Récit court qui ne m'as pas séduite avec les deux versions 1777 et 1812 ou l'on retrouve le comportement d'un jeune homme au 18e siècle quelque peu libertin.
Entre amant, maitresse et comtesse je n'ai pas été conquise dans cette fable théâtrale.
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C'est un livre de 21 pages, écrit en 1777.... Pour l'épaissir, l'éditeur ajoute une version réécrite en 1812: à la lecture, on ne discerne que bien peu de changements.... Nous en sommes à 42 pages: cela ne fait pas un livre. Alors l'éditeur ajoute une troisième version, publiée à la fin du XIX° siècle, plus de 50 ans après la mort de l'auteur, en écrivant prudemment que "l'on ne sait pas si D.V.Denon en est l'auteur"..... En fait, c'est bien peu probable: alors que les deux premières versions narrent une relation amoureuse, certe un peu choquante pour l'époque (l'amant agit avec la bénédiction du mari....), mais où tout n'est que suggéré, la 3° version est tout simplement un écrit érotique très explicite: il parait impossible que Denon, notable, diplomate, administrateur du musée du Louvre, se soit lancé dans l'écriture d'un texte aussi ouvertement scabreux, et, on l'imagine à l'époque, terriblement choquant.
Sur le premier texte, celui de 1777, peu de choses à dire: c'est une nouvelle plaisante. Il parait qu'elle a eu du succès à l'époque. A cause du ménage à trois assumé par le mari trompé, alors inhabituel? Très certainement. Cela reste une curiosité mais seulement cela, car, franchement, depuis, on en a vu d'autres.....
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