailleurs, que j'ai trouvé bâclée. Je trouve que tout se conclut un peu trop facilement. Je m'attendais vraiment à quelque chose plus en rapport avec le résumé, il y a beaucoup de questions qui restent sans réponses.

A me lire, on dirait que je n'ai pas aimé ce roman alors que ce n'est pas le cas. C'est surtout que je ne m'attendais pas à ça. Malgré ces petits défauts, j'ai quand même passé un très bon moment de lecture. Ce n'est pas un coup de coeur car le récit est assez irrégulier et la fin un peu expéditive, mais ça reste une histoire très émouvante, qui aborde des thématiques intéressantes (de façon un peu trop superficielle parfois, certaines choses auraient mérité d'être plus approfondies) telles que l'adoption, les familles d'accueil, la dépression mais aussi le racisme.

C'est un livre que je vous recommande car l'histoire est très belle et on ferme le livre sur une note positive, pleine d'espoir. Pour moi c'est le principal !
Lien : http://ibidouu.wordpress.com
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Merci aux éditions Kero et à la plateforme Netgalley pour m'avoir permis de lire ce livre! Malheureusement je n'ai pas eu un coup de coeur pour plusieurs raisons. le problème que j'ai rencontré avec ce livre c'est qu'il manquait du rythme au milieu du récit. J'ai beaucoup aimé l'entrée en matière de ce roman, ainsi que la fin (les cinquante dernières pages) que j'ai trouvé très réussie. Mais entre les deux, je me suis un peu ennuyée.. de plus, les personnages autre que Léon ne m'ont pas touché et m'ont peu intéressé. Malgré cela, j'ai trouvé que le roman était juste et fidèle à ce qu'un petit garçon pourrait ressentir dans des moments pareils.
Ce roman aborde aussi d'autres problèmes autre que l'adoption comme la dépression, le traitement des noirs par les policiers et leurs violentes altercations, qui sont largement représentés et occupent une place déterminante dans cette histoire.
Pour résumer, je pensais que j'allais plus apprécier ce livre mais cela reste tout de même une bonne lecture en général.
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Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Kero pour m'avoir permis de découvrir ce roman. Je m'appelle Leon de Kit de Waal a été une très bonne surprise. Certes, ça n'a pas été le coup de coeur auquel je m'attendais (pour des raisons que je vais évoquer par la suite) mais j'ai pris plaisir à suivre cette histoire et au final, j'ai passé un très bon moment de lecture !

Kit de Waal nous plonge dans la vie de Leon, un petit métisse âgé de 9 ans. On est en 1980 et Leon vient d'avoir un demi frère, Jack qui, contrairement à lui, a la peau blanche et de grands yeux bleus. Tous deux vont vivre seuls avec leur maman Carol, jusqu'au jour où celle-ci fait une grosse dépression. Leon va essayer tant bien que mal de s'occuper de son petit frère âgé d'à peine quelques mois mais, quand les choses dégénèrent, les deux enfants se voient placés en famille d'accueil. Toutefois, Jack va très vite être adopté et, Leon qui se retrouve à présent tout seul, va mal le vivre.

L'auteur a choisi de raconter cette histoire à travers les yeux et les pensées de Leon. Certains d'entres vous vont sans doute trouver que la narration est enfantine mais, pour ma part, c'est ce qui fait le point fort de ce roman et apporte une vraie authenticité au récit. le narrateur étant un enfant, il est tout à fait logique et cohérent que le vocabulaire concorde avec l'âge du protagoniste conférant ainsi, un réalisme non négligeable à l'ensemble.

