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Critique de bdelhausse


Avec la quête pour la croix sur laquelle Pierre a été crucifié (à l'envers), Desberg a trouvé un filon assez porteur. Cela permet un gros brin d'exotisme, un flashback pour retrouver les Templiers en terre sainte en 1291 alors qu'ils s'apprêtent à se prendre une dernière raclée, de nouveaux ennemis qui vont se mêler à la quête du Scorpion.

On compte Rochnan qui commence à se dire qu'il ferait bien cavalier seul, Ansea qui choisit de s'allonger nue sur son lit pour réfléchir et pour le plaisir du lecteur, Gottfried, un chevalier teutonique qui a un peu trop pris le soleil, quelques brigands et autres dignitaires turcs qui se paient en rançons, deux fripouilles qui vendraient père et mère et finissent toujours pas s'échapper... j'en passe et des meilleures. Un bel aréopage, haut en couleur et bien creusé par Desberg.

On avait laissé le Scorpion prisonnier des Turcs. Comme pour le tome 3 et le tome 4, on vivote pendant une partie du tome, le temps qu'il faut pour s'évader, puis on bouscule l'action et on termine par le Scorpion coincé, avec "Suite au prochain numéro". Bref, un schéma identique aux deux tomes précédents.

Le trait de Marini ne sauve pas tout, et comme signalé plus haut heureusement que Desberg crée des personnages riches et bien définis, cela donne du corps au récit, à défaut d'avoir un scénario qui se renouvelle.
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