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La Vallée sacrée est la prochaine étape pour un Scorpion revanchard, parti en quête de la Croix de Pierre en pleine Anatolie.

À force de multiplier les coups d'éclat dans le tome précédent, l'intrigue peine un peu à reprendre son souffle en ce début de cinquième opus. Les quelques rebondissements sont prévisibles et la situation ne peut finalement pas trop évoluer tant qu'il n'y a pas un nouveau rapport de force d'envergure entre les acteurs majeurs de cette chasse au trésor. Car, en effet, un trésor peut en cacher un autre, et on sent bien que les auteurs visent autre chose que l'unique Croix de Pierre.
Heureusement, la fin de ce tome est bien plus enlevée, bien meilleure que son attaque, avec notamment un cliffhanger final très intéressant et bien assez prenant pour avoir envie de se jeter sur le suivant. de manière générale, les dessins sont toujours bien expressifs et clairs, même je ne suis pas fan des onomatopées, d'autant plus que le trait d'Enrico Marini se suffit, selon moi, à lui-même, pour exprimer comme il convient les mouvements, les actions et suggérer les bruits environnants.

Bref, on continue pleinement l'aventure avec plaisir et entrain. Nous en sommes déjà à la moitié de la série et tout cela se lit, ma foi très vite.

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Armando Catalano est le vrai nom de Zorro ( alias Guy Williams, l'acteur qui incarnait Zorro) Dans cette BD, c'est "Le Scorpion" : trafiquant de reliques sacrées et fin escrimeur.

Mais le vrai héros, dans cet épisode est une héroïne : Mejaï, une jeune gitane. Courageusement, la belle trompe leurs tortionnaires, en collant une lame sous le menton du commandant, et sauve le Scorpion et le Hussard. Mejaï sauve encore une fois le Scorpion, alors qu'ils sont...au lit, ensemble!
Aussi sculpturale que vénéneuse, Mejaï est une alliée, pour le moment, contrairement à Ansea, leur ennemie, une rousse flamboyante. Tous recherchent la "Croix de Saint Pierre", la croix latine inversée, sur laquelle l'apôtre Pierre a été crucifié...

Série de cape et d'épée, inspirée de Scaramouche, des 3 mousquetaires, selon les auteurs. le dessinateur, Enrico Marini, utilise brillamment l'aquarelle et l'acrylique, en s'inspirant des tableaux de Vermeer et de Fragonard, des gravures de Piranese et de Vasi. Sans oublier l'aide de Guy Carliez, pour les chorégraphies des combats à l'épée.
La BD se termine alors que nos héros sont emprisonnés (encore!)à Karabas en Cappadoce, dans un sanctuaire, un tombeau. Alors, Mejaï appelle à l'aide, Pharaon, son chat noir...
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Publié en 2004, ce quatrième album est une victime du succès rencontré par la série. Victime, le terme s'impose en effet puisque les auteurs semblent conscients de leur succès et en profitent.
Le Scorpion, Ansea, Méjaï et Cie ont quitté Rome pour Istanbul et la Cappadoce. L'exotisme, le changement d'air, la qualité de l'oeuvre graphique de Marini (les péripéties dans le désert) s'imposent à nos yeux ébahis. Mais bien trop rapidement, l'intrigue déçoit : les personnages se trahissent pour mieux se réconcilier, la chasse à la croix prend des proportions démesurées et l'utilisation galvaudée des Templiers exaspère.
Tout cela est heureusement bien vite pardonné (surtout après relecture du tome 6). Outre les raisons déjà évoquées, il est nécessaire de mettre en avant l'approche culturelle de l'Empire Ottoman et la place laissée aux méchants (Rochnan gagne en présence et en complexité, alors que le personnage de Trebaldi s'étoffe... en une seule apparition !).
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Encore un excellent tome, poursuite à la "Indiana Jones" à la recherche de la croix de Pierre ! C'est bourré de rebondissements et d'action, avec un fond historique non négligeable. Passionnant !
En plus, depuis qu'on connait son père, on sait pourquoi Trebaldi est aussi retors, le bougre... Il a de qui tenir !
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C'est amusant j'ai lu récemment un roman qui raconte le voyage de Michel-Ange à Constantinople.... certes c'est 2 siècle avant le passage du scorpion mais je n'ai pas pu m'empêcher de comparer les deux représentations de la ville....
En filigrane il est toujours question du début du christianisme.... qui ne se passait pas forcement en Europe. Et pour ça je trouve cette BD intéressante. Et là j'aurais presque envie de retourner en voyage en Cappadoce....
A suivre donc
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Avec la quête pour la croix sur laquelle Pierre a été crucifié (à l'envers), Desberg a trouvé un filon assez porteur. Cela permet un gros brin d'exotisme, un flashback pour retrouver les Templiers en terre sainte en 1291 alors qu'ils s'apprêtent à se prendre une dernière raclée, de nouveaux ennemis qui vont se mêler à la quête du Scorpion.