Je m'appelle Leon est un roman émouvant, touchant et profondément humain. Dès les premières pages, j'ai été sensible à la situation difficile dans laquelle se trouvait Léon. J'ai été tour à tour, attendrie, émue, indignée et en colère face à la souffrance psychologique et aux injustices auxquelles faisait face le petit garçon et j'espérais de tout mon coeur que les choses allaient s'arranger pour lui. On suit donc le parcourt de Leon dans sa famille d'accueil mais aussi son évolution dans cette nouvelle vie qui lui a été imposée. J'ai bien ressenti le mal être de Leon qui ne souhaite qu'une seule chose : retrouver Jack et sa maman ! Il a beau être grand pour son âge et ressembler à un adolescent, il n'en reste pas moins un enfant et l'auteur a su retranscrire son innocence et sa naïveté. Toutefois, la tristesse, la colère et l'incompréhension qui habitent Leon vont avoir des conséquences et se traduire principalement par un comportement rebelle de la part du garçon.

J'avoue ne pas avoir toujours cautionné les agissements de Leon bien que je sois totalement consciente de son traumatisme mais n'empêche, j'aurai parfois voulu lui faire comprendre que ses choix n'étaient pas les meilleurs qui soient. Mine de rien, Leon demeure un personnage auquel je me suis très vite prise d'affection. On voit bien qu'il aime son petit frère et sa maman et qu'il espère naïvement qu'ils vont être à nouveau réunis. D'autres personnages croisent la route du petit Leon et vont, chacun à leur manière, lui faire une place dans leurs coeurs et leurs vies. Ceux qui ont particulièrement retenu mon attention sont Maureen, qui va le recueillir chez elle, puis sa soeur sylvia et enfin, Tufty et Mr Devlin qui vont lui apprendre à jardiner. Tout ce beau monde connait lui aussi des hauts et des bas mais, ils vont représenter un véritable soutien pour Leon.

Petit bémol par contre pour ce qui est de la quatrième de couverture qui, selon moi, en dévoile un peu trop. de plus, bien que l'auteur aborde d'autres sujets comme le racisme et les émeutes raciales des années 80 en Angleterre, elle ne va pas au fond des choses et cet aspect du roman reste très superficiel. J'aurai aimé en apprendre davantage, d'autant plus que Leon est particulièrement touché par cette question étant lui même métisse. Par ailleurs, je suis restée sur ma faim en terminant ma lecture car certaines questions sont restées sans réponses, en particulier par rapport à la condition familiale de Leon.

En bref, Je m'appelle Leon est un roman émouvant et qui saura vous toucher en plein coeur mais, il est également porteur d'espoir et d'amour. le style de l'auteur peut paraître très simpliste et enfantin mais je trouve qu'il est de circonstance. Malgré quelques longueurs et des non dits, le roman se lit très vite et reste très plaisant dans l'ensemble.
Lien : https://serialbookineuse.wor..
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Mon avis: Je tiens à remercier tout d'abord les éditions Kero et la plateforme NetGalley pour l'envoi de ce partenariat, un livre touchant, émouvant qui touche pas mal de sujets toujours d'actualité malheureusement encore à l'heure actuelle.


Du coté de l'histoire :
Léon est un petit métis de 9 ans, il vient d'avoir un petit frère prénommé Jake, qui au contraire de lui, ressemble beaucoup à sa maman avec de beaux yeux bleus alors que lui est le portrait de son papa, métis aux yeux bien noirs . Léon et Jake vivent seuls avec leur maman qui a bien du mal à s'occuper d'eux, enfermée dans sa tristesse, elle en oublie vraiment son rôle de maman. Alors Léon, s'occupe tout seul de son petit frère et il le fait à merveille, c'est un garçon qui a grandit plus vite qu'il ne le faudrait mais il veille à son petit frère comme une véritable petite maman. Mais voilà qu'un jour, il n'y a plus rien à manger et plus de couches pour Jake alors Léon décide de réveiller sa maman qui, anéantie par les médicaments qu'elle ingurgite ne va pas faire attention à lui. Pas grave, il va se débrouiller seul, il en a l'habitude et monte chez la voisine demander de l'aide. Après ce moment l'assistante sociale débarque et la vie des deux enfants va alors prendre un tournant complètement opposé aux désirs du jeune garçon. Tout d'abord les deux jeunes frères vont être placés chez Maureen une dame très gentille. Mais quelques temps plus tard, la catastrophe arrive, Jake va être adopté et séparé de son grand frère, tandis que Léon se demande pourquoi lui ne l'est pas. Pas de réponse mais il comprend très bien la raison et ce qu'il se passe réellement. Nous découvrons la vie de Léon, un enfant attachant, abimé par la vie mais débordant d'amour. Il va rencontrer de nouveaux amis tout aussi écorchés par la vie que lui qui l'aideront sans le savoir à réaliser la promesse faite à sa maman qu'il compte bien tenir.

