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Critique de Plumefil


Cette histoire du Désir Absolu aurait pu être sublime et je m'attendais à ce qu'elle le soit. Sans doute, suis-je passée à côté. J'aurais tant voulu rencontrer Emma mais c'était un rendez-vous loupé. Quel dommage !

Première partie, la Rencontre de tous les émois qui fait basculer une vie pourtant heureuse m'a profondément ennuyée. Est-ce les métaphores répétées de la chèvre de Monsieur Seguin d'Alphonse Daudet ? Est-ce l'attitude désinvolte d'Emma, suivant ses rêves d'adolescente au mépris de tout ce qu'elle a construit, ses enfants, son mari, sa famille ? Preuve d'amour ou d'égoïsme ? le seul personnage qui sonne vrai est son "amie absolue", Sophie, toujours à ses côtés même si elle n'est pas d'accord avec ses décisions.

Puis, enfin, il se passe quelque chose. Tel un chien de garde somnolent j'ai levé une oreille.... puis, à nouveau, les sentiments se sont emberlificotés dans une mélasse poisseuse dont je n'arrivais pas à me dépêtrer. Pourtant, il y avait de la matière et de si beaux personnages.

Même la troisième partie, un nouveau pan de vie et pas le plus facile, n'est pas arrivée à améliorer ma "relation" avec l'héroïne. Un guide touristique d'oenologie d'un chemin tragi-comique. Les références incessantes à des pièces d'opéra se révèlent un peu lourdes, même si on en connaît quelques-unes. Bref, je ne suis pas arrivée à m'attacher pourtant l'envie ne me manquait pas.

J'ai retenu quelques belles pensées qui m'incitent à croire que je devrais lire un autre roman de cet auteur avant de le classer dans les... Pas pour moi!

"Le deuil est un amour qui n'a plus d'endroit pour se loger."

"La peine est une langue inconnue, il faut tout apprendre."

"Ceux qui nous aiment nous quittent, mais d'autres arrivent."

Peut-être me faudrait-il un peu de temps pour que ce bouquin fasse son chemin dans mon esprit? Mais je crois vraiment que si l'idée était belle, je n'ai pas accroché au style. de plus, quelques fautes ont dû me bloquer. Que penser quand on lit: "Après qu'elle est partie, son joli paquet-cadeau dans les mains..."

Je sais, comme le disait le comédien et auteur dramatique Destouches (1680-1754), contemporain de Marivaux, "la critique est aisée mais, l'art difficile".
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