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Critique de ktylauney


A vingt et un ans Martine remplace son prénom par Betty, parce que Betty c'est loin d'être banal, c'est fun, ça apporte un petit côté anglais de chanteuse folk. Et surtout ça lui plaît.

Passé trente ans, Betty devient la femme qui ne vieillit pas...

Le rêve de toute femme, avoir trente-cinq ans, se regarder dans le miroir et découvrir qu'on a pas pris une ride, que sa peau est restée douce, fraîche et veloutée.
On découvre émerveillée qu'à trente cinq ans on a toujours le visage de ses trente ans.

Betty est plutôt heureuse et fière d'être restée belle. Mais elle constate qu'elle reste jeune tandis que son amie Odette vieillit, qu'elle essaie d'arrêter les dégâts du temps à coups de cosmétiques et de chirurgie esthétique.

A la quarantaine passée Betty a toujours le visage de ses trente ans. Elle a jeté depuis longtemps ses crèmes anti-rides. Elle est un miracle à elle toute seule. Peut-être même sera-t-elle immortelle ?

L'auteur a fait de " La femme qui ne vieillissait pas " un roman construit à la façon d'un conte moderne, cruel et original flirtant avec le fantastique, qui se transforme petit à petit en cauchemar.
Le miracle de Betty devient malédiction quand elle s'aperçoit que le monde autour d'elle s'effondre et qu'elle paye au prix fort la jeunesse éternelle.

Plutôt mitigée en ce qui concerne la lecture de ce nouveau roman de Grégoire Delacourt qui m'avait envoûtée avec son écriture poétique et nostalgique dans " Les quatre saisons de l'été ' et " Danser au bord de l'abîme ".

Il aborde ici les thèmes de la jeunesse, de la vieillesse, de la solitude, du temps qui passe, de la vie et de la mort.
Avec toujours cette belle écriture, des mots si justes et une morale finale.
" La vieillesse est une victoire... " Mais ce roman a fini par me déprimer.



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