Du coté de l'écriture: C'est avec une plume fluide et agréable que L'auteur nous raconte cette histoire si touchante et émouvante. La narration faite par le jeune garçon nous plonge rapidement dans le quotidien de ce petit personnage avec un énorme coeur. Beaucoup de sujets sont abordés dans ce roman comme le racisme, l'adoption, la famille... L'auteur sait posé exactement les mots qu'il faut quand il faut et la délicatesse et justesse de ceux-ci font que ce roman est une réelle merveille.

En conclusion: Une très belle découverte que ce roman, tout en justesse, émotions et tendresse, l'auteur nous raconte une très belle histoire qui aborde des sujets douloureux c'est vrai mais je m'appelle Léon est également un hymne à l'espoir et à l'amour fraternel.
Je le conseille vraiment si vous aimez les histoires remplies d'émotions et de sentiments.
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
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C'est probablement le roman qui me faisait le plus envie parmi les nouveautés d'août/septembre. J'ai bavé sur la couverture tout l'été, et autant dire que j'ai été ravie de le découvrir enfin il y a quelques jours.

Attention, âmes sensibles s'abstenir, ce livre risque de heurter votre petit coeur. Prévoyez les mouchoirs les gars ! Il n'empêche que c'est une lecture fantastique, assez originale et très touchante.

Leon fait partie de ces enfants qui sont nés au mauvais endroit, au mauvais moment. On ne choisit pas ses parents ni sa famille (merci Maxime le Forestier), et en l'occurrence Leon n'a franchement pas gagné à la loterie. Il vit avec sa mère et son petit frère Jake dans l'Angleterre des années 1980. Son père est parti, celui de Jake aussi. Sa mère, Carol est seule pour s'occuper des deux enfants, et Super Nanny aurait tout intérêt à venir faire un tour dans leur appartement. Car souvent, la mère s'absente, ou du moins, elle est complètement à l'ouest. Elle se mure dans un silence total, faisant comme une dépression post-partum sur le tard, et les enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes.

Leon, même s'il est fripon, un brin cleptomane et surtout très mal élevé, reste au-delà de ça un frère aimant et attentif, prêt à tout faire pour que Jake reste propre et nourri. Mais évidemment la situation ne peut plus durer, et quand les assistantes sociales découvrent le pot aux roses, elles prennent les choses en main. Malheureusement, pour Leon, c'est le début d'un long cauchemar…

Ce livre est déchirant par son sujet. Evidemment, entendre l'histoire d'un enfant arraché à ses parents, ce n'est jamais plaisant, même quand ceux-ci font beaucoup plus de mal que de bien. Leon est pétri d'amour pour sa mère, il a espoir qu'un jour tout redevienne comme avant, mais le lecteur comprend aisément qu'il ne pourra jamais en être ainsi.

La force de ce roman réside dans son écriture et sa narration. L'auteur a en effet pris le parti de tout raconter du point de vue de Leon, ce qui rend les choses encore plus intenses. le lecteur comprend souvent les choses plus vite que lui et aimerait lui expliquer calmement qu'il ne peut pas en être ainsi. Mais évidemment c'est pas possible, sinon ça se saurait. Leon est un garçon de neuf ans, il aime les Action Man et les Raider qui collent aux dents, il est naïf et il fait parfois encore pipi au lit quand il est très triste ou énervé. Mais compte tenu de la situation et de sa taille, tout le monde fait de lui un grand. Or parfois, Leon n'a rien de grand. Il veut sa mère, son frère, ses Action Man, point à la ligne. Et alors que tout le monde s'évertue à lui expliquer le contraire, il est totalement compréhensible que cela ne fasse pas sens pour lui.

