Les chroniques d'Olendra, tome 1 : Les enfants de la terre

Les Enfants de la Terre est le premier roman de Matt Dejouy que je lis. Il est tiré du même univers que son autre livre « À feu & à sang ». Les histoires restent indépendantes et peuvent être lues séparément.

Le récit s'ouvre sur la présentation de la Colonie. On découvre le rôle des esclaves mais aussi la façon dont ils sont traités par leurs maitres, appelés les peaux pâles. Les hommes creusent jour après jour des galeries souterraines. Les enfants recherchent des reliques d'un ancien temps. Les femmes s'occupent des autres tâches. le même schéma se répète inlassablement jusqu'au jour où des intrus envahissent la Colonie. Ils tuent tout le monde, sans distinction. Caché par ses parents, Keli'fo, un jeune esclave, est le seul survivant.

N'ayant connu que la Colonie, Keli a toujours obéi aux ordres. Il subissait la violence des maitres et la difficulté des corvées sans se rebeller. Lorsqu'il se retrouve libre pour la première fois de sa vie, il est complétement perdu et en vient même à regretter son passé d'esclave. C'est très compliqué de voir ce garçon dont l'esprit a été façonné depuis son plus jeune âge. On a envie de le réveiller, de lui expliquer qu'il n'avait pas à vivre ces atrocités. Ce qu'il considère comme normal ne l'est pas.

En outre, Keli ne connait pas le monde extérieur. Il n'a pas conscience de choses aussi simples que le jour et la nuit, les changements de saisons etc. Il a peu de vocabulaire. Mais surtout, il est persuadé que l'homme blanc est supérieur. Ainsi, on suit un héros ingénu qui doit découvrir son identité et apprendre à penser par lui-même. Toute sa vie en tant qu'esclave et ses habitudes sont remises en question.

Au fil des pages, Keli'fo va rencontrer des personnes aux parcours de vie différents. Elles vont l'aider à comprendre ce monde. L'adolescent va se poser beaucoup de questions, notamment autour de la liberté. J'ai vraiment apprécié son évolution. Il passe du petit garçon soumis au jeune homme qui réfléchit et prend des décisions. Je me suis de plus en plus attachée à lui au fur et à mesure de son épanouissement.

Si l'accomplissement du personnage principal constitue le coeur du récit, on trouve également des éléments de fantasy. En effet, ce roman nous parle aussi de pirates, d'aventure et d'une mystérieuse ville dissimulée. Il existe une part de magie, des animaux étranges ou encore une forêt très singulière. Cet aspect de l'histoire est vraiment plaisant à lire. L'auteur aurait pu se « contenter » d'un roman historique traitant de l'esclavage mais il a décidé de placer son intrigue dans un autre univers, à une époque inconnue ce qui apporte une véritable touche d'originalité et des intrigues supplémentaires.

Par ailleurs, on fait la connaissance de plusieurs personnages secondaires. L'auteur nous apporte des informations sur le passé de chacun afin que l'on puisse comprendre comment un tel en est arrivé à la vie qu'il mène actuellement. Certains personnages sont plus sombres que d'autres mais aucun ne manque de relief. J'ai été particulièrement touchée et surprise par les révélations faites sur l'un des protagonistes vers la fin du récit. C'était vraiment bien amené par l'auteur.

Ce roman comprend beaucoup de scènes de violence : viol, maltraitance, massacre etc. Certaines sont suggérées, d'autres sont en revanche racontées en détails. Il faut donc avoir l'estomac et le coeur bien accrochés pour se lancer dans cette histoire !

Matt Dejouy ne prend pas de pincettes avec ses lecteurs et ses personnages. Sa plume est incisive, parfois crue, brutale. La construction du récit est bien pensée, avec plusieurs points de vue qui se succèdent de façon fluide et claire. (On reste majoritairement sous le point de vue de Keli.) Même si l'histoire se déroule dans un autre monde, l'auteure parvient à traiter de sujets importants autour de la différence, du racisme et de la liberté. La fiction sert le propos à merveille, c'était un plaisir de découvrir ce roman.

