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Citations sur Tout a une fin sauf la banane qui en a deux (18)

Qui suis-je d’autre?
LE QUESTIONNAIRE DE PROUST Version officielle
1. Le principal trait de mon caractère: la persévérance.
2. La qualité que je préfère chez un homme: la douceur.
3. La qualité que je préfère chez une femme: l’intelligence.
4. Ce que j’apprécie le plus chez mes amis: leur visite.
5. Mon principal défaut: mon éternel sentiment de culpabilité.
6. Mon occupation préférée: réfléchir.
7. Mon rêve de bonheur: celui de mon fils.
8. Mon plus grand malheur: la mort de mon fils
9. Ce que je voudrais être: joyeuse.
10. Le pays où je désirerais vivre: la campagne sans moustiques.
11. Ma couleur préférée: bleu.
12. Ma fleur préférée: la tulipe.
13. Mon oiseau préféré: le cardinal
14. Mes auteurs favoris en prose: Yu Hua, Arto Paasilinna, Michel Tremblay, Gabrielle Roy, Robertson Davies.
15. Mon poète préféré: Jacques Prévert.
16. Mes héros favoris dans la fiction: Merlin.
17. Mes héroïnes favorites dans la fiction:?
18. Mes compositeurs préférés: Joni Mitchell, Charlie Winston.
19. Mes peintres favoris: figuratifs
20. Mes héros dans la vie réelle: les femmes.
21. Mes héroïnes dans l’histoire: Han Suyin.
22. Mes noms favoris: Thomas.
23. Ce que je déteste par-dessus tout: le mensonge.
24. Personnages historiques que je méprise le plus: les tyrans.
25. Le fait militaire que j’estime le plus: la création des Casques bleus.
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Depuis, pas un matin, pendant que je me regarde dans le miroir en tirant sur la peau de mes joues pour voir de quoi j’aurais l’air après un lifting, où je ne me demande si je dois refaire ma vie, me réincarner en chien ou en finir tout doucement avant de devenir un poids pour la société. Puis, je pars travailler. Mais pas aujourd’hui. Depuis mes vingt-huit ans, le jour de mon anniversaire, je prends congé et sors m’acheter un cadeau, quelque chose dont je n’ai surtout pas besoin ; il y a eu bien des années où c’était le seul cadeau que je recevais, c’est pourquoi j’en ai fait une habitude. Une paire de souliers hors de prix, ça console toujours. Mais en ce soir de janvier, vraie calamité climatique avec une de ces pluies verglaçantes comme le Québécois moyen les déteste, on m’organise un party, ce qui prouve que j’ai encore des amis. Bien qu’ils m’aient oubliée l’année dernière, mais je mets cette indélicatesse sur le dos de nos Alzheimer naissants.
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C’est là que je suis née et que j’ai grandi, dans cet univers délimité par la ruelle, l’école et l’épicerie, parmi des voleurs de caps de roues, des mères nécessiteuses, quelques enfants sages et de futurs voleurs de caps de roues, entre l’église et la pâtisserie qui faisait les meilleurs millefeuilles de la planète, au son des chicanes de ménage, quand les pères revenaient de la taverne, loin, loin, loin du reste du monde.
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L’un de nos voisins de ruelle était un bandit. Pas bien dange-reux, enfin, c’est ce qu’il nous semblait. Son activité princi-pale, d’après le peu que nous savions de lui, consistait à voler un peu de tout – grille-pain, vaisselle, lampes – au-delà des limites de notre royaume, pour revendre son butin à très bon prix dans son garage, le samedi matin, aux mères de famille de notre quartier qui détenait le titre incontesté de quartier le plus pauvre de la ville.
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«Sois heureuse, c’est la seule chose à être.» Je me répète souvent ces mots. En descendant au fond de moi, malade, pour découvrir ce qui me tirerait vers la surface, j’ai trouvé cette petite phrase. Après un cancer, on n’oublie pas. Après deux, on veut oublier. Mettre tout ça dans une petite boîte noire, l’enfouir dans un recoin sous le crâne, à l’endroit des malheurs tombés en poussière. Il y en a tant dont les cendres sont encore chaudes… J’ai passé ma vie à m’efforcer de prouver aux autres que je n’étais bonne à rien. Mère trop ou pas assez présente, blonde inadéquate, fille indigne, sœur absente.
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: quand on achète une maison de ce prix, c’est pour que le monde la voie et sache qu’on vit là. La perfection et la propreté de l’ensemble ne sont pas du goût de l’antiquaire que je suis. Je préfère un déclin de bois pas gratté au granit,et les anciens châssis doubles aux fenêtres résistant à des vents de deux cent cinquante kilomètres-heure. Mes choix ne sont pas écoénergétiques et je n’ai toujours pas changé mon vieux frigidaire/frigo pour un moins énergivore même si ça me rapporterait trente piastres/dollars.
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Quand je choisis, la moitié du temps je regrette. J’avais peut-être deux têtes et je ne le savais pas. J’ai dû opter pour la pire, celle qui pense trop, qui n’arrive pas à dormir. L’autre, la bienheureuse insouciante sur laquelle le stress n’a pas de prise, m’aura moins plu que la première avec son côté batailleur et baveux. Comme si on avait le choix d’être ce qu’on est. Au fond, l’important, c’est de trouver au moins une personne qui nous aime, ne serait-ce qu’un chien.
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Sur ce désastre qu’est la Terre, les gens chanceux arrivent à la naissance des choses, quand elles commencent et que tout est à faire, à inventer, à s’approprier. Car bien vite il n’est rien qui ne se fige, vous obligeant à marcher dans les traces des autres, sans jamais pouvoir creuser les vôtres. Nous avons donc été ces chanceux qui troquaient en ce temps-là les examens contre une bière chez le prof. Jugez par vous-mêmes des effets à long terme sur la société.
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Le pouvoir a sa vie propre, ses règles immuables; il a comme objectif sous-jacent aux décisions politiques sa perpétuation, afin de pouvoir prendre d’autres décisions politiques, ce qui n’est réalisable que si on a le pouvoir. Il faut donc à tout prix le garder et un renversement s’opère: on prend des décisions pour garder le pouvoir. Ce processus est inhérent à la démocratie, car dans un état totalitaire, on n’a pas besoin de faire des promesses, il suffit de terroriser la population.
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La ménopause est un cadeau du ciel ou de la nature, pénible peut-être, mais ô combien libérateur! Après la ménopause, on devient pareille à un homme, calme, sereine. Enfin, plus souvent qu’avant.
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