En ramenant le premier tome à la bibliothèque pour reprendre directement le second, j'ai eu droit à un choc de ma bibliothécaire:
"- Vous avez vu qu'il est mort ?
- Qui, l'Epouvanteur ? Pourquoi vous spoilez l'histoire ?
- Non, l'auteur,
Joseph Delaney, jamais il ne finira cette saga.
- ... "
A
Joseph Delaney, qui m'a offert des premiers moments de lecture, de grand frisson et d'histoires qui font (un peu) peur, je lève mon verre et je remercie chaleureusement tout son travail.
J'ai encore récemment eu un message de mon frère qui m'évoquait son désir de recommencer la série en mémoire des "supers années où on se partageait les livres de l'Epouvanteur".
C'est toujours une déception et une tristesse profonde de découvrir qu'un auteur dont on aime le travail n'ira jamais au bout de sa saga. Ça m'avait déjà fait cette impression pour
Kathleen Duey, de qui j'attendais avec grande impatience le dénouement de sa série le Prix de la Magie.
Sans aucun doute, je lirai avec grande avidité le tome 3 de la saga de Frère Wulf dès qu'elle aura été traduite, et finirai ma lecture avec cette nostalgie des lectures passées et cette tristesse que cette saga se termine ainsi.
Ma seule consolation est de me dire que la sorcière qui a récupéré les os de pouce de
Joseph Delaney pour en faire un pendentif doit aujourd'hui être une entité particulièrement puissante.