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« Wave » est le premier et unique livre de Sonali Deraniyagala racontant son terrible périple à travers les eaux du Tsunami.

Dès que j'ai commencé ce livre, j'avais la gorge nouée parce qu'on débute directement sur la catastrophe naturelle. A chaque phrase, on peut ressentir ce que l'auteure a vécu, subi : l'horreur. C'est une lecture bourrée de sentiments forts.

L'auteure nous décrit son combat face à la mort qui est devenu un vrai fanatisme et nous raconte par étape sa douloureuse traversée émotionnelle. Son combat contre le vide familial en tant que mère et épouse.

Écrire a été son exécutoire pour survivre. Ce livre en est la preuve.
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Encore un livre que je dois ajouter à la longue liste de ceux que je n'ai pas pu finir ... Wave nous raconte la tragédie d'une jeune femme, Sonali Deraniyagala, auteur de ce livre et rescapée du tsunami qu'a subi le Sri Lanka en décembre 2004, peu après Noël. le livre commence quelques minutes avant le dram et on est pris dans ce tourment, ces eaux folles qui l'emporte elle, son mari, ses deux fils et quelques uns de ces proches, et qui nous emporte, nous dans ce drame humain terrible. Rapidement, avec une douleur que l'on peut sentir au fond de nos tripes à nous lecteur, on comprend il ne restera qu'une attente insoutenable dans l'hôpital de fortune qui ramasse les blessés avant de ramasser les corps ... Commence alors une longue période de deuil, qui oscille entre l'envie pressante d'en finir avec la vie et la reconstruction difficile d'une vie désormais pesante.
Le début est prenant mais la suite est trop souvent la même, c'est toujours la même chose, les mêmes affreux sentiments qui reviennent et ce vide, qui en tant que maman, m'est vite devenu insupportable. Je voulais le lire car je trouvais qu'en tant que rescapée l'auteur avait le droit d'utiliser ce thème, pour dire l'indicible, et elle y arrive, mais c'est tellement personnel que c'était parfois pour moi ou trop proche de moi ou trop éloigné. C'est difficile à expliquer ! Désolée !
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Comment surmonter l'insurmontable?
Comment survivre à l'invivable?
Comment trouver la force de se battre, jour après jour, mois après mois, année après année quand tout ce qui compte a été anéanti en une fraction de seconde?
Retourner dans une maison remplie de souvenirs, où chaque pièce, chaque objet ouvre un peu plus les plaies.
Retourner sur les lieux du drame pour trouver des réponses...

C'était il y a 11 ans et pourtant j'ai l'impression que c'était hier... Ce 26 décembre 2004, lendemain de Noël, quand j'ai allumé ma télévision et que j'ai découvert les images de ce chaos : un tsunami avait dévasté les côtes du Sri Lanka, emportant tout sur son passage sur plusieurs kilomètres et faisant des milliers de morts.

C'est ce que nous raconte Sonali, qui a vécu ce drame de l'intérieur. Alors qu'elle se bat pour rester en vie pendant la catastrophe pour ne pas abandonner sa famille, elle apprend ensuite qu'elle a tout perdu : son mari, ses enfants, ses parents.
Ce livre est un témoignage bouleversant, on a l'impression de vivre l'événement avec cette rescapée.
Il est également un magnifique hommage à sa famille disparue.
Le récit de Sonali est plein de pudeur mais cependant poignant. Il nous permet de ne pas oublier ce qui s'est malheureusement passé, même si c'était il y a plus de 10 ans, nous nous devons de garder en mémoire les tragédies qui frappent le monde.

Lien : http://www.cinelire.blogspot..
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26 décembre 2014 Sonali Deraniyagala passe quelques jours de vacances en famille dans un complexe hôtelier de Yala au Sri Lanka. D'origine Sri Lankaise, c'est régulièrement qu'elle va se ressourcer auprès des siens accompagnée de son mari Steve et de ses deux fils Vikram et Malli.

Ce jour-là, tout est paisible, quand elle remarque que la mer se rapproche. Très vite l'intrigue fait place à la panique. Il faut s'enfuir immédiatement. Sonali et Steve emmènent les enfants sans prendre le temps de prévenir les parents de la jeune femme, qui occupent la chambre à côté de la leur. Ils ne peuvent pas se permettre de prendre du retard, ils courent pour échapper au mur d'eau qui se dresse derrière eux. Ils montent dans un 4x4, mais leur tentative d'évasion est veine, l'eau les entoure déjà, le véhicule se retourne, ils sont séparés, seule Sonali survivra.

Ce témoignage est d'une extrême pudeur, ses souvenirs sont de petits moments de sa vie de famille qu'elle partage dans ce livre avec nous.