Leon a tout d'un enfant perturbé et Kit de Waal le montre très bien. Il est agressif, il vole à peu près tout et n'importe quoi du moment qu'il peut voler quelque chose (souvent par colère), il adore les gros mots et surtout, l'école c'est pas son truc. Il ne cesse de réclamer son frère, qui a été adopté par une autre famille, alors que lui reste dans une famille d'accueil provisoire. Une des seules choses qu'il aime, c'est découvrir le monde par lui-même, quand il roule à toute vitesse sur son BMX en direction des jardins partagés de la ville. Là-bas, il fait de drôles de découvertes, et rencontre des personnes qui vont beaucoup l'aider dans son parcours.

Même avec un récit enfantin, l'auteur réussit avec brio à nous évoquer les problèmes de son époque en Angleterre : sont brièvement cités les manifestations des Noirs alors que le pays connaît une vraie crise identitaire, la NRA en Irlande, le mariage princier et ses préoccupations… Tous ces phénomènes d'actualité en arrière-plan nous aident à avoir une idée de ce à quoi pouvait ressembler le pays à l'époque.

S'il y avait quelques petites longueurs, je n'en ai pas moins apprécié ma lecture, profondément touchante et intéressante. Je m'appelle Leon est un livre qui vous fait rire et presque pleurer, c'est un roman drôle, qui vous tient en haleine, un portrait très crédible d'une partie de la société anglaise des années 1980. Partez vite à la rencontre de ce petit bonhomme facétieux qu'est Leon, aussi détestable – car mal élevé – qu'adorable !
Lien : http://laroussebouquine.fr/i..
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Cette année là Diana allait épouser Charles, il y avait des émeutes à Londres et Léon est retiré à sa maman par les services sociaux....
Leon c est le petit Nicolas en version cas social...

Le roman nous raconte une année entière de sa vie de son point de vue. C est donc un jeune narrateur qui fait vibrer voire pleurer le lecteur
Mais c est aussi l histoire de belles rencontres d amitié et de partage dans une société qui change et où il faut trouver sa place pour survivre ...

Un très beau roman
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Une histoire bouleversante, écrite du point de vue d'un enfant de 9 ans, qui a inévitablement, un impact important sur notre réflexion. Je m'appelle Léon fait appel à une psychologie très forte, permettant de comprendre les actions du jeune Léon vis-à-vis de son vécu. Après un père qui a fait de la prison, il sera séparé de sa mère, puis de son petit frère. A seulement 9 ans, il va devoir affronter des réalités qui dépassent un enfant de son âge : il est noir, son petit frère est blanc.

De foyers d'accueils en foyers d'accueils, on découvre un enfant d'une grande maturité, d'une grande tendresse, mais perdu. Ce roman contient un aspect très réaliste, qui permet de réaliser que les enfants sont conscients de ce qui leur arrive, et qu'ils en souffrent psychologiquement. Les mauvais choix de Léon, sont sans aucun doute la conséquence de son mal-être. de l'autre côté du miroir, nous avons un aperçu du travail des familles d'accueils ; loin d'être simple. Cependant, la bonté de certains, ne cesse de raviver l'espérance d'une vie confortable pour les enfants qu'ils accueillent.

Un grand point d'exclamation mériterait néanmoins d'être posé à côté de la quatrième de couverture. Trop indicative du contenu du roman, celle-ci révèle des éléments importants de l'histoire, ne laissant aucun suspens. Bien au contraire, elle laisse la possibilité de s'attendre à plus de nécessaire, et ne provoque rien de plus que de la déception.