En bref, Les Enfants de la Terre est une histoire aussi surprenante qu'originale. Les points forts du récit sont la psychologie des personnages ainsi que les sujets abordés (racisme, liberté…). J'ai apprécié découvrir l'univers et je suis curieuse de lire d'autres chroniques d'Olendra !
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L'auteur nous offre ici une nouvelle histoire, tirée du même univers que son roman précédent "A Feu et A Sang" que j'avais adoré. Comment ne pas être impatiente du coup, de rencontrer de nouveaux personnages et de plonger au coeur d'une nouvelle intrigue dans cet univers si riche et original. Une fois de plus, nous ne ressortons pas du tout déçus de cette lecture, tellement le fil rouge est passionnant et les personnages sont attachants à suivre.

Nous rencontrons tout d'abord Keli. A travers lui, nous découvrons la vie d'une colonie étrange et inattendue. Ces esclaves vivent au sein d'une société régie par des codes strictes et où le parcours de chaque être est déjà tout tracé. Ici point d'inconnue, mais beaucoup d'interrogations. Pourquoi? Pour qui? A quoi sert réellement cette colonie? Que cherchent-ils à force de creuser? Alors que certains membres se posent de plus en plus de questions, une attaque va venir tout changer. Seul survivant suite à ce massacre atroce, Keli va devoir trouver un moyen de survivre alors que tout son monde s'est totalement écroulé et qu'il reste avec toutes ses questions sans réponse.

Le début commence donc très fort avec ce retournement de situation sanglant et inattendu. Qui sont les personnes qui se sont attaquées à la colonie? Et pourquoi? Nous sommes aussi perdus que Keli après cet événement. Mais les questions ne vont faire que commencer, car maintenant qu'il se retrouve seul, il va devoir découvrir le monde extérieur à la colonie et autant dire que cela ne sera pas de tout repos, car après avoir vécu sous terre, la surface lui réserve bien des surprises.

A partir de là, Keli va rencontre d'autres personnages, tous avec un passé trouble et sombre, qui vont lui faire découvrir un monde dont il ignore tout. A leurs côtés, il va se lancer dans une quête de vérité, mais aussi de vengeance dont il n'imagine même pas la portée et plonger au coeur de sombres secrets qui les transformeront tous à jamais. L'univers est donc une fois de plus passionnant à découvrir et les révélations ne nous donnent qu'une envie: en apprendre toujours plus.

Le style de l'auteur fait mouche une fois de plus et j'ai dévoré ce roman de bout en bout. Complètement emportée par les événements, j'ai quasiment lu ce roman d'une traite. J'ai adoré tous les personnages que nous rencontrons, leur ambiguïté, leurs secrets. Ils sont tous attachants et personne n'est tout blanc ou tout noir, ce qui les rend fondamentalement humains. C'est vraiment une grande force de l'auteur de réussir à chaque fois à s'y bien dépeindre ses personnages.

Mais parce que justement c'est trop bon et passionnant, pour la première fois, j'ai trouvé que le roman allait trop vite. En fait, les idées sont tellement excellentes et l'univers tellement riche, que je suis ressortie un peu frustrée de ne pas en avoir eu plus. Je pense que ce roman aurait mérité d'être plus long, plus développé, de plonger encore plus dans le passé des différents protagonistes et dans leurs sentiments et leurs émotions. Comme en ce qui concerne Keli, où j'ai l'impression que nous ne sommes pas allés aussi profondément que nous aurions pu et qu'il avait encore bien des choses à nous dévoiler.

Bien sûr, cela n'enlève rien du tout à la qualité de l'histoire et à l'intérêt de ce roman qui sont indéniables. Je pense que c'est mon côté fan qui parle et qui aimerait en avoir toujours plus désormais. En tous les cas, j'ai eu l'impression de quitter trop vite ces personnages et cet univers et qu'il y aurait eu encore bien des choses passionnantes à découvrir aux côté de nos héros.

En bref, si j'aurais aimé encore plus de développement, je n'ai toutefois pas boudé mon plaisir durant cette lecture, car la toile est impeccablement tissée et tant l'univers que les personnages sont passionnants à découvrir.

Je commence par l'écriture de l'auteur, Matt Dejouy, que j'ai trouvé agréable et fluide dans le sens où rien ne vient interrompre l'imagination; Les mots s'enchaînent, l'image se créée, et ce récit se déroule rapidement.