Tout d'abord, elle explique comment elle tentait de ne pas penser à eux pour garder l'illusion d'un cauchemar qui ne serait pas réel. Elle évoque aussi son envie de mourir et ses doutes.

Était-elle à ce point une mauvaise mère pour que Dieu la punisse de la sorte ? Entourée de sa famille, qui fait le maximum pour l'aider, elle se laissera dépérir avant de remonter doucement la pente.

Les années passent et chaque jour lui rappelle une anecdote sur un être aimé disparu. Sa maison de Londres, remplie de souvenirs, dont le lit a gardé l'odeur de son mari, le paillasson où l'on peut encore voir les traces de pieds de ses deux fils, les enfants de ses amies qui jouent dans les jardins environnants et dont les rires lui rappellent que Vikram et Malli devraient avoir le même âge maintenant.

C'est avec beaucoup de tendresse qu'elle parle de sa famille et qu'elle se souvient que quelques jours avant le drame, un de ses amis lui disait combien il la trouvait idéale. Était-ce trop de bonheur ? Lui avait-il porté la poisse en évoquant la chance qu'ils avaient d'être si unis ?

Ce récit n'est pas du tout un documentaire sur le Tsunami et ses conséquences. Il s'agit juste des souvenirs d'une survivante qui doit apprendre à se reconstruire après un tel choc. À aucun moment on ne sombre dans le pathos ou le voyeurisme. Il n'y a aucune haine, juste de la souffrance. Sonali Deraniyagala nous livre avec beaucoup de pudeur ses souvenirs, son chagrin, l'amour qu'elle porte malgré tout au Sri Lanka. On ressent dans ses propos et dans la façon qu'elle a d'aborder cette situation, qu'elle et son mari étaient tous deux érudits.

C'est un témoignage qui me touche énormément tant ça doit être difficile d'être la seule survivante d'un tel drame. En quelques minutes, elle, mais aussi des milliers d'autres personnes, sont passées du rire aux larmes.

À lire, pour se remémorer cette catastrophe, mais aussi pour se rendre compte qu'une fois les dégâts matériels réparés, les dégâts moraux subsistent toujours, et ce plus de dix ans après cette catastrophe naturelle.

Je vous conseille de regarder au moins deux des trois vidéos que j'ai publiées ci-dessous. Celle de Sonali où elle parle de sa triste expérience et celle sur le Tsunami en lui-même dans laquelle on peut se rendre compte de combien il devait être difficile de se sortir de ces eaux qui charriaient tant de déchets.


Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Comme tous, j'ai été bouleversé en voyant les images de cette catastrophe de décembre 2004. Cette vague gigantesque qui déferle sur le Sri Lanka, et bien Sonali y était avec toute sa famille, dans son pays natal.

Nous avons tous pleuré les morts et les familles brisées, alors que nous n'en connaissions aucun. Et bien Sonali y a perdu ses enfants, son mari et ses parents, difficile d'imaginer pire cauchemar.

Ce livre est un récit dans lequel la jeune mère et épouse, incroyablement courageuse nous raconte comment elle n'est pas morte.

Pas morte sous cette trombe d'eau qui a tout dévasté en quelques minutes, mais aussi les jours, les semaines les mois et les années qui ont suivi. Sonali n'est pas morte de chagrin, alors elle a dû apprendre à vivre et à survivre après que son monde se soit écroulé pour faire place à l'horreur.

Une lecture intense et difficile. Sonali nous parle de la douleur indicible de perdre autant et si brutalement, avec pudeur et beaucoup d'amour.

Un livre magnifique, une belle leçon de vie qui m'a donné envie de serrer et d'aimer encore plus les miens.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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J'avais repérée ce livre lors d'une masse critique de Babelio l'année dernière et mis celui-ci dans mon pense-bête. Lorsque j'ai vu la sortie de celui-ci en poche je l'ai acheté directement et je ne regrette pas du tout mon achat.

J'ai trouvé ce livre tout simplement bouleversant l'histoire d'une famille comme beaucoup d'autres partie fêter les fêtes de Noël au Sri Lanka lors du tsunami du 26 décembre. L'auteur perd à ce moment la ses parents, son mari ainsi que ses 2 enfants. Comment se reconstruire d'un tel drame? Ce récit est poignant est l'on suit l'auteur non seulement juste après la catastrophe mais également des années après en différents lieu le Sri Lanka, Londres et New York. le ton est je trouve très juste ni larmoyant mais avec les moments de faiblesse de l'auteur ses colères, ses envies de suicides etc....