Le livre est basé exclusivement sur l'enfance de Léon, sur sa séparation avec sa famille et sur son évolution, les mois plus tard. Ainsi, les deux derniers tiers de son parcours, sont bien plus uniformes que la première partie du roman, ce qui peut parfois donner l'impression de longueurs et de répétitions. L'évolution dans la vie adulte du personnage, n'est pas mentionnée, et pourtant, il s'agit d'un élément qui aurait pu être intéressant à découvrir.

Seul le rapport bancal entre le sujet de l'adoption et les émeutes raciales, peut laisser sceptique. Si Léon est un enfant noir, et qu'il s'est pris d'amitié pour Tufty - noir lui aussi -, les scènes violentes de discordes sur le racisme entre policiers et noirs, ne sont pas clairement expliquées. Bien que l'auteur ait souhaité faire part de ce problème de société dans les années 1980, ces scènes apparaissent peut-être trop subitement, alors que le lecteur ne s'y attend pas. Léon est toujours spectateur de ces discordes, et son point de vue est rarement utilisé dans ces cas-là, ce qui nous questionne sur l'objectif de ces scènes (pourtant intéressantes).

Un roman bouleversant et saisissant, dont la psychologie ne laisse pas indemne et pousse à la réflexion.
Lien : http://www.teamlitteraire.fr..
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Je m'appelle Léon est une histoire touchante où nous faisons la connaissance de Léon, un jeune garçon de neuf ans qui vit avec sa maman et son demi-frère Jake. A travers son point de vue, on comprend que sa maman a un problème et que parfois, elle ne peut pas s'occuper d'eux et c'est donc Léon qui est en charge de la maison et de son petit frère. Jusqu'au jour où sa maman ne sort plus du lit et qu'il n'y a plus rien à manger. Alors, il va voir sa « tata » pour demander de l'argent et elle alerte les services sociaux.

Au-delà du sujet familial, Je m'appelle Léon parle aussi de racisme. Léon est noir de peau tandis que son demi-frère Jake est blanc. Nous sommes en 1980 et à cette époque, les enfants blancs ont plus de chance d'être adopté que les enfants noirs. C'est une réalité qui est compliquée à comprendre pour Léon et il va se battre pour retrouver son frère.

Ce roman a été un coup de coeur. J'ai pleuré face à l'injustice que vit Léon et je n'ai pas cessé d'espérer que les choses aillent dans son sens. J'ai adoré les personnages secondaires que nous sommes amenés à rencontrer comme Tufty. le point de vue que l'on suit est celui de Léon, et comme lui, nous sommes parfois dans le flou puisque les adultes lui cache certaines choses. Parfois, nous surprenons des bribes d'informations. J'ai trouvé ce point de vue très intéressant et cela rendait mon attachement pour Léon encore plus fort.

Pour conclure, Je m'appelle Léon est donc un coup de coeur. Des larmes, de l'espoir, il ne m'en fallait pas plus pour apprécier mon roman. Je vous conseille ce roman très fortement et j'espère que vous aimerez Léon autant que moi.
Lien : https://popcornandgibberish...
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Les romans mettant en avant des enfants me touchent particulièrement, encore plus lorsque l'intrigue est dramatique. Je m'appelle Léon entre dans cette catégorie et j'ai eu immédiatement envie de le lire. Merci donc aux Editions Kero pour m'avoir permis de le faire avant sa sortie.

La couverture de ce livre résume assez bien l'état d'esprit de Léon, ce petit bonhomme de 9 ans qui malheureusement ne grandit pas dans un contexte familiale stable et idéal pour un enfant. On ne connait pas le narrateur mais on suppose que l'histoire nous est racontée à travers ses yeux et ses pensées. Et pour Léon tout est confus. Je me suis beaucoup attachée à lui, qui du jour au lendemain est arraché à sa mère, puis à son frère et placé dans une famille d'accueil. Il se pose beaucoup de questions, il ne comprend pas pourquoi sa maman ne peut plus s'occuper d'eux, et il attend toujours leur retour.