L'auteur utilise tantôt Keli'fo pour raconter une partie du récit, tantôt c'est l'auteur, le narrateur, qui explique ce qui ce passe plus loin de Keli; certaines choses dont il ne peut pas être témoin. C'était intéressant c'est deux incursions, car au fur et à mesure du récit ces deux narrateurs (le personnage de Kéli et le narrateur/auteur) se rejoignent, et racontent à tour de rôle l'histoire étrange sous terre.

Kéli'fo est le personnage central; L'auteur, Matt Dejouy, nous montre sa lente et difficile évolution; Il est né esclave, il a grandi esclave, il se pose des questions parfois mais ses geôliers lui rappellent vite où est sa place puis il se perd dans son travail de mineur et une bande armée le laisse seul et abandonné au milieu d'un massacre dont il a été témoin caché… sur l'île des Enfants de la Terre… Il se retrouve libre à la surface et il ne sait pas quoi faire de cette liberté, de cette culpabilité d'être vivant et pas les autres. L'auteur met alors sur son chemin des aides, des mentors qui affuteront son esprit aussi bien par leurs actes de violence extrême que par leur bienveillance; Il va devoir faire des choix qui entraineront des conséquences dont il aura très vite conscience. Puis il comprend qu'il veut vivre, se venger, venger ses parents mais finalement il veut vivre, vivre libre et voir le monde. j'ai vraiment apprécié son cheminement, ses hésitations, ses erreurs qui se transformaient en expériences, bref ce jeune garçon était intéressant à suivre, à voir grandir, un personnage vraiment adorable et attachant !

Je reviens vite fait sur le thème de la liberté amené sous différentes formes dans le récit:

L'entrave de la liberté au travers de générations multiples d'esclavage par les Peaux Pâles
La soudaine liberté qui fait peur, qui désoriente;
la liberté oppressante car empreinte de conséquences
l'envie frénétique de liberté

L'auteur parle aussi de racisme; car les oppresseurs de Keli'fo et son peuple sont appelé les Peaux Pâles; Keli habite au sein d'une colonie. le mot colonie est très souvent lié à l'esclavage. Keli et les siens sont de peau noire, ils sont maltraités et les quelques incursions dans le passé de certains personnages ne laissent que peut de doute sur le fait qu'être noir ne destinait qu'à une vie d'esclavage et de violence verbale / physique. D'ailleurs vous découvrirez, pourquoi la bande armée massacre la colonie mais également les Peaux Pâles … des propos ignobles qui m'enflammaient les veines aussi surement que celles de Keli…

L'auteur, Matt Dejouy parle de la condition précaire de la femme par touche discrète mais intense; Il parle de viol, de tâches exclusivement réservée aux femmes et aux enfants, de travail qu'une femme ne pourrait obtenir seule… de la nécessité de cacher son genre pour pouvoir vivre libre et obtenir un travail… plusieurs fois le doute est mis sur l'un ou l'autre des personnages sans en être vraiment confirmé enfin … à vous de lire et découvrez !
En Bref

On est bien dans un récit fantasy où encore une fois, l'auteur nous prouve que la liberté c'est aussi des choix tellement lourds de conséquences qu'il est impossible de les faire…

Ce récit me laisse une drôle d'impression, c'est extrêmement bizarre car l'histoire aborde des sujets très durs comme le viol, le racisme, l'esclavage, des conditions de vie inacceptables, de meurtres, de propos violent de personnages ignobles mais bizarrement seul Keli et son évolution difficile, ses états d'âme et finalement toute la bienveillance d'alliés inattendus restent à la fin de ce récit. Ne reste que cette lumière d'espoir.

Finalement, sans oublier d'où l'on vient, le chemin parcouru et les embûches traversées aussi traumatisantes soient-elles; ce qui compte c'est ce qu'on fait de sa vie, les choix qu'on fait en tant qu'Humain libre.