Une très belle découverte dont je serai je pense très fortement passé à côté sans Babelio.
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Décembre 2004, tsunami au Sri Lanka... L'auteur, Sonali Deraniyagala, est en vacances avec ses deux fils et son mari, quand la vague les frappe de plein fouet. Seule rescapée de sa famille, elle décrit, avec une grâce lumineuse, l'enfer qui a suivi cette catastrophe. D'une puissance infinie, ce récit nous frappe par la justesse du ton, par l'émotion grandissante et la souffrance qu'on partage avec cette femme anéantie.
C'est un livre qui ne peut que marquer, autant par sa belle écriture que par les émotions qu'il délivre.
Un frisson sur 277 pages...
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J'ai eu très, très peur en écrivant cette chronique. Après cette lecture, qui m'a beaucoup marqué, je n'avais pas vraiment envie de porter quelconque jugement sur ce témoignage, tellement il est poignant et fort. Alors si cette chronique change des autres, qu'elle peut paraître un peu brouillon, je m'en excuse...

L'ouvrage est séparé en neuf parties, retraçant les différentes étapes de la vie de Sonali, pendant et après le drame qui a changé sa vie. Il y a tout d'abord la vague, cette eau sombre qui lui a emporté les siens. Cette partie m'a tout particulièrement émue. Son désespoir était vif, il transperçait presque les pages, mais il était à la fois presque impalpable, car on ne peut pas imaginer l'inimaginable. Jamais, au grand jamais je ne pourrais réussir à me faire une image de ce qu'elle a pu ressentir, quand on lui a annoncé que tout était perdu, qu'ils étaient tous partis, qu'elle était seule maintenant.


C'est un des livres qui a réussi à m'émouvoir au point de me faire pleurer. Pas seulement à cause de l'histoire du tsunami (même si ça en fait partie intégrante) mais aussi pour la force avec laquelle l'auteure évoque ses souvenirs passés avec ses enfants, son mari, ses parents. Au fil des pages, elle nous raconte ses souvenirs d'enfance, ses premiers moments avec Steve, son mari. Elle nous raconte également des anecdotes de son quotidien qui dans un autre livre n'aurait pas forcément d'utilité, mais dans celui-ci, cela apportait un certain réalisme à l'histoire. Elle évoque les scènes les plus banales de son quotidien passé avec force et poésie. Ces souvenirs sont évoqués de la sorte qu'ils réussissent à rendre réelle toute sa famille, comme s'ils étaient encore là, ramenés à la vie.

Plus les chapitres avancent, plus on voit son état d'esprit changer. Elle passe par différentes phases, de l'incrédulité au choc, du bonheur au désespoir. Parfois, la moindre évocation de quelque chose, un bruit, un objet, lui rappelle ses enfants et la ramène à la case départ. Elle se sent coupable de les avoirs perdus, et d'être encore là, en vie. Elle essaye de réapprendre malgré tout à vivre normalement, sans pour autant oublier tout ce qu'il a pu se passer. J'ai trouvé cette femme admirable, forte malgré ses faiblesses. Et lorsqu'elle retombait, j'avais presque l'impression de retomber aussi.

L'écriture de Sonali Deraniyagala est belle, poétique. Elle nous apporte ici un message : celui que la vie ne tient qu'à un fil. C'est un récit poignant, un des plus émouvants et porteur de sens que j'ai pu lire jusqu'ici.

Aujourd'hui, l'auteure travaille sur des plans de reconstruction après une catastrophe, ce qui prouve que son combat n'a jamais vraiment pris fin.
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Lorsque j'ai commencé ce récit, je me suis sentie fébrile et pas du tout à ma place. Etant du genre émotive, je réagis très vite aux sensations et donc aux émotions fortes. Wave m'a vraiment touchée ça oui, puisque l'auteur raconte le drame qui s'est passé & qu'elle a vécu de ses propres yeux.

Ce que j'ai apprécié dans ce récit, ce sont les épreuves par lesquelles elle est passée pour faire son deuil. de plus, elle essaye de nous faire comprendre & partager ce qu'elle a vu, et sa recherche pour trouver les mots justes, ça se sent. Puis, elle essaye de qualifié des choses, qui sont inqualifiable et ça rend ce livre encore plus beau.

Avec cette immense vague, Sonali a tout perdu. Elle nous raconte donc comment elle a perdu tout son passé & sa famille. Elle nous raconte ce qu'il s'est passé dans sa vie en huit ans et comment elle a du faire pour aller de l'avant et surtout faire son deuil. On ressent très facilement ce qu'elle a vécu et s'en est très dur à parler, que ce soit dans un livre comme celui-ci ou dans une chronique. Ce livre nous fait posé beaucoup de questions, tout comme Sonali a du s'en poser après cet évènement. Des questions tellement tordues, car j'avoue que plusieurs me sont venues à l'esprit.