Léon est un petit garçon plein de vie, curieux de tout. Malgré son jeune âge il est très intelligent, il comprend beaucoup plus de choses que ce que tout le monde croit. Surtout que c'est un enfant qui a dû grandir plus vite que les autres, puisque que pendant un certain temps il a porté le poids de sa famille sur ses petites épaules alors même que se n'était évident pas son rôle. Sa naïveté d'enfant est attendrissante mais elle m'a aussi souvent fait rire notamment lorsqu'il donne des surnoms aux gens qu'ils rencontrent, comme par exemple une assistante sociale qu'il appelle la zèbre, ou lorsqu'il commence à leur voler toutes sortes de choses qu'il cache ensuite dans sa chambre ou sous son matelas. On comprend pourquoi à la fin du livre car bien évidemment on voit au fond de lui qu'il est en colère, parce qu'on ne lui demande jamais son avis, qu'on ne lui explique pas les choses, parce qu'on lui cache tout, qu'on lui prend tout.

Il est placé provisoirement dans une maison d'accueil chez Maureen, puis chez sa soeur Sylvia puisque que contrairement à son demi-frère qui est blanc, personne ne veut de lui à cause de sa couleur de peau. Et c'est ce que j'ai beaucoup aimé dans ce livre. Il ne parle pas seulement d'abandon, d'adoption, mais également du racisme qui est bien présent dans les moeurs dans les années 1980. Les noirs ne sont pas bien vus, ils sont même persécutés notamment par les policiers, ce qui va vite provoquer des émeutes raciales. Et Léon qui n'a jamais oublié sa vraie famille, va se retrouver malgré lui au coeur du danger.

C'est un roman évidemment à lire sur les enfances volées, sur les petits qui sont ballottés de foyers en foyers, qui sont séparés de leur famille, sur la difficulté à se reconstruire et à vivre une nouvelle vie chez des inconnus qu'il faut du jour au lendemain considérer comme sa nouvelle famille, mais aussi sur la dépression et le racisme.Tout est lié dans cette histoire qui en tant qu'être humain ne peut que nous toucher. Malgré tout, le roman est porteur d'espoir, il ne pouvait pas se terminer autrement selon moi. La métaphore de la dernière page m'a ému, elle donne encore plus de poids à l'histoire de Léon et conclut parfaitement le roman.

Pour conclure:
Une histoire simple, touchante, vécue à travers les yeux d'un enfant de 9 ans qui se retrouve séparé de son petit frère et de sa mère et placé dans une famille d'accueil. Outre la notion d'adoption, on y parle également de dépression et de racisme auxquels va être confronté Léon. Un roman plein de candeur, de douceur malgré le contexte difficile dans lequel il grandit. La plume de Kit de Waal m'a plu, je suivrai donc de prés cette auteure. Un roman à lire absolument.
Lien : http://autantenemportelesliv..
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Léon est un petit garçon courageux. Suite à la dépression de sa mère, il se retrouve placé avec son demi-frère Jake dans une famille d'accueil. Coûte que coûte, Léon n'a qu'une seule idée en tête, celle de tenir la promesse faite à sa mère et de prendre soin de son petit frère.

Survient alors la séparation brutale avec l'adoption de Jake. J'ai été émue par la douleur ce garçon de 9 ans à qui la vie n'a pas fait de cadeau.

L'auteur a su retranscrire avec justesse les sentiments de Léon et le lien fort qui l'unit à son frère.

Malgré les coups durs, il reste fort grâce à son entourage notamment.

Je me suis attachée à ce petit garçon et j'ai vraiment passé un très bon moment en sa compagnie.

A travers le regard naïf de cet enfant, Kit de Waal nous offre un premier roman touchant, remplit de tendresse, d'amour et d'espoir.
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