Keli perd sa famille de sang qui lui offre le prodigieux cadeau de vivre et gagne une famille de coeur et surtout la liberté.
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Je remercie l'auteur pour l'envoie de son roman ainsi que pour sa confiance.
J'ai adoré l'histoire même si par moment avec l'imagination débordante de l'auteur il faut s'accrocher pour suivre. Je pense aussi qu'il faut le lire d'une traite car sinon on est un peu perdu.
Sinon l'univers est juste incroyable, un monde sur une île mais en même temps qui est beaucoup plus et on le découvre à travers un jeune garçon du nom de Keli'fo.
C'est un monde au début cruel et même jusqu'à la fin mais pour ne rien vous révélez je n'en dirais pas plus.
Juste qu'il va faire des rencontres qui vont à jamais changer le court de sa vie et qui vont le changer lui.
J'aime énormément la couverture qui a une grande importance par rapport à l'histoire.
Et j'ai adoré le personnage de Marth qui vous le verrez jour un grand rôle dans l'histoire.
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Une lecture difficile et en demi-teinte...

Ici sur l'île de Syrna, nous faisons la connaissance d'un Enfant de la Terre Keli'fo, esclave des Peaux Pâles, qui creuse avec d'autres Esclaves des galeries sans savoir pourquoi ils le font mais ils le doivent.
Un jour, des Peaux Pâles débarqués d'ailleurs, viennent tuer toute la colonie, mettent tout à sac. Quand viens le tour de Keli'fo, sa mère va le cacher et il sera le seul survivant. A partir de là, il va marcher sans vrai but et il va se retrouver à la surface, là où personne de sa colonie n'a jamais été. Il fera la connaissance d'un homme qui parle à la forêt. Sauf que d'autre personnes débarquent, que veulent ils?Que va t'il se passer pour Keli'fo? Comment faire pour survivre dans cette forêt qui vit? Et surtout qu'est la Ville qui ne dors jamais?

Ici il est question d'esclavage, de viol, de soumission, de violence, de pillage et de pouvoir. C'est un livre assez dur a cause des sujets qu'il traite. le ujet du livre est intéressant, des esclaves, une île mystérieuse, des pirates et une ville souterraine. J'ai été déçue de ma lecture qui pourtant me vendait du rêve au vu de la 4ème de couverture. Tout était réuni pour que le récit m'attire, et pourtant...
Je n'ai pas réussi à me mettre dans le recit, peut-être est-ce dû au rythme alternant des points de vue, ou bien à des mots que je n'ai pas trop compris. Je l'ai trouvé trop fouillis, pas assez bien découpé. Pourtant le rythme était au rendez-vous avec de l'action à gogo, des animaux assez difficiles à concevoir. le point positif pour moi a quand même été la couverture qui est très belle avec de belles couleurs. Et aussi j'ai apprécié la fin, de savoir ce qu'était devenu notre héros.

En bref, déçue de ma lecture mais je pense que je n'ai simplement pas réussie à me mettre dedans.

Excellente surprise pour moi, je ne peux que recommander ce roman aux amateurs de fantasy imagée et touffue !

J'avais découvert la plume de Matt Dejouy dans un roman noir, et j'étais vraiment curieuse de voir de quoi il serait capable dans ce nouveau genre littéraire. J'ai tendance à beaucoup respecter les auteurs qui parviennent à jongler d'un genre à l'autre, en apprivoisant les codes et en se les réappropriant, et je dois dire que l'exercice est tout à fait réussi avec ces Enfants de la Terre !

J'ai immédiatement été happée par l'univers, qui se dévoile progressivement à mesure que notre narrateur prend son indépendance. Les termes sont bien choisis, on s'attache rapidement au héros et j'étais incapable de lâcher le roman tant je voulais comprendre, découvrir, apprivoiser ce monde si mystérieux. J'ai adoré cette Forêt, la ville de départ et la progression du narrateur dans la première partie du récit, plutôt sombre et impitoyable.

La deuxième partie change d'ambiance, avec la rencontre des pirates qui me plaisent beaucoup aussi. le scénario se concentre alors sur l'action, et les ellipses temporelles font place à une histoire resserrée et plus rythmée. Je pense avoir été plus captivée par le début, mais cette progression m'a bien plu aussi et j'ai beaucoup aimé comprendre la façon dont toutes les trames se tissent et s'entrecroisent.