La narration mise en place par l'auteur est très simpliste, puisque dès qu'on arrive à l'événement qui a marqué sa vie entière, elle nous raconte ceci sous forme de souvenirs. Elle n'hésite pas aussi à nous raconter des moments de sa vie personnelle, qu'elle a vécu en famille. Quand on sait ce qu'elle a perdu, on ne peut qu'avoir les larmes qui nous montent.

Finalement, ce n'est pas à livre que je recommanderai à tout le monde, puisque le sujet abordé est vraiment très sensible. Cependant, il reste très beau à lire & on ne peut pas le nier. Sur un fond de famille & un évènement historique qui a marqué Sonali pour toute sa vie, elle a réussi à surmonter tout ceci.

Je remercie encore les éditions Kero pour cet envoie !
Lien : http://www.snowwhiteofmoon.f..
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Comme toujours, je tiens à remercier les Éditions Kero pour ce nouveau partenariat et pour leur patience.

Dès l'annonce de sa publication, ce livre m'a intrigué ! Non seulement pour l'histoire mais j'étais également curieuse de découvrir la manière dont ce malheur nous serait raconté. Et quel malheur ….

La vie peut parfois être cruelle, et elle l'a été avec Sonali Deraniyagala ! Alors qu'elle passait les vacances de Noël dans son pays natal, elle a tout perdu. Parents, mari, enfants, amis … La vague a tout emporté sur son passage sans qu'elle ne comprenne réellement ce qui se passait.

Le début de ce témoignage nous prend directement à la gorge. On se rend compte à quelle vitesse cette vague est arrivée, arrachant tout sur son passage et laissant des familles dévastées. Pas le temps de se mettre à l'abri, de prévenir qui que ce soit … Elle embarque ces enfants et essaye de s'échapper comme elle peu mais trop tard, la vague est là, juste derrière eux …

Sonali Deraniyagala nous offre un récit assez décousu mais criant de vérité. Sous une plume à la fois poétique et sincère, elle nous raconte comment elle a survécu à cette tragédie, comment elle a réussi, petit à petit, à relever la tête, à se souvenir sans être submergée par sa triste réalité. Non sans difficultés …

De Yala à Londres, en passant par Colombo et New York, elle nous explique comment, au fur et à mesure du temps, elle s'est rouverte aux autres. le texte est parfois répétitif, parfois « brouillon » même lorsque l'on passe d'une destination à une autre, d'une année à l'autre, en un éclair. Mais c'est sa façon à elle de nous livrer son histoire, sa solitude, sa tristesse, ces rechutes, son désespoir, … Sans oublier son courage et cette volonté quasi inébranlable qui la fait avancer, coute que coute !

Certes, je m'attendais légèrement à plus d'émotions car qu'il s'agit là d'un témoignage et non d'une fiction. Mais ce livre n'a pas été publié pour nous faire pleurer ! Ce n'est pas de l'imaginaire, c'est la vie réelle, sa vie ! On ne peut tout simplement pas s'identifier à l'héroïne vu qu'elle nous raconte son propre vécu. Alors oui, on ressent tous ces évènements avec un certain recul et il est difficile d'entrée dans ce récit corps et âme. Mais je pense également que c'est le choix de l'auteur. Son choix de nous partager son histoire avec certaines barrières, ces mêmes barrières qu'elle a maintenues entre elle et ce désastre pendant des années. Son choix de nous parler de ce tsunami, de sa famille, de ses souvenirs avec un certain détachement, une certaine distance …

L'intérêt de cette lecture n'est pas l'action ou encore le suspense. Tout est dans l'émotion, le ressenti ! Bien que dévoilé avec retenue, tous ces sentiments sont sincères et nous arrivent d'une façon un peu déstabilisante. Certes, le moral est plombé mais on finit par se dire que finalement, on est heureux avec ce que l'on a.

« Wave » est également une belle leçon de courage ! Jamais elle n'oubliera son mari et ses enfants, Steve, Vikram et Malli ; ni ses parents, Aachchi et Seeyal. Ils seront toujours dans son coeur et dans son âme. Sonali nous fait ouvrir les yeux sur la vie, sur le fait de relativiser et de profiter de toutes ces petites choses qui nous semblent insignifiantes mais qui sont si importantes une fois disparue.

À la fermeture de ce livre, tout ce que je souhaite, c'est que Sonali puisse, un jour, à nouveau être pleinement heureuse.
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