C'est un monde dans lequel les gens sont prompts à juger les autres sans prendre le temps de chercher à les comprendre, ou de s'interroger sur ce qu'ils pourraient être en train de vivre.
… lâcher le groupe, ç'aurait été comme renoncer à ce qu'il y avait de mieux dans nos vies … et aussi comme renoncer à elle, pour de bon.
Je mangeais tellement que je finissais par m'endormir. À dix ans, je ne connaissais pas de meilleur remède à la souffrance.
Maintenant, dans le miroir, c'est moi que je vois, et le reflet coïncide enfin avec ce qui se trouve à l'intérieur.
La normalité, voyez-vous, c'est simplement d'être ce que l'on aspire à être.
On dirait princesse Leia version psychopathe.
La peur ne vient toujours pas. Alors la vodka a cet effet... Elle vous vide de toute émotion et vous laisse intrépide. On pue et on souffre, mais on n'a plus peur.
La peur ne vient toujours pas. Alors la vodka a cet effet… Elle vous vide de toute émotion et vous laisse intrépide. On pue et on souffre, mais on n’a plus peur. Pendant l’espace d’une microseconde, j’ai presque de la peine pour maman : si elle a besoin de ça pour affronter chaque journée, elle doit être terrifiée en permanence.
Et c’est mon seul objectif, maman, être bien dans ma peau et aimer les gens qui m’inspirent de l’amour. Je n’ai pas envie de blesser ou de dégoûter les gens. Je veux juste être moi.
Au moment où elle abandonne son menton sur mon épaule, je sens les dernières images de mon enfance me quitter, s’envoler comme une pile de vieilles photos. Ma mère est petite et mince, elle me ressemble plus que je ne le voudrais. Tout ce temps, j’ai grandi et elle, elle a vieilli. En un sens, ce n’est que maintenant, sur ce palier, sous une lampe électrique, qu’on se retrouve à la croisée de nos chemins.
Je suis débordée par le sentiment que quelqu’un vient d’arracher le dernier voile qui séparait le monde de mon enfance de la réalité. Un monde où le soleil brillait toujours, où le ciel était toujours bleu. Aujourd’hui… aujourd’hui je me retrouve avec cette étendue grise poussiéreuse et la conscience que le mal existe, pas seulement dans l’absolu, mais qu’il touche des gens que je connais, que j’aime. Qu’il me touche. Et c’est terrifiant.
La normalité, voyez-vous, c’est simplement d’être ce que l’on aspire à être.
Il y avait toujours du soleil dans ses pas,
Son sourire était roi.
Elle ne connaissait pas les regrets,
Mais, il faut dire, elle ne restait jamais.
Où est-elle partie, la fille dont je rêvais ?
Où est-elle partie, la fille que je tourmentais ?
Où est-elle partie, je ne peux pas la trouver.
Mais je continuerai à chercher, oui, je continuerai ...
... et je la retouverai.
La normalité, voyez-vous, c’est simplement d’être ce que l’on aspire à être.