Bref, on a là un roman de qualité, qui n'hésite pas à sortir des sentiers battus et devrait plaire aux habitués de la fantasy. La plume est excellente, la langue est maîtrisée, chaque personnage possède un caractère reconnaissable et une originalité propre. Je me suis régalée de bout en bout, et j'ai hâte de retrouver cet univers !

Malgré un démarrage un peu poussif, ce roman mérite d'être lu. L'auteur nous pousse à la réflexion sur notre condition d'homme et de femme, notre place et rôle dans ce monde. Son univers poétique est une vraie ode au monde végétal et les mystères qu'il recèle sont surprenants et nous font voyager. Je reviendrai sans hésiter en Olendra pour en parcourir d'autres contrées.
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Je tiens d'abord à remercier l'auteur pour m'avoir permis de lire son roman en avant-première, car celui-ci sort le mois prochain (le 7 août pour être exacte). Et j'aime beaucoup la couverture, qui a son importance avec l'histoire. Ayant vu, l'ancienne version, je ne sais pas laquelle à ma préférence.

Ce fut pour moi, une découverte, à la fois de ce type de roman, et de l'univers de l'auteur. Je ne connaissais pas du tout et autant vous dire que j'ai voyagé très très loin.

Je ne vais pas vous mentir, il y a des passages assez difficiles dans ce roman, moi qui ai le coeur bien accroché, je les ai trouvé particulièrement horribles, mais une fois cette partie passée, j'ai pris plaisir à ma lecture. Bon d'accord, parfois j'ai un peu décroché, mais pas parce que c'était mauvais, non non, mais parce que je pense que c'est un livre qui doit se lire assez vite, du moins pas en petites coupures comme j'ai pu le faire. En fait, ce qui m'a le plus "dérangé" on va dire, c'est la partie de Lolohen (l'un des personnages). Je vais vous expliquer ça un peu plus en détails en dessous.

Nous rentrons donc dans l'univers de Keli'fo (j'adore ce prénom d'ailleurs), qui sera notre personnage principal et en grande partie notre narrateur. On sait qu'il a été esclave toute sa vie jusqu'à ce que des hommes viennent et tuent tout le monde sans aucune distinction, il va donc se retrouver seul, sans savoir quoi faire de sa vie. Ayant toujours été soumis et étant jeune (14 ans) il croit donc les rumeurs et légendes sur la forêt qui borde son île et n'ose y aller, jusqu'au jour où il rencontrera Jona.
C'est à ce moment-là, qu'il commencera à se poser des questions sur lui-même, sur le monde qui l'entoure ... Faut-il croire tout ce qui a été dit ? Craindre tout et n'importe quoi ? Faire confiance ? Que faire de sa vie maintenant qu'il est libre ? Affronter ses peurs ?
Du coup, Keli'fo va rencontrer plusieurs personnages et fera des choix pour sa vie, Jona, des pirates, Lolohen ... Que va t-il choisir de faire ?

Dans les pirates, on va rencontrer plusieurs personnages "secondaires", je tiens à mettre le mot secondaire entre guillemets, car ils sont tous très importants, sans eux, l'histoire ne tient plus debout, de par son déroulement, mais également sur le monde de Keli'fo, il avance grâce à eux tous. Et il va s'en dire que sans certains pirates, eh bien le livre ne serait pas aussi marrant à certains passages. Oui, car il y a pas mal d'humour quand ils sont là. Donc Marth, Bracken, Gwylliam et toute la team est importante.
Et enfin, en personnage secondaire, mais qui a son importance, c'est Lolohen. Et alors là, comme dit plus haut, je n'ai pas réussi à accroché à ce personnage. Dès qu'on était dans son univers, sa tête, je n'arrivais pas à suivre, j'étais complètement perdue. J'ai bien compris ce qu'il se passait, mais vraiment complètement, vers la fin. Je ne sais pas si c'est un coup de génie de l'auteur, mais du coup tout ce que j'avais lu avant, a défilé et a fait tilt dans ma tête. du coup, il suffit de s'accrocher.

Je tiens aussi à dire que ce livre, n'est pas centré sur un seul sujet. Oui, c'est un livre de fantaisie avec des aventures, mais pas que ... On parle ici de génocide, de racisme, de quête de soi-même. Quêtes même, je dirai, car on y voit celles de plusieurs personnages, toutes différentes les unes que les autres.
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