On compte Rochnan qui commence à se dire qu'il ferait bien cavalier seul, Ansea qui choisit de s'allonger nue sur son lit pour réfléchir et pour le plaisir du lecteur, Gottfried, un chevalier teutonique qui a un peu trop pris le soleil, quelques brigands et autres dignitaires turcs qui se paient en rançons, deux fripouilles qui vendraient père et mère et finissent toujours pas s'échapper... j'en passe et des meilleures. Un bel aréopage, haut en couleur et bien creusé par Desberg.

On avait laissé le Scorpion prisonnier des Turcs. Comme pour le tome 3 et le tome 4, on vivote pendant une partie du tome, le temps qu'il faut pour s'évader, puis on bouscule l'action et on termine par le Scorpion coincé, avec "Suite au prochain numéro". Bref, un schéma identique aux deux tomes précédents.

Le trait de Marini ne sauve pas tout, et comme signalé plus haut heureusement que Desberg crée des personnages riches et bien définis, cela donne du corps au récit, à défaut d'avoir un scénario qui se renouvelle.
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La vallée sacrée est le cinquième tome du Scorpion, qui narre les aventures d'un chasseur de reliques dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Sur les traces des Templiers en Cappadoce, il cherche la croix De Saint-Pierre, découverte qui pourrait faire tomber le cardinal Trebaldi, devenu pape. Mais il n'est pas le seul à chercher ce trésor ! Une belle série d'aventures. le scénario de Stephen Desberg reste assez classique mais très efficace. Les dessins d'Enrico Marini sont magnifiques.
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Dans ce cinquième tome, comme d'habitude, le graphisme est exceptionnel. Je ne connaissais pas vraiment l'illustrateur avant de découvrir cette série, mais il a un sacré talent !
Les paysages sont de toute beauté et la Cappadoce sous ses pinceaux est splendide.
L'intrigue quant à elle était repartie, mais à nouveau elle temporise avec des trahisons multiples. Espérons une nouvelle envolée dans la tome suivant
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Pour ce tome 5, voici que Desberg abandonne la curie romaine (à laquelle il consacre juste deux pages) pour nous emmener en Cappadoce et nous proposer un remake (on en est presque là) d'Indiana Jones et la dernière croisade, sauf que c'est la Croix de Pierre qui est l'objet de la convoitise au lieu du Saint-Graal. Sinon, tout y est : les traîtrises, alliances, retournements de situation, jolies filles, sectateurs, les pièges, les vieux gardiens Templiers...
Malgré la beauté du trait de Marini, cette impression de déjà-vu et ce manque d'originalité déçoivent quelque peu.
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Qui est le Scorpion? Redouté des hommes qui craignent son épée rapide et impitoyable, il est aimé des femmes qui trouvent en lui un amant extraordinaire. le Scorpion est un archéologue, qui a fait son fonds de commerce des tombes des saints et martyrs. A prix d'or, il revend les reliques de personnages sacrés aux princes et nobles de la Cour de Rome.

Le Scorpion trouve son ennemi le plus acharné en la personne du cardinal Trebaldi. Ce religieux ne sert l'Eglise que pour mieux assouvir sa soif de pouvoir. Pour Trebaldi, le Scorpion est la personne à abattre, fruit de l'union d'une femme à la beauté envoûtante et du Diable. Mais le père du Scorpion n'est pas le Diable, et la tâche qu'il porte à l'épaule, un scorpion, cache d'autres secrets bien plus noirs.

Cette bande dessinée vaut de très bons romans de cape et d'épée. le thème des origines de la chrétienté est encore une fois source de nombreuses élucubrations hasardeuses. Mais le dessin de Marini est superbe, et les personnages imaginés par Desberg sont très bien construits
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Thème : Le Scorpion, tome 6 : Le Trésor du Temple de Stephen DesbergCréer un quiz sur ce livre

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